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    American Graffiti
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    3,5
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    146 critiques spectateurs

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    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    Il arrive toujours ce moment, au carrefour de l’adolescence et de l’âge adulte, où il faut garder un œil sur son rétroviseur. L’utiliser comme un miroir serait vain et patiner sur place serait une garantie qui ampute ses chances de succès dans l’avenir. George Lucas revient sur cette étape cruciale, en cristallisant l’époque des sixties, où il limitera sévèrement la foule de piétons, afin d’investir les axes urbains de Modesto, en Californie, avec des véhicules qui servent autant de montures aux jeunes qu’un prétexte pour exprimer leurs émotions, le pied au plancher. Cela donne également l’occasion de faire l’état des lieux des archétypes, qui doutent, mais qui tendent fatalement au changement. La chose effraie comme elle peut en émerveiller certains. Dans un rodéo motorisé captivant, le cinéaste américain nous évoque ainsi une perte d’innocence, à l’image de cette jeunesse errance et sans destination.

    Un jeune casse-cou du volant, un couple en voie de séparation, un rêveur mythomane et tout un assortiment de prétentieux, tous sont de sortie dans une dernière nuit endiablée, où chacun y raye sa carrosserie. Réglons la radio, ou le juke-box, sur une playlist rock’n’roll et les festivités peuvent commencer. On part chercher des filles, pas éternellement courtisables, ou de l’alcool pour faire comme les grands. L’envie de liberté se lie dans ces détails, que Lucas puise évidemment dans sa propre adolescence, se remémorant sa première voiture, le diner du coin et des courses sauvages qui ont bien failli avoir sa peau. Ce sont autant de traumatisme que le cinéaste compile dans cette bourgade égarée, où les jeunes ne rêves que de grandes villes et de ses grands immeubles. Ici-bas, il n’y a que l’horizontalité qui les réconforte.

    Le changement continue donc d’effrayer au fur et à mesure que chacun prend conscience de son caractère irréversible. C’est un sens unique vers l’inconnu, une frontière qu’il s’agit de franchir et de s’affranchir. Lors d’un bal de fin d’année, on danse, on rit, on s’embrasse, mais tout cela n’est qu’un prétexte afin d’invoquer la nostalgie d’une décennie perdue dans le passé. Le fantasmer est sans issue et il serait encore plus futile de la reproduire à l’identique. Tout peut basculer en un instant, des petits larcins à des actes plus condamnables. La folie est donc de mise dans ce ballet de voitures, dont les conducteurs se cherchent et cherchent à séduire la génération qui le suit. L’excès de tendresse en témoigne, mais pas de quoi faire tousser un moteur, qui n’attend qu’une décision pour mettre plein gaz.

    De son premier essai avec « THX 1138 », Lucas s’est rapidement vu offert l’opportunité de conter ce « American Graffiti », aux côtés de son producteur, Francis Ford Coppola, qui aura le dernier mot sur cette chronique d’une jeunesse dans l’obscurité. Seuls les néons semblent pouvoir leur indiquer des étapes à suivre, mais aucun d’entre eux ne les incitera à dépasser leurs limites ou à affronter les obstacles. Ce commentaire peut être assez naïf dans le fond, il n’empêche que l’on y croît à cette utopie, qui a vu croiser tout plein de gens, prêts à se rentrer dedans, juste pour prolonger la dose d’adrénaline. Ces détours d’une vie présageaient cependant un avenir glorieux et victorieux, sans l’ombre de la guerre du Vietnam, de l’assassinat de Kennedy ou de tout autre doute à l’horizon. La réussite du film tient ainsi sur cette fine couche de sincérité, dont l’approche documentaire peut en déstabiliser plus d’un.
    Humanity N.M
    Humanity N.M

