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    Stavisky
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    Jérôme S
    Jérôme S

    1 abonné 66 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    J'ai du mal à comprendre le lynchage qui y a eu autour de ce film et qui a provoqué la fin des rôles sérieux de Belmondo car après il est rentré dans le style Bebel et je pense que les critiques de ce film n'y sont pas innocents. et c'est dommage car Belmondo et avant tout un acteur multifacette et il est vraiment très bon dans ce genre de rôle sérieux. En tout cas pour ce qui est de ce film il est vraiment sympa à regardé.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    225 abonnés 2 801 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2020
    L'exploration de la psyché du personnage par Resnais prend ici trop le pas sur le contexte politico-économique, ne rendant finalement que peu compte de cet invraisemblable scandale qui secoua la France des années 30. Belmondo fait montre d'une belle aisance (une fois de plus) dans un registre qu'il quittera pendant de longues années, mais la mise en scène est hélas bien trop lisse et les seconds rôles trop faiblement utilisés. Se limiter aux doutes existentiels de son personnage principal n'était sans doute pas la bonne option pour un film qui aura fait polémique en son temps, mais on se demande bien pourquoi tant le soufre manque à l'appel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 mars 2020
    L'histoire d'un usurpateur,un peut escroc,qui mène la grande vie,ses propres amis ne connaissent pas vraiment sa vrais vie,il vie dans le lux et avec la haute société,et finance certain politiciens ,se qui va le mener à sa fin,une histoire des années 30 mais encore d'actualité aujourd'hui.
    Gregouille
    Gregouille

    57 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2019
    Qu'est ce que ça a vieilli! Dans tout le film, Belmondo ne marche pas, il court. Il ne monte pas un escalier, il bondit de marche en marche. Il ne reste pas assis plus de 2 minutes au même endroit. Tout est excessif. Cette frénésie constante est épuisante. Et comme les combines de Stavisky ne sont pas très compréhensibles, cela laisse un sentiment très mitigé.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    939 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2019
    Un film captivant pour la forme. La construction loin d’une vision temporelle qui met en avant les actions du personnage et les interactions avec son entourage davantage que sur les événements de sa vie privée.
    Une raideur peut-être qu’on pourrait lui reprocher mais Belmondo prend le personnage à bras le corps.
    Et quel plaisir de voir Charles Boyer.
    Estonius
    Estonius

