Derniers Avis : The Good German - Page 3

L'originalité du noir et blanc et du vieux grain a son mérite, ainsi que tous les effets qui caractérisaient les films des années 40/50.
En dehors de cette petite curiosité, qu'avons-nous ? Un sujet confus, dans lequel on rentre difficilement et dans lequel on évolue avec peine. Et dont on sort soulagé, avec autant de question à l'arrivée qu'au départ, mais en se disant que c'est peut-être tout le scénario qui était à revoir. A dire vrai, on a même du mal à comprendre qui est au juste cet ami allemand ...
Enfin, un gâchis qui s'accorde pourtant mal avec le potentiel de son réalisateur.
A noter aussi, une interprétation assez maladroite d'un Tobey Maguire qui cherche par là comme à casser son image de boy-scout, sans y arriver le moins du monde.

Soderbergh s'adonne avec "The Good German" à un exercice de style proche de l'expérimental puisqu'il choisit de réaliser son film (situé à Berlin juste après la fin de la guerre) à la manière des classiques des 40's, avec notamment des références appuyée à "Casablanca" ou à "The Third Man". Personnages stoïques, décors quasi expressionnistes, éclairages très contrastés, femme fatale : tout y est pour nous faire revivre un cinéma disparu, cependant l'intérêt de l'entreprise est discutable, d'autant plus que l'intrigue confuse du film le rend difficile à suivre. Néanmoins, le thème abordé vaut le coup d'oeil (le destin des savants des V2 allemandes durant l'après guerre).

Un beau hommage à l'age d'or hollywoodien, acteurs et mise en scène magnifique. Le glamour dans le film à les traits du noir et blanc un personnage à part entière, ne gâchons pas notre plaisir, film à voir pour les adeptes du duo clooney soderbergh, mais the good german restera mineur dans la filmographie de l'acteur et du réalisateur.

je ne mets qu'une étoile mais c'est seulement parce que je n'ai pas été emporté. Cependant le jeu des acteurs est correcte. Sans plus. L'intrigue vaut surtout son contexte historique. Aspect d'ailleurs le plus intéressant du film, à mon gout. Cette confrontation entre les gagnants qui se partagent le gateau, et les vaincus qui font profil bas. Le tout sur fond d'hypocrisie. Ce moment de l'histoire ou l'avenir du monde sera décidé, est tout bonnement passionnant. Mais j'ai trouvé l'intrigue en elle meme trop confuse. Pas entrainante. Comme les acteurs. Dommage.

Ennuyeux.

Voilà comment je résumerais le film. Je ne demande pas de l'action, des cascades, des effets spéciaux dans un film hein, attention, non je demande que le réalisateur arrive à capter l'attention du spectateur. Or là c'est complètement raté. Pourquoi ? Probablement parce qu'en plus du rythme très longuet, l'intrigue est vraiment confuse et on a du mal à s'y repérer.

Pourtant le scénario était sympa, et il était possible je pense de faire un bien meilleur film.

Notons quand même que l'acteur qui m'a le plus convaincu dans ce film est Tobey McGuire. Pourtant je n'apprécie pas cet acteur ! Faut dire aussi que les deux autres sont pas spécialement extraordinaires, et on a bien du mal à croire (et à comprendre !) à ce film, qui de toute façon aura tôt fait d'endormir les quelques spectateurs encore éveillés...

The good german nous plonges dans le nid d'espion qu'est Berlin au lendemain de la guerre, où déjà plane l'ombre de la guerre froide. C'est dans ce contexte qu'un journaliste (George Clooney) retrouve une ex conquête (Cate Blanchett) et se voit plongé dans les sombres secrets de Berlin.
Hormis les références aux films des années 50, l'esthétique du film (en particulier le noir et blanc) sert parfaitement l'intrigue sombre et profonde du film. C'est un beau film original et porté par des acteurs magnifiques, Clooney campe un idéaliste qui refuse de voir que la guerre a tout changé et Cate Blanchett est époustouflante en femme fatale blessé par les événements, dont le héros et les spectateurs peinent à percer les secrets.
Sans être un chef d'oeuvre ( une intrigue complexe et quelques petites longueurs) je vous conseil vivement ce joli moment de cinéma qui par son ambiance original, son esthétisme et sa magnifique interprétation mérite d'être connu.

Soderbergh a choisi de filmer en N&B, avec en plus un grain et une photographie vintage. Le résultat est plutôt réussi, mais la musique en demi-teinte vient ternir ce beau travail.
Le scénario est mal fichu, sans aucune originalité, et on ne reste devant l'écran que pour le jeu de Clooney et de Blanchett (Maguire est très moyen).

