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    Contre-Enquête
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    3,4
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    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    On retrouve vraiment la très grande majorité des thèmes chers à Lumet dans ce film. On y voit un individu complètement cerné par une grosse institution (celle de la police) ; on y parle de la famille - l'ombre du père du personnage principal plane pendant toute l'oeuvre - on y voit une certaine tendresse pour tous les à-côtés du système, le tout sous fond d'injustices sociales et d'échec du melting pot américain.

    Sur le papier, rien de nouveau au soleil. Un film sur la corruption dans la police. Lumet a d'ailleurs l'intelligence de nous expliquer dès la première scène du film qu'il n y aura pas de doute sur la culpabilité du personnage de Nick Nolte. Apparait ensuite le personnage Timothy Hutton, auquel le spectateur va pouvoir s'identifier : il va aller de désillusions en désillusions sur le monde de la police. Sauf que là où ça aurait pu être un peu naïf, c'est qu'on va par la suite apprendre que le personnage est lui même à moitié pourri par moment : il a déjà fait preuve d'actes de racisme ; il a déjà fermé les yeux sur des affaires de policiers ripoux dans son passé... et malgré tout Lumet ne condamne pas son personnage, il est juste là pour illustrer son message qui est de comment l'individu peut-il parvenir à vivre tant bien que mal dans un monde aussi corrompu et pourri que celui qu'il décrit.

    Dans ce film on voit aussi tout l'intérêt que porte Lumet pour les à côté du système. Les latinos, les junkies, les homos, les blacks, tous ceux qui ne sont pas des WASP, il les filme avec une certaine tendresse je trouve.
    Mais c'est aussi pour mieux montrer l'échec criant du melting pot américain. Que ça soit de façon spatiale (on le voit bien lorsqu'on explore les quartiers de New York) ou "hiérarchique" (tous les postes à pouvoirs sont occupés par des blancs), Lumet ne cesse de souligner que le melting pot a échoué, et les injures racistes fréquentes dans le film ne feront que souligner cet effet.

    En fait je trouve que Contre-enquête vraiment intéressant dans son rapport à la place de l'Homme dans des choses qui le dépassent et dont parfois il ne parvient plus à s'extraire. Les personnages de Nolte et de Hutton sont les mêmes au final sur le papier : deux bons flics, tous les deux qui se réclament un peu "l'héritier" du père d'Hutton (il aurait été déçu par toi, non mon père m'aimait etc etc... cf les dialogues du film) sauf que les choix qu'ils ont fait ont été complètement opposés. Nolte s'est engagé dans une spirale dont il ne parviendra plus jamais à sortir. Hutton aurait largement pu s'engager là dedans, il était déjà à moitié raciste, il avait fermé les yeux sur un flic ripoux... mais malgré tout il parvient à garder le cap tant bien que mal. Et cette détermination courageuse a quelque chose d'assez touchant qui parcourt tout le film et qui donne au film de Lumet, pourtant très pessimiste, une sorte de léger optimisme, loin d'être naïf et candide - surtout quand on voit la fin du film où au final rien n'est résolu - mais qui permet de faire exister des individus dignes dans une société en perdition.
    bsalvert
    bsalvert