    4 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Ce film est très agréable à visionner ! Si je ne m'attendais pas à grand chose au préalable, Georges Lucas a réussi à prouver ses talents de réalisateur. Le scénario, suivant plusieurs intrigues parallèles nous tient du début à la fin, le jeu d'acteur est convainquant et la réalisation parfaite. Sans oublier ces musiciens vintages qui nous font lâcher un sourire. Bref, American Graffiti est un très bon film, que je recommande
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2021
    Le meilleur film de George Lucas est centré sur un groupe d'amis lycéens qui passent une dernière nuit ensemble avant que deux d'entre eux ne partent pour l'université. American Graffiti est sans conteste l'un des plus grand film jamais réalisé et je pense également que c'est l'un des meilleurs films de cette décennie. Ce que Lucas a réussi à faire est assez remarquable car au début des années 70 les films étaient en pleine mutation avec plus de sexe de violence et de contenu pour adultes. Pourtant voici un véritable retour aux années 50 et le réalisateur réussit un miracle en le faisant fonctionner aussi bien. Nous sommes essentiellement accueillis par une nuit passée à traîner avec ce groupe de jeunes et généralement dans un film comme celui-ci il y a un ou deux personnages qui ne sont pas aussi intéressants que les autres et lorsqu'il les traite on aimerait regarder quelqu'un d'autre à la place. Ce n'est pas le cas ici car tous les personnages sont si mémorables qu'il importe peu de savoir lequel nous regardons car ils parviennent tous à nous faire entrer dans leur histoire et à vous attacher à eux. Mon préféré a toujours été l'abruti Terry qui se retrouve avec la belle fille et bien sûr il ne peut rien faire de bien. Les performances de l'ensemble des acteurs sont merveilleuses et Lucas a réuni un casting incroyable. Richard Dreyfuss, Ron Howard, Paul LeMat, Charles Martin Smith, Harrison Ford, Cindy Williams, Candy Clark, Mackenzie Phillips et Bo Hopkins sont tous formidables dans leurs rôles et même si beaucoup d'entre eux sont devenus des visages familiers nous pouvons toujours regarder ce film et les voir comme des personnages et non comme des vedettes...
    moket
    moket

    435 abonnés 4 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2021
    L'Amérique fantasmée et insouciante du début des années 60. Au programme : grosses bagnoles, rock'n'roll, drive-in et diner. On suit des jeunes en virée nocturne. Sympathique mais il ne se passe pas grand chose.
    Cinéphiles #1977
    Cinéphiles #1977

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2021
    Americain Grafiti est un très bon film de George Lucas. Le film rend nostalgique et les acteurs sont très crédible dans leur rôle. Il est très intéressant de voir le reconstitution d'une ville américaine des année 50/60, pour l'anecdote le ville dans le film est Modesto : la ville ou a grandi George Lucas. Il n'y a pas grand chose de négatif à dire sur le film spoiler: À part la course d'auto à la fin qui aurais pus être plus longue (mais ce n'ai que mon opinion)
    . J'aime le fait que le film n'ait pas une longue histoire, il est plutot composé de toute les (mès)aventures que vivent séparément le groupe d'amis.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2021
    George Lucas n’a pas toujours été l’homme d’une seule idée, ni même cette espèce de notaire du cinéma, trop occupé à gérer un héritage imposant pour avoir le temps de faire autre chose. Pendant quelques brèves années, il fut un jeune loup du Nouvel Hollywood, partagé entre ses aspirations d’auteur et la conscience que si un film n’était pas vu par le plus grand nombre, il ne servait pas à grand chose de le tourner. Peut-être justement, ‘American graffiti’ constitua-il le préambule de ce virage vers un cinéma rassembleur, après un glacial ‘THX-1138’ devenu Classique SF avec les années auprès des esthètes mais dont personne n’avait eu grand chose à foutre à l’époque. ‘American graffiti’ fêtera bientôt son demi-siècle, film générationnel de baby-boomer tardif, et aujourd’hui, il est difficile de se rendre compte précisément de ce qu’était le regard d’un adulte des années 70 sur le jeune homme qu’il était à l’aube des années 60, juste avant que tout ne parte en vrille. L’univers se résumait-il à ce point à quatre roues et un moteur, comme dans ‘Cars’ ? Aux néons, aux Dinners, aux milkshakes et aux filles aux coiffures bouffantes qu’on essayait d’impressionner par une course de vitesse clandestine, une séance au drive-in, un arrêt impromptu au bord du lac ou plus prosaïquement avec de la gomina ? Est-ce que Lucas souhaitait célébrer cette adolescence insouciante...ou au contraire, comme le laisse supposer l’épilogue, graver dans le marbre cet ultime instant de félicité symbolique pour sa génération ? Le film se présente certes comme une comédie, qui relate les mésaventures occasionnellement burlesques qui arrivent à quatre potes durant une nuit californienne de 1963...mais c’est autre chose qui s’en dégage, perdu entre la légèreté et la vacuité des loisirs et ce refus d’envisager l’avenir avant que le compte des heures nocturnes ne soit parvenu à son terme, comme si chacun ne souhaitait grandir qu’à regret...mais aussi une mélancolie diffuse, comme si quelque chose avait définitivement disparu ce soir là. En cela, même si, à moins de faire justement partie de cette génération d’après-guerre, il n’est aujourd’hui plus possible de saisir instinctivement le regard de George Lucas sur le zeitgeist de sa jeunesse - rien à voir avec ce qui passe encore implicitement à la vision de ‘Breakfast club’ par exemple, pourtant distant seulement d’une grosse dizaine d’années, - ‘American graffiti’ est sans doute l’ancêtre probable des films de Richard Linklater, ‘Dazed and confused’ en tête.
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2021
    Une chronique rétro et nostalgique sur la jeunesse insouciante des sixties, accompagnée par une excellente BO, qui se déguste comme un bonbon acidulé.
    Roub E.
    Roub E.