Etrange expérience théorique, ce film tente de reconstituer un style, celui de l'âge d'or hollywoodien, en se servant exclusivement des techniques de l'époque. La cohabitation du jeu des acteurs contemporains et de certaines séquences qui auraient été "infilmables" pour cause de censure à l'époque ajoutent au sentiment de bizarrerie du film. Intéressante variation du scénario de Casablanca, l'intrigue possède un caractère politique sous-jacent assez prononcé, sans jamais vraiment prendre le dessus sur l'histoire racontée. Finalement, on ne voit pas trop l'intérêt cinématographique d'une telle entreprise, et certaines séquences frôlent parfois la parodie, tant le cinéaste s'applique à rendre une copie parfaite du cinéma d'antan. Reste de très bons acteurs, une atmosphère particulièrement réussie (celle du Berlin d'immédiat après-guerre) et certaines séquences brillamment mises en scène. Exercice à la limite du théorique, ce film reste un bon moment de cinéma.

Quand ça veux pas, ça veux pas.
Décidément, je me demanderais toujours ce qu'il se passe dans la tête de Soderbergh.
Ok, ça lui arrive de faire des films expérimentaux à donner la nausée, des films commerciaux et leurs suites genre 'arnaque pour gros couillons', mais là, faire un film en N&B, je vois pas...
Le pépère doit vouloir se donner un genre, se la péter auprès des critiques du Télérama, en disant, oui, je fais des blockbusters à la c** ,
Et en plus je fais des films pour les types qui pensent que jouer aux échecs, regarder des films en noir et blanc, écouter de la musique classique et boire du vin, c'est "intellectuel", c'est "raffiné", c'est la classe, quoi.
Mais, non, Soderbergh nous rappelle qu'il ne faut aucun talent pour filmer Clooney et Blanchett se regarder le blanc des yeux pendant 4 heures, et se dire :
_ "Tu sais, la guerre..." [attente de 2 minutes, puis] _"Oui... je sais".
Le tout, en fumant des cigarettes pendant tout le film, pour combler les trous, parce qu'il faut bien qu'ils fassent quelque chose...
N'osons même pas aborder ces pseudo-intrigues de pseudo-espionnage, il faut dire que puisque le film étant d'un rare inintérêt, je n'ai rien compris au pourquoi il ont tué le secrétaire du savant, alors qu'il faisait tout pour le récupérer vivant jusqu'à présent.
Allez, bonne sieste à tous, et bon film!

Réalisateur inégal selon mon avis,Steven Soderbergh s'est attelé à la reconstitution d'un film de guerre avec les moyens de l'époque.En résulte une oeuvre stylisée,presque expérimentale.Noir et blanc,transparences,décors intérieurs et personnages stoiques;il rend hommage à une époque.Mais ce qui était charmant en 1960 est clairement désuet en 2007.Si au moins,le film était passionnant à suivre.Mais emberlificoté dans une intrigue à tiroirs,il noie son récit et ne passionne guère.Le couple d'amants maudits prend un peu trop la pose et ne dégage jamais de chaleur.On ne se sent pas concernés.Cate Blanchett et George Clooney apparaissent éteints.Etonnant pour des acteurs de cette qualité.Bref,un échec complet pour Soderbergh et pour les pauvres spectateurs.

Une plongée de Soderbergh dans les années 40 sous forme d’un hommage aux films noirs et aux mélos avec Bogart . La tentative est plutôt vaine et pour le coup on regrette vraiment le noir et blanc des Preminger, Siodmak ou Wilder. Les références sont nombreuses, la plus appuyée étant la scène finale carrément « pompée » sur celle de « Casablanca » où Bogart quitte Indgrid Bergman avant d’embarquer dans son bi-moteur. Bizarrement c’est l’intrigue plutôt bien ficelée autour d’une machination destinée à couvrir les méthodes peu glorieuses des américains pendant la seconde guerre mondiale qui retient l’attention. Globalement cela sonne faux et on se demande bien quelle mouche a piqué Steven Soderbergh.

Un film très long, très lourd, en noir et blanc, dans un Berlin en ruine juste après la capitulation des nazis.
Les personnages, plus ou moins traumatisés selon les horreurs qu'ils ont vécu, errent comme des fantômes dans la ville occupée.
Le degré zéro de l'action est proche, bon courage à ceux qui vont tenter de regarder ce navet en entier (personnellement, j'ai vu le début et la fin, plus quelques bouts entre les deux quand je ne dormais pas).

Film assez lent et le noir et blanc assome quelque peu. Néanmoins, l'intérêt pour cette partie de l'histoire et surtout Georges CLooney laisse une bonne impression de ce film!

J'ai plutôt aimé ce film. Les références au films noirs américains d'après-guerre sont plutôt amusantes. Les acteurs sont tous bons mais parfois un peu caricaturaux. Le film est bien documenté historiquement sur l'opération "overcast" et pose des questions morales intéressantes. On peut toutefois regretter l'intrigue confuse et assez difficle à suivre.

Tentative de reconstitution + ou - honnête - il y a des gens dans ce film qui mangent la bouche pleine; A quand donc 1 " Friends " période 43-45 flouté en noir et blanc ? - ou l'on croise un héros attendant de gagner l'argent qu'il mérite un peu en vain; doublé d'1 enquêteur il est vrai assez étrange: De plus, ce film est visiblement rempli d'épouses-soeurs et de ces conférenciers unilatéraux curieusement branchés en permanence.