Avis : Rambo II : la mission - Page 10

Rambo est de retour, et en duo avec une superbe guerrière. Le nombre de clichés qui sortiront de ce film aujourd'hui ne peuvent pas se compter. De l'action pur et dur des années 80. ----Juin 2015----

Cette suite de "Rambo", réalisée cette fois par George Cosmatos, coécrite par Sylvester Stallone et James Cameron et sortie en 1985, n'est franchement pas terrible. J'avais déjà dit que si je n'étais pas très fan du premier opus, je reconnaissais tout de même qu'il était plutôt bon, notamment avec son sous-texte politique. Dans cette suite, je suis désolé, mais il n'y a plus grand-chose à sauver, désolé si j'ai pu offenser certains fans (d'ailleurs, cela reste un avis tout à fait personnel, je comprends que des spectateurs puissent y trouver leur bonheur). Nous retrouvons donc John Rambo, en prison, qui accepte de retourner au Vietnam prendre des photos d'anciens combattants américains en échange de quoi, il sera sorti de prison. Bon évidement, Rambo ne va pas se contenter de prendre des photos (c'est d'ailleurs assez amusant de l'imaginer avec un appareil photo dans la jungle) mais va faire la guerre, même si c'est toujours pas la sienne. Nous avons bien-sûr toujours un sous-texte politique et toujours anti-militariste qui critique amèrement le système américain mais je le trouve ici moins marquant, le film privilégiant beaucoup plus l'action. De l'action, c'est bien, mais là si on enlève ça, il ne reste finalement pas grand-chose, les dialogues étant assez peu écrits et le scénario dans l'ensemble plutôt grotesque et peu crédible. Néanmoins, je crois que c'est l'épisode de la saga nous donnant le plus de scènes iconiques qui ont été par la suite de nombreuses fois reprises et parodiées. C'est donc toujours agréable de suivre ces scènes d'action mais au bout d'un moment, j'ai personnellement trouvé tout ça un peu lassant et j'ai décroché. Du côté des acteurs, nous retrouvons donc bien évidemment Sylvester Stallone qui est toujours très bon dans ce genre de personnage. "Rambo II : La Mission" est donc un film indéniablement fun et sans prise de tête mais qui ne m'a pas spécialement emballé.

Deux ans après le succès mérité de "First Blood", George Cosmatos, ponte de la série B musclée se voit confier les rênes de sa suite directe. On retrouve avec grand plaisir cet anti-héros aussi attachant que psychologiquement détruit purgeant sa peine au fin fond d'on ne sait où à casser des cailloux. Si le premier constitue pour moi un véritable chef d'oeuvre, celui-ci est assez différent dans la mesure où l'on est bien plus dans le film d'action de base, plus caricatural et moins subtil. Pour autant, Sly y est encore une fois excellent avec son regard si profond dans lequel on lit toujours autant de rage, d'amertume et d'émotions. Le scénario est également beaucoup plus basique mais permet de mettre en valeur bon nombre de morceaux de bravoure mémorables et de scènes cultes. Alors oui, ce n'est pas du grand cinéma mais moi ça me fait toujours autant vibrer, même 30 ans plus tard et ça reste à chaque visionnage un pur régal avec notamment son final jubilatoire au possible. Indémodable.

Changement de ton radical avec ce "Rambo 2" qui partait pourtant d’une idée intéressante (les prisonniers de guerre américains retenus au Viêtnam après la fin du conflit). Exit la psychologie, place à l’action pure ! Et c’est un peu dommage car on passe d’un film intelligent et politique à un film d’action aux personnages souvent caricaturaux (le détestable bureaucrate Murdock, ses sbires au look de mercenaires, le méchant colonel russe qui dit "camarade" tous les 3 mots, la fille qui tombe amoureuse du héros pour son plus grand malheur…) et à la mise en scène sans génie. Et pourtant, le film reste un agréable moment : Sylvester Stalonne reprend l’un des rôles de sa vie (et ne s’économise pas), le reste du casting est très bien (l’irremplaçable Richard Crenna en Colonel Trautmann, Charles Napier en fumier de service, la magnifique Julia Nickson-Soul, Steven Berkoff né pour jouer les méchants russes…), la BO est typique, l’arsenal de Rambo est impressionnant (son arc avec ses flèches explosives, son bazooka, son hélicoptère…)... Et puis, il y a ce plaisir coupable quand Rambo entame son petit rituel d’avant-mission (le bandeau noué, le laçage des chaussures, le serrage de ceinture, la préparation des armes…). Au final, ce 2e Rambo reste un excellent divertissement mais restera comme celui qui a transformé l’anti-héros traumatisé John J. Rambo en héros US à la limite de la caricature…

Voilà, on a tout dit sur ce Rambo avec le premier film, après ce n'est que du bonus pour certain, que du superflu pour d'autres (je me trouve malheureusement dans la seconde catégorie). Donc en fait Rambo n'est pas un américain moyen, ça on a compris, personne n'arrive à bout de lui, c'est un guerrier dans l'âme donc on l'envoi... Bingo ! Au Vietnam. Une mission donc, mais "après" guerre forcément, aie, c'est racoleur quand même... À savoir que ce pauvre Rambo voit en cette proposition une alternative à sa peine de prison qu'il continuait de purger suite au dramatique final du premier épisode. Plus musclé et remonté que jamais, interprété par un Stallone qui ne mérite pas vraiment d'être félicité pour son interprétation, revoilà notre héros dans le vif du sujet. En plus on le flanque d'une très jolie partenaire vietnamienne, qui constitura à ses dépents à un rajout au tableau du destin tragique de pauvre héro déchu de guerre. Pitié, c'est trop. Ce n'est plus du tout captivant, on assiste avec dépit au retournement de situation : Rambo contre le reste du monde, évidemment. C'est risible, mais de façon plus crispée que dans le premier, car ici tout est joué d'avance. L'ancien combattant de la guerre du Vietnam devient donc une saga, uniquement à vocation de haute dose de testostérone, et c'est bien dommage, car ce personnage qui était intéressant dans le premier se retrouve complètement tiré vers le bas. Je conseille clairement de s'arrêter au premier épisode.

