Un polar qui repose quasiment exclusivement sur la présence de Lino Ventura en vieux flic fatigué. L’écriture de son rôle est soignée et il lui rend bien honneur. En revanche je n’ai pas été convaincu par l’ensemble de la direction d’acteur. Marlène Jobert semble jouer vraiment faux et nombre de seconds rôles ont des attitudes vraiment pas naturelles. En dehors de cela l’enquête se laisse suivre et le film laisse une impression de mélancolie et de fatalité qui lui convient très bien.
Placardisé pour avoir contré les plans d’un grand avocat, un commissaire adjoint se retrouve en train de faire les cent pas dans un poste de quartier. Quand on lui confie une jeune enquêtrice, c’est pour faire l’impossible : retrouver en cinq jours un témoin capital qui pendant cinq ans est resté introuvable. Lino Ventura et Marlène Jobert (dont le jeu me fait beaucoup penser à Sarah Giraudeau ) le couple fonctionne plutôt bien dans une enquête que José Giovanni conduit de la même manière que les policiers. Ça traine un peu, ça hoquette sur un montage plutôt sec, mais au final le compte y est et il y a même du sang italien sur le générique de fin. Suspense dramatique à fond ! AVIS BONUS Présentation du film par Julien Comelli - Un regard très éclairé et une très belle rencontre avec Zazie Giovanni par Julien Comelli L’épouse du réalisateur raconte quasiment toute sa vie de cinéma . Sans oublier les actualités d'époques, les réclames publicitaires, les photos du film … Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un bon film policier aux racines carrées, faisant admirablement fonctionner son intrigue en jeu de piste, et bien servi par le duo joliment distordu du massif Lino Ventura et de la frêle Marlène Jobert (les seconds rôles étant un peu ternes en comparaison). A la réalisation, José Giovanni livre un produit de bonne facture, à la fois nerveux et désabusé, assez coutumier de son travail des années 70 et d'un certain cinéma français qui s'y entendait dans le registre du polar. Le film s'avère d'un réalisme prenant, sans surenchère ou artifice.
Un film plutôt désabusé sur le fonctionnement de la police ; son intérêt principal, outre un Lino ventura un peu à contre emploi et une Marlène Jobert pétillante et naïve, réside aujourd'hui dans cette ambiance parisienne du début des années 70. Sinon, la recherche minutieuse de ce témuon crucial dans une affaire de meurtre par un truand finit par paraître fastidieuse
Un film noir de polar dans les année 70 est basé sur le roman de Joseph Harrington de 1965 , le film est assez fidèle au roman , interprétation de lino Ventura est toujours impeccable comme d'habitude , quand a la réalisation es plutôt bonne , de qualité et des bon plan de vue c'est bien jouer, par contre les figurants qui tombe avant même d'être toucher, d'autre qui en font des tonnes avant de tomber et d'autre qui sont la bourre nuisent vraiment à la qualité du film . Un film de 1h50 mais qui passe comme un film de 1h30 ce n'est pas très long . Marlène jobert donne la réplique à l'immense Lino Ventura et le duo fonctionne très bien mais Marlène jobert est même bien dans se rôle et apporte réellement quelque chose en plus dans ce film.
résumer : Marceau, policier efficace et rude, ne connaît que son métier. Commissaire adjoint à la brigade criminelle de Paris, il est muté dans un commissariat de quartier suite à l’arrestation d’un chauffard ivre, fils d’un grand avocat. On lui assigne une jeune assistante, Jeanne, qui a résolu de se vouer au social et qui croit dans le but réformateur de la Police. Un jour Marceau et Jeanne sont chargés de retrouver un certain Martin dont le témoignage dans une affaire criminelle est primordial pour détruire l’alibi de l’accusé, un caïd de la place. Marceau a vite compris qu’on leur a confié là une tâche impossible…
Un film un peu sombre et sordide mais avec un duo d'acteur qui n'est pas anodin. Le film fait vieillot cependant un style policier assez original et rendu original par les deux principaux acteurs.