    319 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 février 2013
    Le film se regarde, Nick Nolte est prenant.
    PLV : il ne restera par dans votre mémoire mais vous fera passer le temps.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2020
    Polar traitant de la corruption et de la violence au sein de la police New-yorkaise, Contre Enquête, est un film coup de poing porté la terrifiante interprétation de Nick Nolte.Toutefois, le film est un peu trop long, et l'histoire parfois trop tordue.
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2020
    Un pur polar de la belle époque, écrit et dirigé de main de maitre par Sidney Lumet. Après un démarrage assez lent, ce film de plus de deux heures, nous propose un Thriller classique et assez violent. Il dénonce la corruption de l'administration new-yorkaise des années 90. Le réalisateur nous plonge dans un melting-pot de personnages : le racisme des White Anglo-Saxon Protestant, les gangs ritals ou portoricains et le premier flic black à la PJ de NYC.
    Au casting, outre la belle présence d'Armand Assante dans la peau de Bobby Texador, on appréciera la prestation d'acteur de Nick Nolte, excellent dans un rôle délicat.
    Même s'il n'a pas la classe des cultissimes "Serpico" en 73 ou " Un après-midi de chien" en 75, "Contre-Enquête" reste un film tout a fait honorable.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 décembre 2014
    Le film s'étire trop en longueur et s'épuise dans une multiplication de personnages et d'histoires parallèles mal maîtrisées. Si Nick Nolte fait le boulot, Timothy Hutton est quasi transparent. L'absence totale de rythme et de tension font qu'on a tendance à bâiller aux corneilles et à perdre le fil. C'est bien dommage car le scénario présentait un certain intérêt.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2016
    Bizarrement « Contre Enquête » est un film relativement méconnu de la filmographie foisonnante et passionnante de Sidney Lumet. Il s’agit pourtant de l’une de ses productions les plus maîtrisées dont il a pris le soin d’écrire lui-même le scénario, chose qu’il fit en de très rares occasions (« Le prince de New York » et « Jugez-moi coupable « ). On retrouve bien sûr tous les thèmes chers à Lumet comme la confrontation de l’individu aux institutions régaliennes que sont la justice et la police. A l’aide d’un incipit très rythmé et signifiant, Lumet nous place tout de suite face aux dilemmes qui vont assaillir le jeune juge Francis Reilly (Timothy Hutton) nouvellement en charge auprès du disctrict attorney de New York. Classer rapidement une bavure que tout le monde veut oublier ou au contraire enquêter pour savoir si oui ou non le lieutenant Mike Brennan (Nick Nolte), flic aux méthodes expéditives a tué un dealer en légitime défense, telle est la douloureuse alternative qui l'attend dès sa prise de fonctions . Ce point de départ, d’autant plus simple que Lumet nous a donné clef de l'intrigue dès l’entame du film, permet au réalisateur d’entrer de plain pied dans les imbrications qui fatalement mêlent gendarmes et voleurs au cœur des grandes mégapoles. Le jeune juge, passé par la case flic de terrain et fils lui-même d’un flic mort au combat, devra dépasser la figure tutélaire que tente d’emblée de lui imposer Brennan qui a bien connu Reilly Sr, en se référant continuellement à leur sens commun du devoir appuyé sur des méthodes musclées jugées indispensables pour imposer le respect dans une jungle où les communautés sont en affrontement permanent. Lumet est dès lors comme un poisson dans l’eau, oeuvrant dans des milieux dont il a maint fois décrit les us et les coutumes. Les scènes brillantes s’alignent en file indienne notamment une confrontation des témoins où Lumet fait exploser en deux temps et trois mouvements le fameux melting pot new yorkais qui s’avère n’être que la juxtaposition de communautés qui au mieux s’ignorent quand elles ne s’entretuent pas. Lumet dont on sait qu'il pensait que le cinéma avait aussi quelque chose à voir avec l’éveil des consciences, élève rapidement le conflit racial, mal endémique de l'Amérique, au même niveau que l’enquête policière qui reste malgré tout solidement vertébrée. Reilly présenté dans un premier temps comme une sorte de chevalier blanc n’échappera pas au conflit racial permettant ainsi à Lumet de montrer que ce méchant virus s'est partout diffusé. Ayant retrouvé par le biais de l’enquête son ancienne fiancée, il n'aura de cesse de la reconquérir en tentant de lui faire oublier sa réaction de rejet le jour où il avait découvert que le père de celle-ci était noir. Comme le souligne Jean-Baptiste Thoret, Lumet fait de cette faute à expier le point aveugle du film, symbolisant à travers Reilly la culpabilité de toute l'Amérique vis à vis de ses minorités jamais réellement acceptées malgré tout un train de lois réformatrices depuis les années 1950. spoiler: Lesté de ce fardeau, Reilly comme souvent dans les films du réalisateur se fera rattraper par le système et découvrira effondré - formidable scène au commissariat en présence de son ancien professeur - que peut-être son mentor (Lee Richardson) l'a placé là pour profiter de sa candeur afin de classer une affaire à trop grandes répercussions politique
    s. On est donc en face d'un des films les plus amers de Lumet qui après plus de 30 ans à exposer sur l'écran les contradictions des institutions de son pays, constate que les choses n'ont pas beaucoup évolué. Mais au-delà des thèmes débattus, l'aspect formel de "Q & A" est aussi très réussi. On pourra admirer le remarquable travail d'Andrzej Bartkowiak fidèle collaborateur de Lumet à la photographie qui livre des images sublimes du New York nocturne ainsi que la direction d'acteurs au cordeau du réalisateur. A ce sujet il faut revenir sur la formidable prestation de Nick Nolte proprement hallucinant avec sa bedaine débordant de son immense carcasse en flic corrompu dont la violence incontrôlée cache mal l'homosexualité refoulée. On peut donc classer "Contre enquête" parmi les plus grands films d'un réalisateur qui n'est toujours pas évalué à la hauteur de son immense talent
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2013
    Il y a eu Serpico, le flic gentil qui refusait la corruption, voici Mike Brennan, son versant opposé. Brennan est un flic de New York qui a une réputation solide mais qui résout ses affaires de manière expéditive, se finissant souvent par la mort du suspect appréhendé. Raciste, brutal, homophobe, violent et pourri, voilà ce qu'est Brennan, voilà les armes qu'il se donne pour nettoyer les rues et faire son devoir. Seulement, le voilà qui a tué un homme de trop et le jeune juge qui s'occupe de l'affaire remonte jusqu'à des affaires louches. Sidney Lumet, parfaitement à l'aise avec les intrigues policières new-yorkaises, nous livre encore une fois un constat amer : les institutions sont corrompues, font tomber les gens quand ça les arrange et étouffent des affaires quand elles le veulent. Le propos du film est clair et efficace et la mise en scène du réalisateur l'est également. Avec ce polar sombre et presque déprimant, Lumet signe une nouvelle fois un grand film qui pour l'occasion bénéficie de la présence de Nick Nolte, qui compose de manière aussi inquiétante qu'habitée son rôle de flic pourri.
    Oriwa
    Oriwa