    2 563 abonnés 5 258 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2018
    Globalement le scénario est confus pour ne pas dire bordélique : trop de monde, trop de situations, on passe d'une magouille financière à l'autre sans y comprendre grand-chose et en plus le récit n'est pas linéaire, abusant de flash-forward. Le parallèle avec l'exil de Trotsky fait très cheveu sur la soupe. Ça nous fait déjà pas mal de casseroles, voyons maintenant l'interprétation, Belmondo s'en sort bien, Charles Boyer est impérial, les seconds rôles sont assez corrects sauf Annie Duperey étonnamment mauvaise dans son rôle, en ce qui concerne les petits rôles c'est la catastrophe, on se demande où certains ont appris à jouer. Les dialogues sont inégaux mais l'emphase n'est jamais évitée. La prise de vue est brillante, mais parait parfois maniérée et on se demande l'utilité de certains plans, de plus certaines scènes sont ridicules ( spoiler: les fleuristes en pyjama
    ). Tout cela manque cruellement de rythme et d'enjeu ce qui fait que l'ennui n'est jamais loin. Vu l'ambition du sujet on peut réellement parler de film raté.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2018
    Une fois de plus, Resnais nous livre, le sourire en coin, un film magistralement expérimental sous les allures clinquantes d’une fable historique et se livre à une brillante réflexion sur le pouvoir de l’imagination. Car de quoi finalement parle le film ? De la capacité qu’à l’homme de se construire, envers et contre tout, sa réalité propre (Stavisky est pure représentation), de la capacité de certain à manipuler les autres en colonisant leur imaginaire (Stavisky est une boule à facettes qui fait miroiter toutes les illusions de son époque : l’argent facile, l’enracinement du matérialisme, le droit au bonheur), et, enfin, de la capacité qu’à le cinéma à transfigurer le réel (Stavisky-le film prend toutes les libertés par rapport à l’historicité, mais son imaginaire saisit finalement mieux qu’un film dossier l’esprit d’une époque). La mise en scène de Resnais, qui a pu en dérouter plus d’un avec son faux classicisme, est une re-création féérique dont les motifs volontairement conventionnels empruntent à l’imagerie d’une époque. Tout le film est baigné dans un climat onirique où la face sordide ne sourde que dans les jointures, à peine visible. Dans cet univers de fortunes prodigieuses, de femmes toujours élégantes, de complots feutrés, Stavisky passe, superbe, impérial et conquérant. Loin de toute reconstitution réaliste de « l’affaire Stavisky », nous sommes dans l’espace irrationnel du songe et du conte de fée ; quelque part dans les zones d’ombre où la conscience s’assoupit et endort ses velléités critiques. Or c’est dans cette forme qu’il faut aller chercher la clé du discours de Resnais : le parti-pris anti-réaliste apparent est en fait au service de la description d’un monde de la mort. Stavisky porte en lui la blessure originelle du suicide paternel : « déjà mort », et si le personnage n’a pas de signification politique en soi, il est révélateur d’un monde qui se sert de lui et qu’il sert (le capitalisme financier) et annonciateur des ténèbres à venir : la guerre d’Espagne, la montée du fascisme, l’arrivée d’Hitler… Et ce film si léger (voir innofensif) en apparence de plonger en fait ses racines profondément dans une époque et en révèler les structures idéologiques - celles qui façonnent tout le 20ème siècle. Mais « Stavisky » échappe évidemment au didactisme et demeure une grande œuvre poétique. Tout comme l’héroïne de « Marienbad », Arlette, la compagne de Stavisky, erre dans les méandre d’un rêve ébloui, celui d’Alexandre. D’ailleurs, les épisodes de l’existence de ce dernier montrés à l’écran n’obéissent pas au point de vue externe et objectif d’un narrateur omniscient, mais à celui mental et donc subjectif des protagonistes du film. Dissipant dès lors l’illusion documentaire souvent attachée au genre du