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    L'Eclipse
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    4,0
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    51 critiques spectateurs

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    ocelot
    ocelot

    19 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2013
    Attention c'est du gros morceau. Du vrai cinéma d'auteur !
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2011
    L'Eclipse m'a fait un peu le même effet que Profession : Reporter. Je n'ai ressenti aucun plaisir immédiat à regarder ce film. J'ai trouvé ça intéressant d'y réfléchir après coup, de voir ce que le réalisateur avait voulu dire, d'apprécier la mise en scène (bon ok, ça c'est un plaisir immédiat) et le jeu des acteurs, mais par exemple chez Antonioni je préfère Blow-up où je trouve que finalement y a un plaisir direct, contrairement à l'Eclipse où là c'est assez redondant, et au final le film est intéressant à en parler ensuite mais il ne m'a pas non plus spécialement marqué.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 février 2009
    Réalisation soignée, bons acteurs... Une fois dit cela pas grand chose à rajouter. Si je me réfère au critique positive je dirai qu'Antonioni a sans doute atteint ses objectifs rendant du coup le film totalement rebutant.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    40 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Monica Vitti fantômatique dans les rues de Rome, Delon, beau comme un Dieu ennuyé, ennuyeux et désincarné, incommunicabilité omniprésente, un Antonioni éthéré et désenchanté, comme souvent, "L'Eclipse" est une petite mélodie sombre que rien ne viendra animer. 20 dernières secondes où seule la caméra parle, entre mélancolie et rien, d'une tristesse insoutenable.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2009
    Un film terriblement ancré dans son époque... Trop sans doute. A croire qu'à force de longs plans séquence, d'images volés ou provoquées, de silences et d'observations cinématographiques, Antonioni découvre l'horreur du monde moderne où l'amour, sentiment éphémère et inconstant peine à prendre toute sa dimension. Le monde va à sa perte et rien ne semble stopper l'inéluctable. Surtout pas l'homme. Bref, Antonioni verse dans le pessimisme et ses personnages déteignent. Le résultat est d'un ennui consternant malgré la qualité de l'interprétation, notamment d'un Delon plus animal que jamais.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2015
    Intello et radical, ce film majeur de Michelangelo Antonioni – et du cinéma du XXème siècle – est une véritable démonstration du talent du cinéaste italien. Formellement parlant tout d'abord. Chaque plan, minutieusement travaillé et parfaitement cadré, est d'une beauté saisissante. Autant les corps que la ville et son architecture sont magnifiquement retranscrits à l'écran. Sur le fond du propos ensuite. Antonioni capte de façon incroyablement visionnaire une société devenue obsédée par l'argent, et qui déjà commence à le créer de manière déconnectée de toute forme de réalité. Au détriment des hommes, des femmes, de l'amour, des utopies... Ici, les personnages sont terriblement seuls. Les 10 dernières minutes, sans aucun dialogue, sont absolument merveilleuses. Et que dire des superbes Monica Vitti et Alain Delon...
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2013
    Antonioni clôt magnifiquement bien sa trilogie avec "L'éclipse", une oeuvre qui bénéficie d'une réalisation et d'une mise en scène soignées. Les acteurs sont grandioses (Alain Delon et Monica Vitti en tête) et puis, il y a ce talent qu'a le maestro italien pour filmer les silences (Les 15 premières et 8 dernières minutes du film sont superbes) et les espaces extérieurs urbains, quasiment vides qui contrastent complètement avec les scènes tournées à la bourse.
    overlook2
    overlook2

