Trois jeunes femmes en état de crise, pour ne pas dire en déprime. Il y a Elodie, en quête d'un travail et à qui on retire la garde de son enfant; il y a Marianne, qui rompt avec son milieu artistico-snob; enfin Marina Foïs joue les coiffeuses un peu nunuches en manque d'un homme. Les trois finissent par se rejoindre et conjuguer ensemble leur tourments. En apparence, le film est une comédie loufoque qui, d'ailleurs, tient essentiellement à la composition de gentille gourde de Marina Foïs dans le registre "Robin des bois" qui a fait sa notoriété. A quoi s'ajoutent le procédé de la chanson, vu chez Resnais et Ozon entre autres, et les couleurs kitsh attachées au décor de la coiffeuse. Cependant, considérant l'état moral de ses personnages, le film n'est pas sans quelques accents plus sérieux. Hélas, le film n'est convaincant ni dans la comédie ni dans ses intrusions dans la relative gravité. En premier lieu, le scénario et les protagonistes semblent inaboutis, voire creux. Claude Duty brosse des portraits artificiels et sans saveur (Marina Foïs n'amuse pas longtemps) parce que fondés sur des effets de style (la plupart sont impersonnels et empruntés à d'autres) plus que sur une écriture rigoureuse et originale. Les héroines de Duty sont communes, insignifiantes dans la dérision comme dans le sous-entendu dramatique.
Malgré un scénario un peu caricatural (le personnage d'Elodie notamment est croqué à gros traits, Arnaud est un archétype) et un final dans la forêt faussement poétique et un peu en contradiction avec le reste du film, Filles Perdues Cheveux gras est un divertissement inventif, plaisant et dynamique porté par des numéros musicaux décalés et des acteurs réjouissants (surtout Marina Fois dans un rôle fait pour elle).
Dans ma critique de Bienvenue au gîte, je regrettais que la filmographie de Claude Duty ne soit pas plus fournie. Je me suis donc laissé tenter par son film précédent, Filles perdues cheveux gras - sorti en salles en 2002 - pour une seule et unique raison : Marina Foïs. Autant j'ai apprécié la légèreté de ton et l'ambiance bon-enfant de Bienvenue au gîte, autant dans le cas présent, je suis passé complètement à côté du film. Filles perdues cheveux gras raconte le parcours de trois femmes - aussi différentes les unes que les autres - que le destin va réunir et faire mûrir tout à la fois. Sur cette base scénaristique on ne peut plus commune, il aurait été judicieux de s'attendre à une banalité cinématographique sans saveur sauf que si il y a bien déception, elle ne se situe pas là où on aurait pu le penser. spoiler: Sur cette histoire somme toute classique, Claude Duty a eu l'idée, comme François Ozon ou Alain Resnais, de faire chanter à ses actrices leurs états d'âme et leurs mésaventures. Si la tonalité décalée de Marina Foïs et de sa "méthode coué" toute personnelle lui va comme un gant ("Si t'as de la peine, pense aux kurdes ou aux tchéchènes"), les chansons d'Amira Casar et d'Olivia Bonamy sont plus anecdotiques même si on peut reconnaître à la première un joli timbre de voix. spoiler: Quelques moments de folies viennent donc régulièrement chambouler les vies de nos trois héroïnes, toujours enclines à pousser la chansonnette à l'image de la scène finale qui traîne en longueur et nous fait pousser un "ouf" de soulagement lorsqu' apparaît le générique. Autant, on peut louer la volonté du cinéaste d'avoir voulu sortir des sentiers battus, autant on peut trouver son approche discutable tout comme certains choix cspoiler: omme la surenchère sociale lorsque la caméra s'attarde sur Elodie ou le peu d'intérêt que suscite le personnage de Philippe joué par Sergi Lopez. Il faut ajouter à cela un insupportable Charles Berling et des chansons posées sur des sons qui semble parfois plagiées sur les derniers travaux de Depeche Mode pour se retrouver au final avec un film franchement décevant, pourtant prometteur sur le papier.
Un portrait sympathique de filles. J'ai cru reconnaitre certaines de mes copines d'ailleurs. Dommage que certains passages soient...hum...disons...incompréhensibles, comme celui dans la forêt.
Je m'attendais à un navet, je tombe sur un Objet Cinématographique Inidentifiable, entre naïveté bon ton, chansons hilarantes et hystérie à tous les étages. Une très agréable combinaison de n'importe quoi assumé et de numéros d'actrices délirant à pleine voix (Marina Foïs est une déesse, c'est pas possible...), le décalage, pour une fois, n'est pas qu'une assertion vide employée pour qualifier les fims qu'on n'a pas compris. Si je ne mets que 2 étoiles, c'est pour la fin vraiment vaseuse et la nette sensation que les défauts du truc m'auraient beaucoup plus gênée si je les avais vus dans une salle de cinéma. Or, un film qui ne passe bien qu'à la télé est forcément raté en partie. Cependant, un très bon moment d'hallucination totale.
Je cois que j'ai rarement vu un film aussi nul! Respect tout de même aux trois actrices avec Olivia Bonamy en tête c'est la seule chose positive à dire sur ce film. Le reste c'est du n'importe quoi!
J'ai pas vraiment saisi l'intêrét du film. Je n'ai pas ris, je n'ai pas été surprise, je n'ai pas été émue. Marina, pourquoi ?! C'est décalé, mais tellement que je me suis littéralement ennuyer. A revoir peut être dans d'autre condition, mais avec l'image que j'en ai, ce n'est pas pour tout de suite.
Long; mou et sans surprises... Marina Fois s'est perdu dans ce film... Et les scènes chantées inutiles à tout bout de champ!!! C'est fatiguant!!! même moi qui suis plutôt bon public je n'ai souri qu'une seul fois... Total échec...