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    Freaks
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2015
    On ne peut pas s'empêcher de relier ce film à la nouvelle d'Oscar Wilde "l'anniversaire de l'infante" où une princesse se joue d'un nain. Car il s'agit bien d'un drame ici au milieu d'une parade "monstrueuse". L'histoire est machiavélique car cette Cléopâtre est cruelle et diabolique. Les "monstres" ne se sont pas seulement des bêtes de foire, mais des acteurs de l'injustice et en cela, le réalisateur créée une scène assez terrifiante lors de la vengeance.
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2024
    Une fable malaisante mais touchante et intemporelle qui dénonce à travers le prisme de la différence, la cruauté humaine.
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2021
    Un film à la fois beau et atroce, foudroyant, fascinant, intemporel. Le jeu des acteurs est vraiment excellent, l'ambiance est géniale. Freaks marque les esprits, c'est un film dont on se souvient pour toujours. J'adore le revoir de temps en temps. Tous les cinéphiles doivent le voir !
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2024
    Dénuée de manichéisme, cette fable cruelle manifeste l'étendue de la monstruosité humaine, tant physiquement que moralement alors que les personnages sont menés par leur ambition, leur aveuglement ou leur besoin d'amour. Baigné de cynisme et d'ironie, le récit ne laisse flotter qu'une légère brise d'espoir dans l'absolution d'une tendresse pure et une entraide pacifique (lors d'une ultime séquence ajoutée à la demande du studio). Violent, éprouvant, terrible.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2012
    Un classique étonnant, passionnant et réellement dérangeant, mais qui n'exploite qu'à moitié son thème et son scénario à cause de sa durée excessivement courte.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2016
    S'il ne s'agit pas du 1er film d'horreur à proprement parlé, il en constitue toutefois une source d'inspiration et un véritable musée des étrangetés qui provoquent parfois une certaine répulsion chez le spectateur. En nous narrant cette histoire tragique, très shakespearienne, habité par le sexe, l'argent et le mensonge, T. Browning nous prend aux tripes et nous montrent l'autre facette de la laideur, la laideur morale, bien plus répugnante que les difformités dont souffrent les "héros". Court mais intense, le film captive, répugne, émeut, intrigue et nous touche au plus profond de nos cœurs, certaines images étant indélébiles. C'est parfois dur mais c'est une oeuvre maîtresse du cinéma, un classique absolu qui a inspiré bon nombre de cinéastes (D. Lynch et T. Burton en tête). D'autres critiques sur
    Shawn777
    Shawn777

    457 abonnés 3 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2023
    Ce film culte, réalisé par Tod Browning et sorti en 1932, a bien mérité son statut ! En effet, ce n'est que maintenant que je découvre ce classique du "film d'horreur", qui en fait en réalité plus un drame social qu'autre chose, que je pensais être d'ailleurs plus dérangeant que ça. En effet, au vu de la popularité du film, je me suis dit que le réalisateur allait tout faire pour mettre en scène de manière très perturbante ses "montres de foire". Mais finalement, alors c'est très bateau ce que je vais dire, mais le plus dérangeant de tous ces personnages est Cléo, la femme "normale" qui se moque allégrement de ses comparses. Car le thème du film n'est pas vraiment de faire un film d'horreur avec des handicapés physiques mais de placer l'horreur au niveau de leur condition et notamment vis-à-vis du regard des autres. Chose que l'on ressent énormément au début du film lorsqu'ils sont confrontés à des personnes qui les chassent de tel ou tel endroit et puis ensuite lorsqu'ils sont moqués par Cléo. Car le film tente, en dehors de ça, de nous faire vivre leur vie de cirque au travers divers dramas, diverses histoires d'amour qui sont d'ailleurs très bien faites car elles ne sont pas différentes de celles des personnes dites normales. Ici, encore une fois, le monstre, c'est Cléo qui rend réellement le film dérangeant en pointant du doigt les difformités des uns et des autres et notamment la petite taille de Hans, son "amant" dont elle use la fortune. Nous avons également la scène finale sous la pluie qui reste quant à elle inquiétante, malgré toutes ces années, tant elle est bien mise en scène. "Freaks" est donc finalement un très beau film qui ne fait peur que de par la discrimination que peuvent subir ce genre de personnes (d'autant plus flagrant à l'époque avec la montée du nazisme).
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2014
    Une éternité que je devais voir ce grand classique du cinéma des années 30, "Freaks" réalisé par Tod Browning est resté culte à travers les décennies en inspirant beaucoup de films du genre comme le plus célèbre, "Elephant Man" de David Lynch pour ses thématiques quasi similaires de la morphologie et de la cruauté humaine.

