Avis sur La Science des rêves

Parfaite réussite de l'univers de Michel Gondry dans lequel les bricolages et les idées fortement inventives surgissent de partout. Les personnages sont très attachant et le personnage incarné par Alain Chabat est hilarant. Gondry s'affirme non seulement comme un faiseur d'image unique mais aussi comme un scénariste et cinéaste unique.

Créatif, imaginatif, onirique, maîtrisé, unique… tous ces qualificatifs semblent n’avoir jamais aussi bien correspondus à un film depuis que je suis sorti de cette « Science des rêves ». Une merveille, un bijou, une heure et demi de pure extase, on ne saurait dire quelque mot de plus si ce n’est que Gondry est un maître alchimiste comme il en existe bien peu.

Un navet comme on en fait plus... Bricolé, trafiqué, prétentieux, assommant, insipide et biscornu. Scénario bidon, fouillis et sans but. Acteurs qui ont l'air de se demander ce qu'ils font là. Propos débile, poésie à la guimauve pour bobo en manque de légèreté. L'originalité n'a jamais fait le talent. Ce film en est le parfait exemple.

Beaucoup de clips et de spots publicitaires pour le français Michel Gondry, puis des films qui imposent un vèritable style dont "La science des rêves" qu'il rèalise en 2006! C'est souvent original, farfelu, crèatif, sans pour autant bouleverser le 7ème art, dans une histoire à la fois imaginative et dèlirante où les machines insolites et les dècors en carton apportent une certaine magie à l'ensemble! L'excellent Gael García Bernal s'avère être un bon choix pour incarner cet homme timide et lunaire qui se rèfugie dans le monde des rêves! Se profile ègalement une jolie histoire d'amour avec Charlotte Gainsbourg qui traduit parfaitement la sagesse et la discrètion! Un oeuvre bricolèe qui sort des sentiers battus dont l'absence au gènèrique de Charlie Kaufman n'enlève rien au gènie de Gondry...

C'est typiquement le style de film, qui pour moi, ne sert à rien. 20 minutes de visionnage, et forcé d'admettre que je n'ai pas pu aller plus loin. Quel est le but ? faire rire ? perdu alors. Faire rêver ? perdu alors. Sincèrement, et au grand damne des critiques, pour moi, c'est tout sauf un bon film et encore moi un chef d'oeuvre. abscons.

Rêve, n. m. : suite de phénomènes psychiques (d'images) se produisant pendant le sommeil.

Pour la fragilité et la voix de Charlotte Gainsbourg.

Le film peut être où je me suis le plus ennuyé ; j'ai pas pu quitter la salle j'étais accompagné.
je me demande ce que les gens trouvent à ce film ; on y croit pas ,l'histoire est à dormir debout , j'ai l'impression que c'est comme un tableau de grand maître même si on le trouve moche on va dire qu'on le trouve magnifique parce que c'est du snobisme.

C'est un film qui n'est pas parfait, mais qui m'a marqué comme l'ont fait que très peu de films, non seulement cette histoire d'amour est belle, pure, passionnée, superbement interprété par un duo tout simplement génial, mais Gondry fait preuve d'une réelle inventivité visuelle, le retour à des effets spéciaux un peu vieillot volontairement pour donner un côté rêve à ce conte merveilleux. L'histoire d'amour est toute simple, belle, ravissante, et parle à chacun qui a une touche de sensibilité…
Vraiment je dois dire que c'est un très bon film, poétique, ravissant, qui captive durant plus d'une heure et demi dans une boule d'inventivité visuelle. On sait qu'on a à faire à un film rare, précieux, qu'il faut le garder enfui au plus profond de soi pour ne pas le casser.`C'est quelque chose de génial qui se dégage de ce film. Il redonne confiance aux rêves, le tout dans un univers décalé… Alain Chabat est pas mauvais non plus. Mais la palme revient à Charlotte Gainsbourg belle, simple, envoûtante.
Dans cet univers fou on évolue en espérant une fin heureuse… Vraiment magnifique…
La gaucherie de Stephane joué par un GGB très inspiré, est touchante, on s'attache à ce personnage, on s'y identifie, on comprend ses déboires…

Un film vraiment très original avec des idées drôles et imaginatives. Les acteurs sont géniaux mais il manque un petit quelque chose au film pour qu'il soit aussi bien qu'"Eternal Sunshine of The Spotless Mind".

Michel Gondry est un génie, La Science des rêves est une oeuvre incroyable, inventive, drole, touchante,.... Et croyez moi, le rêve ne se termine pas avec le film.

PRETE MOI TA MAIN. L'univers impitoyable de Gondry. On s'y perd, on s'y lasse. Aprés Human Nature et Eternal...., son imagination me laisse indifférent pour une 3° fois.

L'apogée de l'œuvre d'un des réalisateurs les plus créatifs de notre temps. Le scénario est très personnel tout en sensibilité et en émotion, les deux acteurs principaux sont à couper le souffle, les images époustouflantes. Un film peut-être déroutant mais qui nous fait tant voyager sans bouger qu'il ne peut que marquer les esprits.

Voilà un film qui aurait pu être génial s'il avait mieux su exploiter sa singularité. De nombreuses qualités : une réalisation extraordinaire, un univers onirique, une bonne prestation de GARCIA-BERNAL, un CHABAT en pleine forme. Les mauvais points : d'abord le scénario. On a le sentiment qu'une succession de péripéties trouvées à la va-vite le composent. On se trouve en présence de deux paumés qui ne progressent pas vraiment. Quel sens donner à tout ça? Contrairement à ce que soutiennent certaines critiques, je trouve que le sujet principal, à savoir le rève et ce qui le distingue de la réalité, n'est pas bien exploité. Les premiers rèves sont très bien faits, mais on tombe ensuite dans les clichés, et l'histoire improbable d'un type qui confond rève et réalité au sens premier de l'expression. Ensuite, ce n'est pas vraiment drôle, même si CHABAT et ses collègues de bureau sont parfois drôle. Enfin, on regrettera que Charlotte GAINSBOURG se complaise toujours dans le même rôle de fille fade, indécise et pleurnicharde.

J'adore les mécanismes que Michel Gondry utilise dans ses films, un style tout à fait décalé mais vraiment original!

Le toujours très imaginatif Michel Gondry a encore pondu un film dont lui seul a le secret, sur la vie d'un jeune homme coincé dans un quotidien repoussant dont le seul exutoire qui lui permettra d'y échapper sera le Rêve. Vous l'avez compris, après le superbe 'Eternal Sunshine of the spotless mind', il est encore question de l'inconscient humain. Sauf qu'ici, contrairement au précédent opus, le cinéaste en a finalement oublié l'essentiel : nous faire partager, vivre et ressentir ses désirs cinématographiques. Original, drôle, touchant certes, un rêve qui se révèle pas assez envoûtant pour nous faire oublier que nous sommes devant un écran.