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Michael78420
42 abonnés
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5,0
Publiée le 2 avril 2020
Ce qui est fou avec ce film, c'est qu'on a beau l'avoir vu des dizaines de fois, c'est toujours un plaisir de le revoir. Peut-être aussi parce qu'avec le temps on le regarde différemment. Revu en 2020 en plein confinement lié au coronavirus Covid-19, je remarque pour la première fois les quelques images en noir et blanc au début. Le restaurant Sénéquier, aujourd'hui si cher, à tel point que j'ai renoncé à y manger en y passant en 2018, est si visible pendant le film qu'on peut se demander s'il ne l'a pas sponsorisé ! De nos jours, les arbres ont disparu de devant la gendarmerie alors qu'au moment du tournage, il y avait de très beaux arbres très anciens vu leur diamètre. J'ai été surpris aussi que le gendarme (à savoir le personnage joué par Louis De Funès), soit célibataire. Serait-il veuf ? Après avoir coincé les nudistes, cette phrase si coutumière dans la bouche d'un gendarme prend soudain une autre tournure : "vos papiers !" La chanson Do you Saint-Tropez reste ancrée en mémoire et donne une bonne humeur qui tombe fort bien en ce moment. J'ai aussi adoré l'usage du terme "godelureau", totalement tombé en désuétude 56 ans après la sortie du film. Tous les personnages secondaires sont forts (la bonne sœur, la fille, le mafieux, les jeunes, etc.), caricaturaux et c'est ce qui en fait leur charme. Mention spéciale pour le héros comme le dit Michel Galabru : "Cruchot c'est de la graine de général !" Merci monsieur De Funès !
Excellente comédie de Jean Giraut, grand artisan de l'éclosion de Louis de Funès pour qui le rôle du maréchal des logis Cruchot est taillé sur mesure ! Cette farce tourne en ridicule la figure du gendarme, pilier de la société française de l'après-guerre, emblème des lourdeurs et parfois des inepties de l'Etat, mais à qui les français demeurent fondamentalement attachés. Jean Giraut nous livre une oeuvre qui fait figure de témoin génial de l'ambiance et des enjeux des événements qui aboutirent à Mai 68 ... "Le gendarme c'est l'ordre, et l'ordre c'est toujours impopulaire, et d'ailleurs garde à vous !" chez de Funès dont le personnage se rêve en défenseur de la patrie, symbole de la génération ayant connu la guerre et l'installation du pouvoir gaullien. La séquence où chaque gendarme rêve est extraordinairement drôle, chacun y exprimant sa vision et ses motivations de "gardien de l'ordre". L'intrigue repose sur l'opposition avec la jeunesse d'une génération née après-guerre qui souhaite s'affranchir des conventions et disposer comme elle l'entend de son corps (la séquence de la chasse aux nudistes est d'ailleurs savoureuse). Louis de Funes, ne ménage jamais ses efforts, ses grimaces et ses gesticulations. Les gags sont nombreux et inspirés. La bande de joyeux gendarmes, emmenée par Michel Galabru se révèle au final très attachante. Ce gendarme de Saint-Tropez c'est à chaque nouvelle vision la redécouverte d'une ambiance, d'une fraîcheur rare et d’une tendre insouciance de la jeunesse des années 60, toute à l’image de la reprise de la chanson de Jenny Rock.
Réalisé en 1964 par Jean Girault, “Le Gendarme de Saint-Tropez” met en scène Louis de Funès dans la peau du maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot. Entre chasse aux nudistes et loisirs entre brigadiers, chaque gendarme distille ses promesses comiques et livre son lot de références. Alors que le scénario ne casse pas trois briques, c’est le casting qui enchantera les français et classera la comédie parmi les films de patrimoine. Les musiques telles que “Do you do you Saint-Tropez” appuies d’ailleurs la dimension culte du film. En tête du box-office avec plus de 7,8 millions d’entrées, ce n’est pas moins de six suites qui viendront confirmer le succès de cette saga à l’humour franchouillard. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le gendarme arrive à Saint Tropez avec sa fille Nicole. Veuf et plein d'autorité, il subit de drôles d'aventures, à bord d'une mustang, d'une 2CV, d'un tracteur... Il chasse les nudistes, dirige l'entraînement des gendarmes, a la main mise sur sa fille. Bref, que d'aventures plus ou moins drôles. Les gendarmes ne sont qu'à demi effacés au profit de Louis de Funès qui a tout de suite pris son rôle à coeur d'insupportable gendarme, mais avec un bon fond.
