Avis : A l'ombre de la haine - Page 2

Ok, Halle Berry a prouvè qu'elle ètait plus qu'un symbole sexuel dans ce film de Marc Forster qui lui a valu l'Oscar de la meilleure actrice! Elle apporte dans "Monster's Ball" une sensibilitè à fleur de peau au personnage d'une femme de condamnè à mort qui vit une liaison torride avec un gardien de son èpoux! Elle est certes impressionnante en mère courage à la vie dèchirèe entre ses visites dans le couloir de la mort et sa tendresse pour son jeune fils, mais de là à lui refiler l'Oscar dans ce qui est soi-disant la meilleure prestation fèminine de l'annèe, c'est un peu beaucoup ? Sachant qu'en cette annèe 2002, la compètition n'ètait pas très relevèe hormis Sissy Spacek dans "In the Bedroom" et Judi Dench dans "Iris". D'ailleurs sa fragilitè fait craquer un certain Billy Bob Thornton, ègalement bon en garde brutal que la passion transfigure! Ce qui fit le succès du film, ce sont surtout leurs èbats qui ont ètè jugès trop osès en Amèrique où le film a ètè amputè de quatre bonnes minutes! Pour info, la version intègrale est disponible au vidèo-club du coin, rèvèlant toute la sensualitè d'une histoire d'amour où l'harmonie des corps prècède le choc des coeurs! A voir pour Halle, Bob et Heath, astre filant dans le monde des ètoiles d'Hollywood...

Un chef d'oeuvre de plus à la fois bouleversant et pleines d'humanités qui a de quoi sensibiliser le spectateur sur des sujets graves!!! Ce film est le premier long métrage d'un réalisateur prometteur et bourré de talents qui marquera sa patte dans plusieurs genres par la suite, Marc Forster. "A l'ombre de la haine" traite plusieurs sujets qui ont de quoi nous mettre en malaise sur la peine de mort, le racisme, la perte d'un enfant, le poids d'une famille haineuse, l'endettement, la reconversion à un autre métier et surtout une histoire d'amour entre deux personnes que tout opposés déchiré par la vie qu'il mene se rapprochant par la douleur et les remors du passé qui vont connaitre un nouveau sens à la vie formé ensemble. C'est la deuxième fois que je vois ce film, je me suis procuré le DVD et toujours les larmes qui ressortent. Marc Forster signe une oeuvre brillante qui donne de quoi réfléchir avec des images brillantes pour l'atmosphère du film et une musique vibrante d'émotion. Billy Bob Thornton est impeccable dans un role trés difficile à jouer et prouve que c'est l'un des grands acteurs de composition que l'on a de nos jours. Halle Berry, quant à elle, mérite amplement l'Oscar qui lui a été attribué dans la peau, pas facile aussi, d'une femme subissant la gravité de la vie. Heath Ledger, dans un second role, se démarque avec bravoure des roles qu'ont lui offrait à l'époque avec un contre emploi et coup de chapeau à Peter Boyle dans le role du père et grand père haissable. Un film à voir d'urgence!!

Bien que ce film ne soit pas exempt de reproches (parfois, on peut trouver certains personnages trop caricaturaux - tout "blancs" ou tout "noirs" - et non pas plus nuancés ... entre les deux, avec leurs qualités et leurs défauts) et de quelques longueurs, ce film est très beau. La façon de filmer de ce réalisateur suisse (utilisation de filtres de couleurs) embellit encore plus certaines scènes et Halle Berry fait le reste : elle est magnifique dans toutes les épreuves qu'elle fait traverser à son personnage pendant le film. Elle mérite amplement son Oscar de la meilleure actrice 2002. Même si j'ai été "ébloui" par Halle Berry, il ne faut pas négliger le talent d'acteur de Billy Bob Thornton. Cependant, il est plus connu et il a déjà fait largement ses preuves dans des rôles très difficiles, donc son interprétation remarquable ne surprend simplement plus. L'histoire d'amour est vraiment extraordinaire (j'aimerai comprendre les raisons pour lesquelles la première scène d'amour du couple a été amputée de 4 minutes dans la version du film sortie aux USA) et les thèmes abordés très intéressants (la peine de mort avec son application la plus barbare (la chaise électrique) et son cérémonial, le racisme (on est raciste mais on ne naît pas raciste, tout est question de circonstances et surtout d'éducation), la cohabitation forcée noirs/blancs aux USA et, bien sûr, l'Amour Total malgré les différences et les épreuves. Un petit détail en passant, je ne comprends pas le besoin du distributeur français de changer le titre de ce film alors que la notion de "Bal du Monstre", sa traduction littérale, est expliquée dans le film et correspond au choix artistique du réalisateur. Malheureusement, il est presque certain qu'il n'y aura jamais de "Monster's Ball 2" alors qu'ont vu le jour, à Hollywood, des "Scary Movie 2", "Wayne's World 2" et autres "American Pie 2" beaucoup plus discutables et inutiles. Pourtant, à la fin du film, on n'a qu'une seule envie : que l'histoire continue et que l'on puisse suivre ce couple plus longtemps, dans leur début de vie commune, dans leurs problèmes au quotidien dans une région et un pays qui manquent sérieusement de tolérance.

