Film complètement déjanté, qualifié par son réalisateur de “mélo musical”. Histoire d’une amitié chantante entre trois filles paumées, qui a perdu son chat, qui veut récupérer sa fille, qui veut retrouver son âme ! À la sortie, un film amusant, assez rythmé, à l’esthétique pétaradante, plein de maladresses mais aussi plein de charme. Beaucoup grâce aux trois héroïnes, avec sur la plus haute marche, Marina Foïs, nunuche inoubliable !
Filles perdues cheveux gras est une comédie musicale plutôt moyenne de Claude Duty. Même si le film est frais et divertissant, je pense qu’il aurait mérité d’être un peu plus recherché et plus intéressant. Les dialogues sont à revoir et l’histoire aurait mérité de nombreuses améliorations pour être un peu plus accrochante. Néanmoins, les actrices comme Amira Casar, Marina Foïs ou encore Olivia Bonamy sont passables dans leurs rôles.
Une comédie musicale extrêmement barrée comme on n'en voit trop peu, Marina Foïs y est excellente et on rît assez face à sa prestation de coiffeuse célibataire et "alcoolique". On regrettera une fin plutôt ridicule mais qui s'assume pleinement.
Bof bof bof, on remarquera quand même le jeu exceptionnel des actrices, mais l'histoire est... moyenne. On s'ennuie parfois et on ne voit pas réellement où le scénariste veut en venir. Les chansons sont longues et la fin est... ce n'est même pas une fin ! Dommage...
Petite merveille au second degré, magnifiquement joué, chanté avec des répliques d'anthologie. Marina Foïs est exceptionnelle. Au bout du compte c'est magnifique d'humanité et d'espérance.
Un film un peu spéciale, c'est plutôt sympa au début mais les histoires de ces "filles perdus" deviennent vite gonflante et on se serait passé de leurs chansons!
Sous ce titre peu attirant se cache une autre de ces perles éminemment artistiques qui se terrent dans les recoins les plus inattendus du cinéma. Et l'inattendu, ce film sait jouer dessus ; il sera la source de fous rires soudains chez plus d'un. Ça part un peu dans tous les sens, ce qui du point de vue du spectateur est négatif, mais objectivement, c'est surtout une preuve du talent dans la régie qui a su s'amuser à tout. Et puis il autorise enfin à se distraire avec un drame, à s'éclater dans l'humour noir sans pour autant verser dans l'excès contraire et malsain.
A partir de la misère, la solitude, la déprime ou les errements de ses trois héroïnes, "Filles perdues, cheveux gras" part un peu dans tous les sens, entre drame et comédie musicale. Cela ne fait pas franchement de bien au film qui perd souvent de sa force et de son intérêt à cause de ce mélange. Sa qualité principale reste en tout cas les trois actrices principales, et surtout Marina Foïs, dans un rôle de coiffeuse alcoolique un peu neuneu sur-mesure pour elle. On lui doit les scènes et répliques les plus drôles du film, notamment grâce aux chansons qu'elle interprète plutôt bien. La voir danser et picoler en chantant "le bonheur, dans ma vie fait un malheur", ou "alcool, sans toi on serait contraint de se bourrer à l'eau" est tout simplement jouissif ! Les personnages sont tout de même très caricaturaux et le film a bien du mal à tenir la distance. Le scénario n'est pas totalement convaincant, la mise en scène quelconque et ça manque vraiment de rythme. Finalement, je suis resté sur ma faim tout en ayant passé un bon moment et avoir bien ri par moment. Un film sympa, sans plus, à voir surtout pour la performance de Marina Foïs.
Difficile d'être sévère avec ce film pourtant parfois pénible. Mais il fallait oser, surtout pour un premier film (Claude Duty, très courageux), et le courage, ça ne doit jamais être tout a fait jeté aux orties. On regrettera ne percevoir que 2 vrais acteurs ( Amira Casar, Charles Berling), Marina Foïs et Olivia Bonamy ne jouant que sur un seul registre, chacune dans son genre, et Sergi Lopez réussissant le tour de force d'être encore plus mauvais que son rôle est inutile. Quand à l'histoire elle-même, elle manque vraiment de profondeur, et on aurait aimé que les nombreuses et longues minutes perdues avec Sergi Lopez soit employé a voir plus loin ce qui est le plus réussi: L'entourage d'Elodie, sa fille et surtout sa sœur (Léa Drucker, incroyable ) qui illumine les brefs instants où elle apparait, sans doute fausse méchante (mais du coup on ne le saura jamais) parce qu'en vrai souffrance. La scène finale, une bonne idée osée, elle aussi, est hélas bâclé et trop longue, ce qui est un double tour de force contradictoire. Les chansons sont inégales, mais bravo à Marina Foïs qui y connait ses meilleurs moments.