    19 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2016
    Œuvre charnière, « L’Eclipse » marque la bascule du cinéma d’Antonioni dans une certaine forme d’abstraction. Cette transition se fait de manière progressive au cours du film, ce qui créé un léger déséquilibre, l’impression d’une forme qui se cherche encore. Mais aussi l’invitation à une magnifique exploration cinématographique. Le traitement narratif est, en effet, peu à peu abandonné au profit d’un geste cinématographique qui se concentre sur le motif plutôt que sur le récit. S’il n’atteint pas encore la puissance de « Blow up » ou de « Profession reporter », Antonioni s’approche ici d’un cinéma total, détaché des contingences narratives, qui reste aujourd’hui d’une modernité absolue. La longue séquence d’ouverture, exemplaire de cette transition, semble poursuivre le récit de « La Notte » (un couple en crise qui bute sur ses empêchements), mais prend vite la forme d’une expérience purement visuelle décomposant ce motif de la rupture amoureuse (opposition violente du noir et du blanc, décadrages qui racontent la distance qui s’instaure dans le couple, perte du point de vue de l’un au profit de l’autre). Le film s’ouvre ainsi très vite à une voie nouvelle, en accompagnant l’héroïne dans son errance et sa confrontation au monde moderne, dont le sens lui échappe et dont elle subit la violence. Cette voie sera celle des prochains films du cinéaste. Loin de répéter une réflexion sur l’incommutabilité, « L’Eclipse » s’ouvre au contraire sur un geste radical de créer une cosmogonie cinématographique autour des motifs de la béance métaphysique d’un monde vidé de toute spiritualité où l’homme est réifié par le consumérisme. De façon encore très explicite, Antonioni montre ici une Italie en plein essor économique, que le capitalisme sauvage bouleverse profondément. Les scènes à la bourse sont ainsi orchestrées comme des irruptions de violence venant bousculer l’ordonnance du récit : mise en scène nerveuse, voir chaotique, qui impose au film un nouveau tempo, parfaitement incarné dans le rythme bondissant du personnage d’Alain Delon. Antonioni dévoile ici tout le projet du film : montrer le passage d’un temps « moral » à un autre. D’un monde à l’ordonnance précise et aux valeurs immuables à un monde nouveau, celui du consumérisme, où l’immédiateté (des informations, des désirs, des pulsions) déconstruit le réel. Ces deux mondes s’incarnent à travers les deux personnages : un Delon parfait en jouisseur frénétique et finalement désincarné (qu’à-t-il à offrir d’autre que l’illusion du moment, aussi abstrait que les millions qu’il fait gagner puis perdre à ses clients ?) et une Monica Vitti rescapée du monde d’avant, celui de valeurs immuables (l’amour), irréductible à cet impératif consumérisme, qui n’a d’autre issue que de se mettre en vacance d’elle-même pour tenir encore un moment en équilibre devant le néant que promet ce monde capitaliste où tout s’égalise dans la consommation frénétique. Et Antonioni de pousser cette logique jusqu’au constat de réification final, avec ces dix dernières minutes vertigineuses où le monde semble brusquement déserté (même les protagonistes ont disparus, abandonnés dans leur quête d’unité impossible) et où les hommes sont réduits à des ombres inquiètes et fugaces. Cette séquence inoubliable marque à la fois le passage définitif vers l’abstraction d’Antonioni, mais aussi la bascule de son cinéma vers le politique. Un politique dont la force première est de se faire poétique. Bref, même si ce film de transition accuse quelques faiblesses (étirement inutile des séquences à la bourse, hésitation formelle de la deuxième partie, où le cinéaste semble tirer vers l’abstraction un récit encore marqué par la psychologie), il nous emmène dans une recherche passionnante qui va aboutir aux chefs d’œuvre à venir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    La beauté des images et le jeux des acteurs relèvent le niveau du scénario que j'ai trouvé clairement ennuyeux...Dommage, mais il y' a de bonnes choses à tirer de ce film tout de même.
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    22 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2011
    "L'éclipse" (1962) est un film esthétiquement sublime, très original dans sa construction, comme à l'habitude d'Antonioni, et qui met en scène deux acteurs formidables, à savoir Alain Delon, en pleine période de gloire (artistique) et Monica Vitti.
    Le rythme lent, les longs plans séquence, les ellipses narratives et la faible fréquence des dialogues soulignent un étirement du temps, qui devient angoissant à la fin, ces fameuses six dernières minutes de vide, d'impression de plénitude. Film à la fois romantique et pessimiste vis à vis de l'homme, vis à vis de la société de consommation. L'homme dans l'incapacité de vivre en société (scène de la Bourse, comme un ring), d'aimer (rupture de Vittoria et Ricardo, puis ennui de Vittoria avec Piero), de communiquer (longs silences)... Cinéaste de l'incommunicabilité, Antonioni est fidèle à son art. L'obsession de l'abstraction est toujours présente, par sa structure narrative, ses épisodes très élargis dans le temps, et les plans d'objets, de formes géométriques, abstraites.
    Puis pour ce qui est du titre, le film est apparemment marqué par les contrastes entre le noir et le blanc, d'avantage prononcé lors de la dernière séquence. L'éclipse c'est aussi une rupture, une disparition... Celle de Vittoria, pour Ricardo puis pour Piero. Vittoria, personnage lunatique, comme incarnation de la lune qui s'éloigne du soleil, l'homme passionné (c'est mon interprétation en tout cas...)... Antonioni livre finalement un film intelligent, cérébral mais aussi très beau, d'une esthétique époustouflante, toujours filmée et montée avec brio.
    Backpacker
    Backpacker