Un drame humain considérable qui fait écho au succès incroyable de La ligne verte (Darabont)! Construit comme un film chorale autour de plusieurs personnages, cette logique est vite rompue par des changements brutaux dans l'histoire. Halle Berry et Heath Ledger enlaidis pour l'occasion sont saisissants de vérité!! Billy Bob Thornton est lui aussi très bon dans son jeu naturel. Un film qui n'hésite pas à traiter de sujet aussi divers et pourtant liés étroitement (peine de mort, discrimination raciale, misogynie...). Marc Foster signé ici un très grand film!

A la fois réquisitoire contre la peine de mort et le racisme, ainsi que film sur la reconstruction de soi, A l'ombre de la Haine permet à son réalisateur Marc Forster de se faire l'apôtre politique de causes aussi sages que louables, qui ne l'empêche pas malgré tout de tomber dans le truisme stérile et la maladresse pompière du débutant. A l'heure actuelle, Forster est encore en train de se chercher une vraie personnalité d'auteur et son cinéma en pâtit. On le sent toujours en train de flairer le bon coup, de piquer à ses collègues leurs bonnes idées pour se frayer un passage dans le vaste monde du Cinéma. Il a surfé sur la vague Jason Bourne avec le pire James Bond de la saga, tenter à plusieurs reprises de flatter l'académie des Oscars avec des film tire-larmes et convenus (Les Cerf-volants de Kaboul, Neverland). Il y a cette volonté chez le réalisateur suisse de toujours vouloir faire des grands films, bien que cela soit pour le moment hors de sa portée. Ses films se rapprochent donc d'avantage de la mécanique bien (mal?) huilée que d'un véritable objet filmique doté d'une âme et d'une magie bien à lui.
A l'ombre de la Haine n'échappe pas à la règle. En premier lieu, le film s'ouvre sur une exécution à la chaise électrique dans une prison de Louisiane. Les gardiens s'engueulent, certains vomissent, les traits sont tirés, le condamné (une gueule d'ange) pleure, panique, revoit son fils - un porc immonde que sa mère bat - pour la dernière fois, la musique se fait lourde, l'image est grisâtre, délavée. Bref, difficile d'appuyer d'avantage l'aspect mélodramatique de cette entrée en matière et surtout de se montrer plus convaincant en matière d'engagement contre la peine de mort. Cette grandiloquence cinématographique à la limite du misérabilisme poseur, reflète tout ce que le ce que le cinéma de Forster a de plus crasseux et boursouflé. Une prise de recul, plus de naturel dans le déroulement du récit et ses films gagneraient indéniablement en qualité. Surtout qu'ici tout est traité avec un tel sérieux. Pas un seul personnage ne sourit durant la première heure. C'est du cinéma d'enterrement, un film dépressif, de la Démiurgie de croque-mort.
La seconde partie du film demeure moins grossière mais ne décolle jamais vraiment par la faute d'une histoire de réconciliation avec soi-même et autrui sans surprise ni audace, et un duo d'acteurs chiants comme la mort. A se demander comment Halle Berry a pu recevoir un oscar pour ses simulations d'orgasme ridicules.

Un film d'une intensité émotionnelle rare filmé tout en sobriété mais avec une extrême rigueur et précision pour justement laisser le temps et la place aux émotions. Les 2 acteurs principaux sont magnifiques, Billy Thornton en personnage rigide, froid, antipathique qui va progressivement s'ouvrir à la part d'humanité qu'il y a en lui et à un amour improbable. Halle Berry, qui recevra l'oscar pour sa prestation en devenant la première actrice noire à obtenir ce graal dans cette catégorie, est époustouflante, émouvante de fragilité à fleur de peau et d'une sensualité animale, brute et sauvage avec notamment une scène de sexe mémorable et torride. Mais on retiendra surtout les thèmes abordés par le film, soulignés par un traitement narratif sans artifices ou fioritures, lent, qui laisse le temps de penser et réfléchir. Le racisme, la peine de mort, la différence, l'acceptation de l'autre, autant de thèmes très finement abordés avec pudeur sans l'ombre d'un esprit didactique ou de cette bien pensance qui aujourd’hui gâche souvent le propos. Un film remarquable.