film historique, Resnais indique ainsi au public le caractère fondamentalement imaginaire de ce qui lui est donné à voir à propos de Stavisky. Ce qui rapproche le film aux œuvres précédentes du cinéaste, plaçant elles aussi la réminiscence au cœur de son dispositif scénaristique. L’on précisera que le souvenir ne doit nullement être appréhendé chez le cinéaste comme l’enregistrement documentaire de la réalité mais bien comme une composante à part entière de l’imaginaire. Une démarche que vient encore prolonger le recours à une iconographie d’essence onirique pour mettre en images certains des souvenirs convoqués par les personnages (exemplairement la séquence dans le cimetière du Père-Lachaise). Une entreprise que vient, par ailleurs, signifier la présence dans le film d’un motif visuel récurrent dans l’univers de Resnais : le travelling avant sur de denses frondaisons - ici celles des arbres environnant la propriété familiale des Stavisky en forêt de Barbizon. Ces plans détaillant de manière exploratoire ces ramures, véritables métaphores végétales du labyrinthe neuronal, expriment certainement la volonté d’Alain Resnais de montrer l’intériorité humaine... mais sans doute aussi celle de Stavisky lui-même ! Car qu’en est-il au juste de ce talent particulier que manifeste Stravisky à percer la fantasmatique de l’autre, puis à s’en rendre maître et à ainsi l’annexer à "L’empire d’Alexandre", selon l’un des titres putatifs du film ? Ce dernier semble lier étroitement les dons de Stavisky en matière d’imaginaire à son origine à la fois étrangère et juive, un fardeau doublement lourd à porter dans la France de l’Entre-deux-guerres. Alain Resnais et Jorge Semprún ne manquent en effet pas de rappeler le climat à la fois xénophobe et antisémite taraudant alors le pays, en faisant - entre autres notations historiques - du baron Raoul un lecteur du quotidien maurrassien. Pour le fils de Juif ukrainien qu’est Stavisky, trouver sa place dans une République ayant trahi sa mission d’accueil et d’intégration ne peut se faire qu’au prix de la renonciation à son identité première.
    Authentique fripouille surréaliste, Stavisky a donc compris, comme André Breton et ses compagnons, que l’imaginaire fait tourner le monde. Et que qui veut dominer ce dernier doit d’abord conquérir l’espace fantasmatique. L’escroc n’est cependant pas le seul à en avoir pris conscience en ces sombres années Trente. Les silhouettes menaçantes d’autres maîtres de l’irrationnel se dessinent en effet dans « Stavisky »… celle de Hitler, évoquée notamment par le biais du personnage d’Erna ; celle de Staline, se dessinant en creux par le biais de la figure de Trotski, contraint comme la jeune Juive à l’exil en France ainsi que le rappellent quelques séquences de « Stavisky »… Ces deux personnages de réfugiés - l’un fameux et réel, l’autre anonyme et fictif - viennent ainsi témoigner de la violence déjà à l’action en URSS et en Allemagne. Autrement dit deux États en proie au totalitarisme, une forme alors inédite de dictature fondant son pouvoir absolu sur la mobilisation des imaginaires. A la puissance de l’évocation poétique répond la force de la fable politique. Bref, un nouveau chef-d’œuvre.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    94 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2017
    septiemeartetdemi.com - Il s'agit d'un biopic. La France a toujours affectionné ce genre très peu commercial où elle parvient à faire abstraction de tellement d'aspects créatifs que le film est généralement réussi. Ici, il s'agit d'oublier que Belmondo incarne un hors-la-loi. Et parce que le film est réussi, les écarts de la personne originelle font le charisme de celui qui l'incarne. Mais une vie ne tiendra jamais dans un scénario : il est raturé, gribouillé, distordu, jusquà ce que le propos - qui par souci de véracité historique n'est ni plus ni moins qu'une sélection arbitraire d'évènements - soit étrange et ennuyeux.