L'affiche me fait marrer, ça fait vraiment kitsch ^^
Le film sinon est plutot moyen comme le premier, il y a plus d'action sur la fin mais je n'accroche pas plus que ça en fait, l'histoire, les personnages, bof... peut-être que c'est parce que le film a déja 30ans, ça doit jouer... c'est pas vraiment de ma génération tout ça ! Je met la moyenne pour les scènes d'actions sur la fin qui sont pas trop mal fichues. 2,5/5

Une immense décéption ! Un film lamentable ! Ennuyant à mourir ! Un scénario remplit de clichés et sans histoire provocante qui donne envie de regarder le film jusque au bout. Une étoile pour les scènes d'action tout de même spectaculaire pour un film des années 80.

C'était difficile de faire aussi bien que le premier tant la barre avait étée mise haute. Cependant, j'ai trouvé ce second rambo très réussi, le retour au Viet Nam est une bonne idée. Certe, on commence à voir des situations abusées en terme d'action mais ça reste encore pas mal. Stallone incarne l'un de ses plus grands personnages fétiches avec beaucoup de charisme. Ca reste quand même une bonne suite.

Je suis d'accord, Rambo II, on ne peut pas faire beaucoup plus bourrin. Mais ça, CA c'est un film d'action ! Evidemment c'est excessif, beaucoup de scènes sont très emphatiques et à la limite du ridicule, mais on le frôle toujours sans l'atteindre. Et surtout, contrairement à ce qu'on nous offre aujourd'hui, ce film au moins s'assume sans avoir besoin de mettre du second degré avec des blagues moisies toutes les 5 minutes; cette technique qu'emploient pas mal de réalisateurs actuels pour nous dire "Ouai cette scène là est peut-être un peu abusée mais je suis pas con, je le sais d'ailleurs regardez, moi-même j'en rigole !". On prend souvent pour ça l'exemple Michael Bay mais c'est vrai qu'il est assez révélateur : aujourd'hui un tel film se devrait forcément d'avoir ces touches d'humour dégueulasses et des dialogues à excès, parce que "la légèreté c'est cool".Bien sûr que le film est patriotique, mais de fait il est un parfait exemple de l'idéologie américaine à une certaine époque et son lien avec le cinéma. Il s'ancre ainsi dans l'histoire du cinéma américain pour nous offrir un vrai repère. Certains films vieillissent mal, Rambo II c'est l'inverse : ses défauts font qu'on l'aborde avec un certain recul et qu'ainsi on peut l'analyser depuis une distance idéale; un film con qui rend moins con.

En 1985, le réalisateur George Pan Cosmatos reçoit l’honneur de donner une suite au grand succès commercial de « Rambo ». Là où on avait laissé un ancien Béret vert de la guerre du Viêt Nam meurtri psychologiquement, on retrouve une véritable machine de combat prête à tuer tout le monde sur son passage. Ce changement de ton et de fond offre à Sylvester Stallone un rôle taillé sur mesure, au service d’une histoire où l’action est l’unique fil conducteur. Contrairement à ce qui est généralement évoqué, ce long-métrage ne constitue pas tant une éloge du patriotisme américain, mais plutôt une nouvelle fois la critique de l’Administration des Etats-Unis qui abandonne ses soldats. Bref, une caricature du film de guerre.

Ce film est une apologie de la violence. Il est donc à fuir à toute vitesse.

Un changement drastique s'est opéré entre le 1er et cet opus qui n'est plus centré sur la psychologie des vétérans mais devient un support de propagande contre les russes pour une Amérique en pleine guerre froide à l'époque, chose courante comme on à put le voir avec la saga Rocky d'ailleur. Cela dit ça reste un divertissement honnête.

"Rambo II", suite très différente du premier opus, a le mérite d'être un bon film d'action. Mais par rapport au premier film de la trilogie originelle, celui-ci se démarque beaucoup moins en termes de qualité et d'originalité. Le personnage de Rambo reste le point fort de ce film, mais il est bien moins exploité (dans ses faiblesses psychologiques). Le scénario reste intéressant, quoiqu'un peu simpliste. Rambo, encore une fois, reste assez laconique dans ses paroles. Ce qui contribue au mythe...

Beaucoup moins profond et émouvant que le premier, on verse là dans le film d'action pur et dur, mais parfaitement efficace. On commence cependant à tomber dans la propagande des années 80 avec l'arrivée des méchants russes sanguinaires.

Nettement moins bien que son prédècesseur, ce Rambo 2 est une suite plus plate, et banal que le premier. Avec un spitch plus tiré par les cheveux (même si celui du 1er n'est pas non plus très poussé). Bon c'est toujours plaisant de voir ce bon vieux John faire son job mais sa n'est pas du tout le même effet...