Une trés belle histoire contre le racisme qui surprend le spectateur au cours du film.
La prestation de halle berry prouve une fois de plus que l'oscar de la meilleur actire pour ce film lui est bien dédié!
Ouvrez les yeux et débouchez-vous les oreilles !c'est parti...

Pour être honnête, j’y suis allé à reculons. Halle est-elle à la hauteur ? Elle a eut un oscar quand même ! J’espère qu’elle assure. Et ce film peut surprendre, c’est lent, d’une violence froide, Heath Ledger dans un second rôle, très bref qui donne son ton au film. Et halle est d’abord second rôle, ensuite on comprendra pourquoi. C’est une histoire croisée. Le scénario mélange les deux vies, celles de Thornton et Berry, de façon assez intelligente, et les acteurs sont en totale immersion, ce qui fera dire à certains que Thornton aurait pu avoir un oscar lui aussi. Jamais évident de parler du racisme, et de discrimination à l’écran, mais il faut leur reconnaître ça, le cinéma américain n’a peur de rien. Cette histoire d’amour difficile n’est pas le fil rouge qui tend le film, même si on s’y attend un petit, à ce que ça se termine au lit, tellement les deux personnages sont seuls, ont tout pour se haïr, en totale perdition. Aucune complaisance, aucun voyeurisme gratuit. Une exécution sur la chaise électrique très réaliste, trois morts très violentes, et la scène d’amour la plus chaude que j’ai vu depuis très longtemps, absolument érotique, et sans vulgarité aucune, sur le bout du fil du rasoir, à voir ! Ce gars a du talent, sait distiller une émotion qui n'est pas feinte. La narration est superbe, on se laisse emporter sans jugement, les nerfs sont à fleur de peau. Et un final limite doucement sadique qui joue avec les codes, happy end légèrement sordide. Halle mérite son oscar. A voir, pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux, et au cœur.

Halle Berry signe là une de ses meilleures interprétations. Une sincérité d'interpretation, elle nous plonge dans sa chute psychologique et physique. L'histoire d'amour improbable et surprenante et attachante. Billy Bob est parfait en homme froid, cruel, mais amoureux. La rencontre de deux êtres que tout opposent. Un film à savourer.

Une histoire bouleversante entre deux individus qui ont tout perdu et qui se remettent en question. Billy Bob Thornton et Halle Berry sont parfaits, tout comme la fin de ce film intelligent

Très décue par ce film, comme quoi les oscars ne sont pas synonyme de réussite.... L'histoire avait bien commencé pour moi,mais le film s'éternise en longueur et les scènes de sexe ne servent qu'à combler les lenteurs.....

VULGAIRE!!! oscar pour de la pornographie? ou va le monde.

Film vraiment emmerdant.

Tous simplement déçus. Un sujet interressant, des acteurs carismatiques, un amour impossible...
enfin bref un bon sur le papier...
Mais pas tant que ça, des dialogues long et inutile, des scènes qui se veulent dramatiques sans l'être réellement, avec même une scène qui aurais pu finir sur la 6 tard le dimanche...
Très voir trop déçus... Je regrette, je déconseille, je subit, et je hais...
Bon jeu des acteurs malgrès tous mais je ne mettrais pas une étoiles tellement j'ai était déçus !

Simplement à éviter

Diffusé ce soir sur Arte, A L'ombre de la Haine est un film mêlant les histoires de American History X et de la Ligne Verte, sans pour autant donner un résultat convaincant. Le récit est plat, sans envergure. Bien que l'on reste assez attentif pour suivre l'histoire, ce n'est pas passionnant, pas spectaculaire, la faute à des personnages pas assez attachants et à un scénario trop simpliste. On pourra apprécier la présence de quelques scènes ici et là rappelant sans cesse la cruauté de la peine de la mort, mais, en référence aux nombreuses scènes de pornographies, ce n'est pas sur ce sujet que tente de peindre Marc Forster, mais cela constitue plutôt un point de départ. Dommage, on pouvait largement faire mieux. A noter que le rôle a permis à Hale Berry de remporter l'Oscar de la meilleure actrice.