    L'action se déroule dans un cirque en tournée à travers l'Europe, Hans un lilliputien fiancée à Frieda, naine elle aussi, tombe amoureux de la grande et charmante trapéziste Cléopâtre. Commençant par un jeu de séduction amusant cette dernière va découvrir que Hans cache en fait une fortune et elle va décider avec son amant Hercule, le monsieur muscle de la troupe, d'élaborer un plan machiavélique pour acquérir son argent.
    Un film vraiment étonnant, redoutablement bien écrit et réalisé, il séduit dès les premiers minutes grâce à l'introduction d'un mystère, celle de cette femme hors champ apparemment monstrueuse à l'histoire rocambolesque, le maître de cérémonie de la parade va instaurer un flashback pour nous narrer la suite d'événements qui ont donné lieu à cet acte.
    Le casting est majoritairement composé de monstres de foire, du cul-de-jatte aux siamoises en passant par la femme à barbe, l'univers se veux dérangeant donnant une dimension fantastique au récit, il y dépeint l'affligeante nature humaine de ces personnes "normalement constituées", au final ce sont eux les monstres, qui par leur cruauté malsaine finiront par payer le prix cher.
    La cupidité de Cléopâtre et Hercule est juste diabolique, profiter de l'ignorance candide et enamourée de ce pauvre Hans, petite bouille attendrissante, on est obligé d'être en empathie, leur malfaisance fait froid dans le dos, mais au fur et à mesure que le film avance on sent pointer la vendetta, elle est annoncée, et cette saloperie de blonde va prendre chère !
    Le final est un peu what-the-fuckesque mais colle parfaitement à l'ambiance prédominante, ça m'a carrément rappelé le genre de trame d'un épisode des "Contes de la Crypte" série que j'affectionne particulièrement, avec ces différentes notions : le bizarre, le désir, la trahison, la vénalité, la vengeance, l'horreur.

    "Freaks" m'a vraiment beaucoup plu, un film qui mérite amplement son statut d'œuvre culte, passionnant, bien écrit, bien interprété, avec un univers singulier et une intrigue admirablement bien construite.
    Ti Nou
    Ti Nou

    405 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2017
    Des handicapés, considérés comme des monstres, sont exposés comme des bêtes de foire. L’un d’eux va croire à une relation possible avec une magnifique blonde valide. Mais la monstruosité n’est pas apparence et se situe ailleurs.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    217 abonnés 2 855 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    Hier soir j'ai regardé ce film culte pour la quatrième fois au moins car j'ai voulu le faire découvrir à me belle fille & son chéri, qui ont vingt ans, et ne l'ont évidemment jamais vu et je suis très contente d'avoir vécu ça avec eux ! Car il faut avouer que ce film, même 90 ans après, a toujours le même effet choc sur les gens ! Entre les 'freaks' qui ne laissent pas indifférents et l'histoire, cruelle & triste, nous avons passé une soirée spéciale mais forte en émotions ! Merci Mr Browning d'avoir laissé une telle trace dans l'histoire du cinéma ! Et vive les monsters et les freaks... sans eux le monde serait moins beau !
    Vinz1
    Vinz1

    122 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    Tourné avec de vraies personnes, ce qui renforce son côté vériste, l'œuvre de Browning, qui a toujours été très porté sur le spectacle des corps mutilés (cf. "L’inconnu"), constitue une formidable leçon de tolérance vis-à-vis des gens dits "différents" dont la vie de tous les jours est finalement rarement montrée à l’écran, à part dans certains documentaires voyeuristes et autres émissions racoleuses. Nombre de réalisateurs devraient alors, au lieu d’essayer « de choquer le bourgeois » par un étalage d’images horribles sans autre intention que celle de révulser, s’en inspirer afin de donner au cinéma des films de la trempe de "Freaks", sous-titré en français « La monstrueuse parade », qui lui, dispensait un vrai message !
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    77 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2019
    Lorsque la MGM s'est rendu compte du succès du cinéma fantastique et du quasi-monopole de la Universal dans ce domaine (Frankenstein, Dracula), elle a souhaité frapper un grand coup et faire le film le plus effrayant jamais réalisé jusque là.

    Et là où le scénariste a été fort, c'est qu'il n'a pas cherché à inventer un nouveau monstre mais a utilisé ce qui existait déjà, ceux qui étaient considérés comme des monstres à cette époque.

    Cependant, ce serait une erreur de considérer que "Freaks, la Monstrueuse Parade" est un freak show cinématographique. On en est loin.

    On en est très loin même parce que les "monstres" sont plus humains que les "valides" dans cette oeuvre. Tod Browning, le réalisateur, qui possédait lui même un cirque, les a magnifiés, en a fait des êtres débrouillards, solidaires, remplis de belles valeurs et d'une humanité à fleur de peau.