Le gendarme est le premier épisode de la série du même nom et est une comédie franchoullarde devenu un classique du cinéma français. Dire que ce film à plus de 50 ans et est encore connu aujourd'hui de toutes les générations est impressionnant. Tous nos gendarmes sont aujourd'hui décédés, mais jamais nous oublierons ces nombreuses scènes cocasses, ses dialogues malicieux et cet humour finalement assez désuet. On a de la tendresse pour ces personnages, on rigole beaucoup et on s attarde assez peu sur le scénario peu fourni ou tout est fait pour fournir à De Funes de quoi nous amuser.
Ce premier épisode de la saga des gendarmes est pour moi loin d'être le meilleur mais il reste cependant un excellent divertissement et il vaut également et surtout pour être le premier de cette saga cultissime en posant les bases de chaque personnage. Il y a cependant quelques passages assez lourd comme celle de chorégraphie sur la chanson au bowling.
Saint Tropez soyez prets! Le virevoltant Cruchot arrive pour tout renverser. Le premier opus d'une sage qui ne finira pas de faire rire. Un grand classique. Louis De Funes y est comme a son habitude drole et divertissant. L'equipe d'acteur qui l'entoure est parfaite et le scenario adequat pour des scenes cocasses.
"Le gendarme est à la nation ce que le chien de berger est au troupeau !", s'exalte le maréchal des logis Cruchot, fraîchement nommé à Saint-Tropez. Dans son cas et celui de ses subordonnés, hurluberlus et gaffeurs, il s'agirait plutôt d'une bande de Rantanplan, poursuivant le crime. A savoir le nudiste ("vos papiers !", hurle Cruchot à un contrevenant, forcément dépouvu de poche)... Prince déplumé de ce célébrissime Guignol en uniforme, Louis de Funès fulmine en liberté, pirouette et râle pour le plus grand bonheur de ses aficionados. Ils goûteront pour la millième fois le folklore des années 60 (caravane et anisette) de ces facéties franchouillardes, truffées de répliques mémorables : "Qu'est-ce qu'un nudiste ? - Quelqu'un de tout nu ! Qu'est-ce qu'un gendarme ? - Quelqu'un de tout habillé !".
Le premier des 6 films sur les gendarmes avec Louis de Funès. Il y a des longueurs mais le film ne vieillit pas tant que ça (au final on rigole un peu plus vu son âge) et si on aime de Funès alors on rigolera toujours.
N'y cherchez pas un intérêt cinématographique... Mais ce film est drôle, et on ne s'en lasse pas au fil des visionnages. De Funès est définitivement, clairement, intemporellement, bouleversifiamisamment, un génie du rire.
Le scénario n'est pas extraordinaire, certaines escapades et séquences sont soit téléphoné ou vite expédié... Alors pourquoi à chaque vision, on n'arrive pas à se lasser de ce film ? Je pense que les acteurs font opérer le charme, Geneviève Grad nous achève par son joli petit minoi. Comédie vilipendée en son temps, les années passées ont fait de ce film une oeuvre culte qui a ses admirateurs qui apprécieront pour toujours l'acteur comique incontournable du cinéma français qu'est Louis De Funès. Le célèbre "Duyu duyu Saint-Tropez" s'entremêle avec le chant des cigales et l'entrechoquement des boules de pétanques dans une comédie ensoleilée pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques.
Bon, en découvrant aujourd'hui le film (je me souviens petit avoir regardé au moins un ou deux films de la saga mais pas tous), je ne suis pas particulièrement emballé et le succès national de ce film, lançant une saga culte me paraît bien surprenant. La faute n'est pas aux acteurs (même si je ne suis pas du tout fan du duo comique Grosso et Modo). Louis de Funès cabotine énormément et est dans l'excès constant, mais attend-on vraiment autre chose de lui dans une comédie française potache ? Toutefois, j'ai largement préféré d'autres prestations de l'acteur (notamment dans Oscar ou Hibernatus où il est hilarant alors qu'ici, il a tendance à devenir assez lourd, la faute à un scénario mal écrit et comptant uniquement sur ses grimaces). Galabru est bon dans son registre, tout comme les autres seconds rôles (Jean Lefebvre, Geneviève Grad). Mais le scénario est très faiblard et peu riches en gags et situations comiques. Il repose énormément sur le potentiel comique de l'acteur principal pour combler. Finalement le duo réalisateur – acteur Girault – de Funès a donné lieu à des films cultes (la saga du Gendarme, la Soupe aux Choux) mais à mes yeux les plus mauvais de Funès.