    54 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2014
    L'incorruptible est-il forcément le c** ? Un polar prenant bien qu'un peu longuet. Ma découverte approfondie de Timothy Hutton continue... et j'en suis ravie !
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 septembre 2014
    Sidney Lumet est un grand réalisateur mais avec Contre Enquête dont il a aussi écrit le scénario il rate son coup. Le film est ennuyeux car l'intrigue traîne en longueur et ne décolle jamais et Nick Nolte pourtant bon acteur en fait un peu trop dans son personnage de flic corrompu jusqu'à la moelle. Si vous n'avez jamais vu un film de Sidney Lumet évitez de commencer par Contre Enquête.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2017
    Un scénario (trop) classique : flic ripoux contre juge intègre version US. Film donc sur la corruption dans la police new-yorkaise, une intrigue compliquée, avec comme cerise sur le gâteau, la nouvelle femme du gangster est l'ancienne maîtresse du juge. La romance est plutôt banale avec des dialogues longuets, une fin qui frise le roman photo. Certes c'est bien réalisé, les moments violents sont brefs, les acteurs sont bons, il existe néanmoins des longueurs et des clichés trop vus dans les films de gangsters.
    Léa H.
    Léa H.

    30 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2014
    Un polar impeccablement mis en scène par le grand Sydney Lumet, autour de sa thématique préférée : comment ne pas se corrompre dans une société qui navigue en permanence dans les zones grises ? Comment rester fidèle à soi-même et comment vivre avec ses inévitables compromis ? Solidement interprété et subtilement réalisé, c’est l’un des meilleurs films de son auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Film très impressionnant, Sydnet Lumet est à son meilleur quand il explore la corruption de la police comme dans ses précédents succès (Serpico, Le prince de New York); Timothy Hutton est excellent.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Le film policier par excellence, d’une histoire faussement classique à une interprétation dirigée de main de maître par un réalisateur qui sait conduire son petit monde. Et Nick Nolte en flic ripou, ça vous donne envie de le claquer. Il n’y a quasiment rien à jeter dans cette trilogie new-yorkaise complétée par « Serpico » et « Le prince de New-York ». Du très grand Lumet.
    Dans les bonus, Jean-Baptiste Thoret, critique et historien , survole avec maestria la carrière du réalisateur .
    Pour en savoir plus
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2018
    Incroyable et passionnant polar signé par l'un des maîtres, le grand S. Lumet. Nanti d'un solide casting, le cinéaste dépeint une Amérique malade, un New York loin des clichés de la ville du grand mélange (tout le monde se côtoie, travaille ensemble mais chacun reste dans sa communauté au final, dans son rôle et ses préjugés) et surtout, dépeint une police malade, piégée entre son rôle de gardien moral et son incapacité à demeurer "clean". Dans le rôle du chevalier blanc qui va ouvrir les yeux, T. Hutton est excellent, tout comme A. Assante en mafieux classieux, mais malgré tout, ils sont un peu effacés par le charisme et l'intensité de l'interprétation d'un N. Nolte en état de grâce. Le plan où il comprend que Reilly est son adversaire, avec son visage qui passe par de multiples expressions, subtiles, est juste un des plus fort du film, et probablement de toute sa carrière. Le reste, c'est un scénario d'une grande densité, d'une grande ampleur, brassant de multiples thèmes, enchaînant les rebondissements au gré d'une intrigue qui devient peu à peu tentaculaire. Et puis que dire du final, d'une grande puissance et qui provoque un sentiment de vertige chez le spectateur via une réplique succincte mais terrible. Un grand film policier, porté par des acteurs incroyables (avec dans les 2nds rôles L. Guzman et C.S Dutton, tous les deux parfaits), au service de personnages forts, le tout devant la caméra experte de Lumet, qui signe une mise en scène impressionnante. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Plongée dans la corruption policière et judiciaire de NY. Un polar violent mais peu captivant qui multiplie les personnages et les histoires parallèles. Si Nick Nolte s'en sort pas mal en flic ripou, Timothy Hutton manque clairement de charisme.
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