    Des procédés semblent avoir été étudiés, utilisés et oubliés au gré du modelage de l'histoire vraie : les panneaux de signalisation cadrés au centimètre qu'on retrouve plusieurs fois, les légères envolées musicales ou encore la mise en images exacerbée des souvenirs, qui contribuent au flux non linéaire (et embrouillé, disons-le) ne font que mettre en valeur la très faible exhaustivité de la création. Peut-être pas digne de l'accueil extrêmement négatif dont elle a souffert, mais loin d'être excellente.
    Roub E.
    Roub E.

    753 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2017
    Belmondo s'offre un sacré contre emploi dans ce film d'Alain Resnais, dans Stavisky il joue un truand en col blanc, un escroc qui aime le tape à l'œil, qui rejette cette position d'escroc refusant de se voir tel qu'il est. J'ai beaucoup aimé le duo qu'il forme avec son "employé de confiance" joué par Francois Perier que j'ai peu vu dans d'autres films mais que j'ai trouvé excellent comme Claude Rich d'ailleurs. Si l'interprétation est solide c'est moins le cas de l'impression d'ensemble que donne le film, trop académique à mon goût et manquant de surprise.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    48 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2015
    Accueil glacial au festival de Cannes 1974 pour "Stavisky", qui rassemblera néanmoins plus d'un million de spectateurs en salle.
    Ce biopic du célèbre homme d'affaire et escroc d'origine polonaise jouit pourtant de qualités davantage susceptibles de séduire la critique que le grand public, à commencer par la mise en scène académique mais superbe d'Alain Resnais, qui s'appuie sur des cadrages élégants qui magnifient la reconstitution soignée des années 30 (respect aux costumiers et décorateurs du film).
    Resnais choisit de privilégier le portrait psychologique de Stavisky, au détriment de la dimension politique, seulement évoquée en arrière-plan. D'ailleurs le lien établi avec le sort de Léon Trotsky, et ses conséquences sur la marche du monde, s'avère certes pertinent mais amené maladroitement, cet aspect paraissant juxtaposé au récit, principalement au début et à la fin, de façon un peu artificielle.
    De fait, le scénario dans son ensemble est assez confus, avec des flash-forwards audacieux qui tendent à embrouiller la perception du spectateur alors que le procédé est censé éclairer les faits sous un angle différent.
    Ce qui m'a plu, en revanche, c'est la célébration d'une époque bénie mais bel et bien terminée, au travers notamment du discours final du baron, évoquant la boutique "Biarritz-Bonheur". D'ailleurs Charles Boyer est excellent dans ce rôle d'aristocrate ruiné qui partage les folies de Stavisky.
    Jean-Paul Belmondo s'en sort bien lui aussi, dans un rôle bien plus ambigu que son personnage habituel : il parvient à faire passer la dualité du héros, escroc sympathique et personnalité déséquilibrée. Bebel est entouré d'une troupe de grands acteurs, parmi lesquels Michael Lonsdale, François Périer, Pierre Vernier et un débutant nommé Gérard Depardieu.
    Je reste dubitatif en revanche sur le choix d'Anny Duperey pour incarner la beauté et l'élégance personnifiée.
    Au final "Stavisky" est un joli tableau de la société française de l'entre-deux-guerres, qui manque toutefois de rythme et de passion pour s'imposer comme un véritable classique.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    96 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Stavisky, (la deuxième collaboration d'Alain Resnais avec Jorge Semprun après La guerre est finie ), est un autre film sur un traumatisme dans la carrière du réalisateur, celui même qui contribua à la chute du gouvernement français en 1934 après que des affaires de corruption soient apparues au plus haut niveau de l’Etat. Décrié lors de sa sortie, voir maudit encore aujourd’hui pour des raisons incompréhensibles, le film n’en est pas moins un modèle d’équilibre et de perfection tout à fait éblouissant qui l’apparente à une œuvre de Mankiewicz. J’ai souvent dit tout le bien que j’en pensais, mais il semble que sa vision à travers le temps se heurte toujours à des murs, dans un silence oppressant qui ne renvoie décidément aucune réponse. Il faudra réhabiliter un jour « Stavisky », l’un des plus grands films du cinéma français.
    pierrre s.
    pierrre s.

    363 abonnés 3 240 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2014
    Long et plutôt lent, le film de Resnais peine à trouver un réel rythme et malgré un casting énorme, on s'ennuie.
    Samuel S.
    Samuel S.

    11 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2013
    Malgré la beauté visuel de l’œuvre (photographie, décors, costumes) et l’interprétation juste des acteurs, je me suis vraiment ennuyé devant ce film, très mou !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    Malgré la beauté visuel de l’œuvre (photographie, décors, costumes) et l’interprétation juste des acteurs, je me suis vraiment ennuyé devant ce film, très mou !!
    Max Rss
    Max Rss

    171 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2019
    Voici le film qui a en quelque sorte flingué la carrière de Jean-Paul Belmondo. L'acteur qui, depuis ses débuts avait pour règle d'alterner et films sérieux et films populaires, basculera quasi définitivement dans la seconde catégorie. Suite au lynchage critique et au succès public mitigé de ce film. Bébel prendra alors le dessus sur Belmondo. Excepté le temps d'une nouvelle rencontre avec Labro et Verneuil, les deux en 1976. Sans oublier la deuxième rencontre avec Claude Lelouch, mais qui se fera dans des circonstances différentes. Ici, c'est à un sujet fascinant mais paradoxalement très peu connu auquel s'attaque Alain Resnais: l'affaire Stavisky, qui fit couler beaucoup d'encre en son temps (années 30). Le problème, c'est que Resnais semble n'avoir pas mesuré entièrement l'importance de l'affaire. Son film est donc parfois intéressant, parfois ennuyeux. Et s'éparpille en diverses intrigues. Le morceau n'était certainement pas trop gros pour le cinéaste, chevronné depuis longtemps déjà, mais il n'a pas su le prendre par le bon bout. Dommage, avec un tel sujet et surtout un tel casting, il y avait beaucoup mieux à faire.
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