Un très bon film assez different de ce qui se faisait à l epoque . Aujourd'hui c est certes un peu daté mais les interprètes sont bons Ventura et Jobert en tête. Giovanni en bon artisan du cinéma populaire a fait du bon travail simple et qui va droit au but . Le scénario est assez intéressant et totalement à part pour un polar . Le grand plus une musique inoubliable de François de Roubaix.
Le scénario est nul, Marlène Jobert est nulle, les seconds rôles sont nuls, la gamine est nulle (ou mal doublée), Martin est nul, les situations sont nulles, la morale est nulle (la méchante police cynique prête à tout pour faire condamner un type sans considération pour les témoins). De plus, ce film est une insulte aux femmes qui, bien sûr ne comprennent rien et sont tout juste bonnes à porter des robes courtes et à mettre des talons pour marcher dans la boue. Pathétique.
Ce film n'a pas vieilli et on peut encore le regarder avec plaisir. Le regarder et l'écouter, tellement la musique de François de Roubaix, angoissante et prenante fait partie de l'histoire.
Histoire banale, somme toute, celle d'un témoin gênant que des gangsters vont tout faire pour éliminer. Elle serait banale s'il n'y avait pas la méthode qui constitue la trame même de l'histoire. Ventura, tel un chien de chasse, ne lâche rien et on y croit. Marlène Jobert joue l'ingénue qui finira par comprendre la fatalité de son rôle ambivalent et on y croit... Son dépit résume bien le texte que l'on peut lire à la fin du film « ...car la vie est un bien perdu quand on n'a pas vécu comme on l'aurait voulu » et qui pourtant concerne bien plus le personnage joué par Lino Ventura
José Giovanni montre, démontre et dénonce avec en prime la découverte d'un Paris assez peu connu. Une sorte de road-movie à l'intérieur du périphérique et qui dépaysera tout de même les plus parisiens d'entre nous. Un grand film...
Les désillusions d’une apprentie policière (Marlène Jobert excellente). Bien dirigé et bien construit, bien interprété quoique les acteurs en fassent parfois un peu trop, scénario robuste quoique gentiment démodé, la fin est bouleversante.
Un film qui sert d’abord à dénoncer certaines pratiques policières. Le constat est pour le moins sévère. Lino Ventura et Marlène Jobert sont très bons dans leurs rôles respectifs, chacun dans leur registre. Même si leur tandem fonctionne plutôt bien, sensibilité et psychologie contre méthode à l’ancienne, on ne peut par contre que regretter le manque de crédibilité d’une telle association.
Le fillm de José Giovanni séduit par sa simplicité, sa limpidité et, d'une certaine façon, son classicisme. C'est un polar à la française, c'est-à-dire attaché à des portraits vrais, populaires; et ce qui en fait un des films les plus réussis de José Giovanni, c'est précisément que les personnages, une fois n'est pas coutume de la part du cinéaste, sont épargnés par les stéréotypes. Lino Ventura incarne un flic de la criminelle aux brillants états de service qui se voit lâchement rétrogradé après qu'il a arrêté le fils d'un notable influent. Dans son petit commissariat parisien, on lui confie un travail impossible : retrouver un témoin capital pour un procès à venir. C'est le début d'une course-poursuite compliquée, d'un travail d'investigation minutieux et aléatoire au côté de son adjointe idéaliste. Le couple contrasté Ventura-Marlène Jobert fonctionne avec efficacité et charme, et constitue moins un duo héroique ou redresseur de tort qu'un couple de fonctionnaires ordinaires confrontés aux réalités policières. C'est en tout cas l'impression qui prévaut au regard des nombreuses auditions de témoins (des non-professionnels pour la plupart, dont l'utilisation renforce le réalisme du récit). Mais, au bout du compte, spoiler: cette traque haletante d'un témoin sans visage et de sa petite fille n'est-elle pas symbolique? peut-être peut-on voir, à travers la silhouette blanche et gracieuse de la fillette entrevue, le souci de vérité et de justice qui anime l'action résolue des personnages de Jobert et Ventura.
Lino Ventura en homme juste et courageux malmené par la hiérarchie, Marlène Jobert en potiche souriante et Michel Constantin en voyou violent: que du convenu, pour une mise en scène sans relief et un scénario qui s'étire. Seule la musique sauve de l'ennui....