    53 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 août 2007
    Même magnifié par la présence de la lumineuse Monica Vitti et la prestance d'Alain Delon et Francisco Rabal, le bel esthétisme de cette oeuvre d'Antonioni peine à nous passionner tant l'ensemble se révèle rapidement ennuyeux et longuet. Michelangelo Antonioni échoue là où il avait brillamment réussi dans "L'avventura" : passionner son spectateur du début à la fin... Cela dit, "L'éclipse" demeure un bon film mais de loin pas le plus mémorable du réalisateur...
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2016
    J'ai eu le même problème qu'avec Blow Up, j'ai trouvé les acteurs très bons, la réalisation et la photographie bonne mais qu'est-ce que je me suis ennuyé! J'ai dû avancé plusieurs fois le film tellement je m'ennuyais. C'est dommage car comme toujours, Antonioni montre une fois de plus son talent
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Les acteurs sont magnifiques mais l'histoire est d'un ennui. Michelangelo Antonioni a voulu nous montrer l'incommunicabilité au sein de la bourgeoisie, certes cela est louable de sa part mais il aurait pu éviter d'ennuyer le spectateur.
    Léo M.
    Léo M.

    17 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2019
    Un très beau film sur le drame d'un amour impossible, dans un pays en pleine effervescence, où les objets les monuments et les lieux semblent bien pus vivants que les personnages et leurs destins.

    Delon en jeune chien fou capitaliste , Monica Vitti en héroine romantique a la Flaubert, Antonioni en maitre d’œuvre qui choisit de filmer le désespoir des riches oisifs et qui plongent dans les passions humaines avec fougue mais sans y investir leur âme.

    A voir et revoir , a analyser, a discuter.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2008
    Long-métrage surtout fondé sur les obsessions habituelles ( Et donc totalement scindé en 2 du point de vue de la narration ; quitte à lasser … ) du réalisateur, et enfin quasi documentaire et nous informant sur les déboires & les amours de jeunes appartenant à la classe moyenne-supérieure ; dont quelques jeunes premiers un peu lisses & un peu trop présents pressés apparemment d’étiquetter - à leurs risques & périls - sinon évidemment d’ignorer volontairement cette dynamique de la société ; ainsi que bien sûr son développement technologique effectivement toujours en train et fidèle à la dernière scène ainsi qu’ au charisme étrange de M.Vitti ; de toute façon principal intérêt de l’ un de ces essais premiers d’Antonioni. Ne ratons pas cette scène de l’homme-soûl cambrioleur et bien sûr celle du survol de Rome ...
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