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Kubrick's Club
36 abonnés
694 critiques
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4,0
Publiée le 2 septembre 2008
Très bon film où Al Pacino fait une prestation exceptionnelle dans le rôle du policier intègre. L'histoire, inspirée de fait réelle, est elle aussi très bien. Parmi les films policiers cher aux années 70, c'est l'un des meilleurs qui mérite vraiment d'être vu.
Ici Al pacino a un look particulier mais est toujours aussi bon acteur,même dans la peau d'un policier.Sa mission,faire tomber un réseau de policier corrompue.
Très bon travail de Sidney Lumet qui dénonce la corruption omniprésente dans la police de New York. Al Pacino est grandiose et interprète son personnage avec beaucoup de justesse.
C’est un film qui est encrée dans l’histoire du cinéma. Un Lumet et Pacino au sommet de leurs arts. Film tiré de faits réels qui sera toujours d’actualité. A ne pas manquer…
Dans les années 70 un flic idéaliste combat la corruption au sein de la police mais très vite il se retrouve tout seul abandonné de tous, meme sa femme le laisse tomber et là commençe alors une véritable descente... Un film tiré d'une histoire vraie représenté par AL PACINO qui est exemplaire.
Un drame très réaliste qui pourrait être carrément un documentaire sur le New-York et la police des années 70. Sydney Lumet rend un très bel hommage à Franck Serpico, un policier intègre qui s'est battu pour lutter contre la corruption. Al Pacino est brillant, comme les seconds rôles et la descente aux enfers de Serpico est vraiment très bien filmée. Un coup de coeur.
Bon petit film qui montre l univers corrompu des flics de new york. Serpico joue par le genial al pacino a tjs voulu etre un flic integre. Il va lutter contre la corruption. A voir
Excellent film à une époque ou Pacino n'avait pas encore la grosse tête ^_^ première fois que je voyais ce film hier sur TCM, et au début même si la tête de l'acteur me disait quelquechose, je n'avais pas tilté que c'était Al pas de chez nous :-D On retrouve dans ce film de nombreuses "bad faces" du cinéma américain, et franchement nostalgiquement parlant c'est génial.
Un film intense et sans concessions sur la corruption généralisée qui règne dans la police de New-York et dans lequel Al Pacino crève littéralement l'écran. Quelques longueurs dans la deuxième partie du film, mais vraiment du grand cinéma.
12 165 abonnés
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4,0
Publiée le 10 mai 2020
Peut-on encore être flic de nos jours ? Non, rèpond Sidney Lumet dans "Serpico". Ce film essentiel des seventies s'inspire de l'histoire rèelle d'un policier excentrique et imprèvisible nommè Frank Serpico (depuis retirè en Suisse) qui refuse de se laisser acheter par la pègre et de s'associer aux combines douteuses de ses propres collègues corrompus jusqu'à la moelle par les trafiquants de drogue ; spoiler: il en devient gênant et on l'attire dans un guet-apens où le destin tranchera et balaiera les dernières illusions de ce flic intègre et pas comme les autres! il fallait tout le talent de Al Pacino pour incarner ce policier honnête et courageux! Une performance qui touche à la grandeur où Pacino aurait dû normalement remporter son premier Oscar du meilleur acteur! La transformation physique est impressionnante : imberbe puis moustachu, barbu et cheveux longs, avec des fripes tendance hippie, Pacino en a vraiment saisi l'essence sans perdre le sens de lui-même! Dommage que certains seconds rôles soient un peu mis de côtè! C'est pas aussi intense que "Dog Day Afternoon" du même Lumet, mais il y a dans ce film un Pacino qui a assurèment ici l'un de ses trois plus grands rôles : (1/ Sonny Wortzik ; 2 / Carlito Brigante 3/ Frank Serpico)...
Un bon polar à la fois humain et intriguant que nous offre dans les années 70 le talentueux réalisateur Sidney Lumet !! Dés le début, on commence par la fin ou du moins ce qu'on peux croire sur un policier grièvement blessé d'une balle ou le bruit de l'ambulance sifflote, on entre dans le vif du sujet et on veux savoir pourquoi. On voit la vie du jeune nommé de nom Serpico au diplôme de la police devant la fierté de ses parents, ses débuts dans la profession de bien faire son travail, arreter les délinquants et avec la soif de monter en grade. Puis, il est agent d'infiltration et apprend la corruption dans la police qui peut mettre sa vie en péril. Un bonne histoire bien troussé avec Al Pacino totalement habité par son personnage. Il n'y a presque pas de musique d'accompagnement dans les séquences de scènes et dés fois, ça fait du bien. La mise en scène de Sidney Lumet est correct. Un film à voir.