    732 abonnés 4 823 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2021
    Juste avant sa révolution Star Wars Georges Lucas réalisait cet American Graffiti visiblement inspiré de ses souvenirs de jeune adulte. Il nous montre la nuit de différents jeunes personnages dont deux d’entre eux sont à la veille de partir pour la fac. On suit des allers retours dans un Diner,des courses de voitures en centre ville pour épater les filles en écoutant de la musique rock à la radio. J’ai du mal avec le cinéma nostalgique et là on est face à un exemple parfait il a tendance à idéaliser une période et a un mauvais goût de « c’était mieux avant ». Et puis il faut le dire si Lucas maîtrise parfaitement son film ses personnages ne m’ont pas du tout intéressé, je n’ai jamais mordu au truc et j’ai regardé ça dans un ennui poli car oui c’est bien filmé et la bande originale est formidable, mais je me fichais complètement de ce que ça pouvait raconter.
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    2 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2020
    En situant l'action quelques mois avant le début de la guerre du Vietnam et de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, George Lucas signe un excellent film rétro sur l'Amérique des années cinquante-soixante.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2020
    Une petite pépite d'intime nostalgie retranscrite ici par George Lucas grâce à la tendresse qui entoure ses personnages, à l'ode musicale intégrée au film et à un souffle de légèreté qui parcourt l'intrigue malgré des mises en garde ponctuelles que les protagonistes ramènent au statut de jeu ou de spectacle, inconscients des orages qui grondent, prêts à balayer leur insouciance. Malgré quelques redites ou longueurs, la vérité de ces jeunes adultes éclate. Un touchant instantané.
    Shephard69
    Shephard69

    281 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2020
    Véritable hommage aux sixties californiennes, un long-métrage qui s'inscrit comme le pendant lumineux, positif du culte "La fureur de vivre" avec James Dean. Après le très expérimental "THX 1138", la seconde réalisation de George Lucas avant qu'il ne devienne l'auteur renommé de la saga "Star wars", un ensemble résolument kitsch et rafraîchissant, sans autre véritable prétentions que de dépeindre, à travers le destin de plusieurs membres d'une bande d'amis se croisant avant le départ programmé de certains protagonistes vers une vie adulte ou estudiantine, une tranche du fameux american way of life entre douceur de vivre dans un cadre insouciant, recherche de sensations fortes comme avec les courses automobiles, drague... Une fantastique bande originale rock, une oeuvre à l'intemporel charme suranné, désuet par ces répliques totalement démodées. Loin d'être désagréable à voir, une sorte de capsule temporelle savoureuse.
    Nomad T.
    Nomad T.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2020
    Ce fil absolument génial ne pourra pas être vraiment compris par ceux qui n’aiment pas le rock des années vintages.Par contre ceux comme moi qui étaient ado a cette époque vont adorés ! C’est tout un époque où le Rock pur et dur faisait des ravages.C’est tout simplement l’age d’or du Rock and Rolle
    Le Rabzz
    Le Rabzz

    10 abonnés 327 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2020
    Film qui pour ma part va inspirer les films pour ados des années 80 et 90/2000 avec La folle journée de ferris bueller ou encore american pie , je retiendrais le casting qui est quand même assez élogieux mais qui pour la pluspart était leur premiers films.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2020
    Quatre ans avant le succès planètaire de « Star Wars » , George Lucas signait avec "American Graffiti" un hommage mèlancolique à tous ceux qui ont eu vingt ans et plus à une èpoque rèvolue de leur adolescence! Un second long-mètrage quasi mythique, à la fois chaleureux et drôle, sur l'Amèrique du dèbut des sixties et du règne du « rock » . La relation de l'homme avec les machines où l'on voyait dèjà le rôle que jouait l'automobile (Chevrolet, Ford...et même 2CV) auprès des teenagers californiens! Ah..."American Graffiti" où la nostalgie intimiste! Du dragage motorisè avec cette façon de flâner dans une nuit sans fin! Le film n'a pas pris une seule ride! Et quelle bande son, l'une des plus folles de tous les temps, la piste sonore ètant uniquement faite de rock classique! A la fin on laisse tout derrière-soi et on prend son envol! Bye bye les serveuses en patins à roulettes que j'aimais, le drive-in est fermè...
    CH1218
    CH1218

    153 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2019
    Préambule à la série « Happy Days », George Lucas retrouve avec « American Graffiti » la légèreté, l’insouciance et l’ambulation des teen-agers du début des années 60. Produite par Francis Ford Coppola, cette succession de saynètes nostalgiques rassemblait à sa sortie en 1973, des noms en devenir : Richard Dreyfuss, Ron(ny) Howard, Charles Martin Smith et un certain Harrison Ford.
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