    Un homme tronc ? On montre qu'il est capable d'allumer seul une cigarette, sans l'aide de personne.
    Des soeurs siamoises ? On montre qu'elles ont beaucoup d'autodérision sur leur situation et qu'elles sont capables d'aimer et d'épouser des hommes différents. D'ailleurs, l'histoire vraie de ces soeurs est d'une grande tristesse mais, en tout état de cause, elles ont connu plusieurs hommes.

    Les seuls vrais monstres, ce sont ceux qui se moquent d'eux, ceux qui se montrent cruels, ceux qui ne les voient qu'au travers de leurs difformités. En cela, il inspirera des années après David Lynch pour son "Elephant Man", autre manifeste pour une meilleure acceptation des gens "différents".

    On a donc un film de 1932 très osé pour l'époque dans sa thématique et dans son message. Celui-ci est magnifié par le talent du réalisateur qui utilise la lumière d'une manière telle que certains plans, forcément en noir et blanc, sont saisissants de contrastes et d'une grande beauté.

    Cependant, si l'on veut être totalement juste, il faut pointer le fait que le film réserve peu de surprises. La trame est classique et relativement prévisible. D'ailleurs, il manque parfois un peu de rythme.

    Mais ce sont des défauts que l'on oublie bien vite face à cette oeuvre si importante pour l'histoire du cinéma.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2020
    Le commencement.
    Ce film a une histoire intéressante. A la base, ce n’est qu’un film d’exploitation. Il faut comprendre par là qu’il répondait avant tout à une logique commerciale. Les monstres sont dans la tendance (Dracula, le monstre de Frankenstein) et il faut battre le fer tant qu’il est chaud. Ainsi est né Freaks. Comme un film d’épouvante donc. Pas loin d’un siècle plus tard, on peut mesurer l’effet qu’a eu ce petit film. Hans est une personne de petite taille. Il vit dans un cirque avec d’autres personnes au physique extraordinaire. Il est diablement attiré par la trapéziste de la troupe, grande et belle comme une héroïne de cinéma. Mais celle-ci ne fera que se jouer de sa naïveté, jusqu’à le mettre en danger. Les autres de la bande ne vont pas apprécier cette attitude. De prime abord, on est frappé par l’ambiance très étrange du film. Car les personnages hors norme que l’on voit à l’écran sont joués par des acteurs eux-même hors norme. Au départ, il y a le doute, puis la certitude qu’on ne nous ment pas. Bien sûr, ces « monstres » vont se révéler plus humains que leurs bourreaux. C’est la beauté intérieure que Browning tente de mettre en avant. Ce thème, on le retrouvera souvent plus tard, systématiquement associé au travail de Browning. On citera surtout le Elephant Man de Lynch et une bonne partie de la filmo de Burton. Le petit film est donc devenu un jalon majeur dans l’histoire du cinéma fantastique. Le réalisme des personnages est mis en avant par une photo superbe en clair-obscur, tantôt effrayante tantôt solaire. Bien sûr, si le public d’alors a ressenti de la peur, c’est aujourd’hui surtout de l’empathie que l’on ressentira.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    Depuis le temps que j’en entendais parler, la sortie d’une version rénovée me donne enfin l’occasion de voir cet objet iconique. L’image est d’une très belle qualité sauf la dernière scène : pourquoi ? Une impossibilité technique ?
    Mon commentaire sera bref comme la durée de ces « monstres ». Il s’agit d’un objet unique, et probablement irréalisable aujourd’hui. Non pas que les monstres aient disparu, mais le politiquement correct a jeté son dévolu sur tout ce qui sort du normal standardisé.
    Or Browning traite avec le plus grand respect ces « ratés » de la race humaine et leur participation au tournage ne semble pas feinte ni contrainte, bien au contraire.
    L’amour, la cupidité, la vengeance sont des sentiments normaux chez bien des hommes. Qui est le monstre ? Qui n’est pas normal et doit être caché ou rejeté ? Formidable fable, intemporelle et troublante. « J’ai un comportement monstrueux, mais je ne veux en aucun cas être assimilé à ceux que l’on qualifie de monstres ». On regarde avec effarement la violence surgir au milieu d’éléments naturels déchainés, et les visiteurs (aujourd’hui on dirait les médias) venir se délecter ou se faire peur à la vue du résultat. Ça dure une heure, c’est d’une modernité absolue. A connaitre absolument.
    Ciné vo janvier 17
    fade_away
    fade_away

    16 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2007
    même si je trouve le scénario extrêmement léger, ce n'est pas grave, ce que vous verrez vous fera suffisamment réfléchir pour imaginer des scénarii parallèles. Le prologue ( texte ) est pourtant remarquablement lucide pour l'époque
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