Inspiré du livre du même nom racontant l'histoire vraie d'un policier, Serpico s'avère être un film correct. L'histoire nous fait suivre la vie de Frank Serpico, un flic intègre qui va au cours de sa carrière se retrouver à dénoncer la corruption généralisée qui régnait au sein de la police de New York. Ce scénario est plaisant à suivre même si sa durée de plus de deux heures est un peu longue par rapport aux peu de choses que ce récit à a raconter, d'autant plus qu'on nous divulgue une partie de son destin dès l'ouverture. Le sujet racontant son combat contre sa hiérarchie et même toute l'institution judiciaire est intéressant mais hélas assez plat et manque cruellement de scènes marquantes. La faute à une ambiance quasi-absente et une histoire plutôt calme à l'image des scènes d'action particulièrement minimalistes, en parties responsables du manque d'impact. Ce n'est malheureusement pas les personnages qui vont réveiller tout cela car Al Pacino interprète un policier à l'apparence extravagante pour le milieu mais à la personnalité très tranquille. Les autres rôles sont appréciables mais on ne retiendra pas les autres visages tant celui de Serpico, seul contre tous, prend toute la lumière. Les relations entre ces différents individus offrent très peu d'émotions, la faute à un ton particulièrement neutre. Cependant ,les dialogues restent convenables mais manquent d'un petit plus pour être plus incisifs ou plus touchants. L'ensemble est réalisé par Sidney Lumet dont la mise en scène est somme toute classique et ne dégage rien de singulier. La b.o. fait guère mieux puisqu'elle est peu présente et donc peu mémorable même si ses notes sont appréciables quand elles se font entendre. Reste une fin convenable venant mettre un terme à Serpico, qui au final est un long-métrage à voir bien qu'il ne laissera pas un souvenir impérissable.
La rencontre entre Sidney Lumet et Al Pacino tombe au meilleur moment pour les deux hommes. Lumet qui sort tout juste de la réalisation de « The offence », film très troublant sur la lente destruction mentale qui peut résulter de l’exercice du métier de flic, profite de « Serpico » pour creuser le même sillon un peu plus profondément avec cette fois-ci une dénonciation en règle de la corruption qui gangrène la police dans les grandes mégapoles. De son côté Al Pacino qui a accédé brutalement à la célébrité en seulement trois films sous les directions successives de Jerry Schatzberg (« Panique à Needle Park » en 1971 et « L’épouvantail » en 1973) et de Francis Ford Coppola (« Le parrain » en 1973) saute sur ce nouveau rôle à très forte intensité dramatique qui lui permettra d'asseoir encore un peu plus sa réputation d'acteur de la "méthode" rénovée. Il parait évident avec le recul que ces deux là devaient se rencontrer. Le sujet offert par la fabuleuse aventure de Frank Serpico est de premier choix et tout brûlant d’actualité, l’ancien inspecteur de la police new yorkaise ayant témoigné seulement deux ans plus tôt devant la commission Knapp mise en place par le maire de l’époque John Lindsay pour éradiquer la corruption généralisée au sein du NYPD. La maîtrise technique de Sidney Lumet rodée depuis les années 1950 où il fit ses premiers pas à la télévision et la modernité du jeu de Pacino s’accordent harmonieusement pour montrer comment la corruption gagne progressivement tout un système, instaurant des règles très strictes qui finissent par se substituer à celles qui régissent normalement l’institution. Tout ceci avec la parfaite complicité de la plus haute hiérarchie qui tout à la fois par duplicité, laxisme et impuissance encourage la structuration d’une hiérarchie parallèle des priorités censée pallier les salaires insuffisants tout en garantissant une certaine efficacité contre les délits les plus graves. Ce pacte non écrit pouvant paraître un pis-aller porte en lui l’auto destruction programmée du système par l’inévitable surenchère consubstantielle à l’appât du gain facile. Il est évident que la pieuvre installée, tout corps étranger doit se laisser prendre dans ses tentacules ou être rejeté. Frank Serpico flic iconoclaste au look décalé et aux méthodes musclées mais aussi pétri d’idéal va devenir rapidement un caillou dans la chaussure des principaux acteurs du système mafieux mis en place. Muté de poste en poste, il va pouvoir constater qu’aucun quartier n’est épargné, le niveau de sophistication et l’ampleur des gains s’amplifiant là où règne la prospérité économique. On peut juste s’étonner à la vision du film qu’une solution radicale n’ait pas été dictée avant par quelque ponte impatient pour arrêter l'empêcheur de tourner en rond. Al Pacino est bien sûr complètement impliqué dans l’identification à son rôle, copiant jusqu’à la démarche claudicante de Serpico. Sidney Lumet qui n’est jamais autant à l’aise qu’en milieu urbain filme avec maestria les rues enfumées de New York aidé par l’opérateur confirmé Arthur J. Ornitz. Si Pacino est souvent filmé en action, Lumet n’omet pas de dévoiler la face privée du personnage dont l’intransigeance et l’obstination mise dans le combat qu’il a entrepris lui ferme progressivement les portes d’une vie sentimentale épanouie. Témoin d'une époque et suspense haletant "Serio" s'il ne constitue pas le plus grand chef d'œuvre de son auteur figure assurément dans le quinté de tête de sa filmographie. Quarante ans après on reste sidéré par la force de conviction du jeu de Pacino peut-être par moment trop enfiévré. Les deux hommes convaincus par leur première collaboration enchaînerons deux ans plus tard avec le survolté "Dog day afternoon". Serpico quant à lui devenu un paria devra choisir l'exil en Suisse. Le dernier plan montrant Pacino assis avec son chien le paquebot France à quai derrière lui, est sans équivoque sur l'amertume ressentie par Lumet. Un très joli Blu-Ray édite par Studio Canal respectant l'aspect crasseux du New York de l'époque, agrémenté de deux reportages instructifs sur Lumet et Pacino par Dominique Maillet vous permettra d'apprécier toute la force d'engagement de ce film.
Avec son atmosphère noire et pesante, Sidney Lumet nous sert un polar nerveux et militant d’une intensivité dramatique forte tout en offrant par la même occasion, à Al Pacino un rôle à la hauteur de son talent : l’histoire vraie d’un flic intègre, Frank Serpico, qui va se battre contre vents et marées contre la corruption au sein de la police new-yorkaise. Un film très "seventies" aussi bien par son style que par son engagement.