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    Colors
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    D. G.
    D. G.

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mars 2024
    Alors d'accord je veux bien reconnaître que le long métrage a 36 ans et qu'il commence à dater un peu. Mais quand même ! Est-ce possible de faire plus cliché que ce film-là ? J'en doute. On croirait les personnages tout droit sortis de la série Hooker. Le vieux flic taciturne et père de famille, le jeune loup ambitieux sans expérience, les inimitiés entre policiers, les membres de gangs tellement caricaturés qu'ils ne feraient même pas peur à un nourisson de 6 mois. Le seul intérêt de ce film c'est de se rendre compte que Robert Duvall est bien obligé parfois de faire bouillir la marmite (durant les deux heures que dure cette purge il n'y croit pas une seule seconde) et que Sean Penn est un acteur affreusement médiocre. Circulez, il n'y a rien (mais alors RIEN) à voir...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 022 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    Dennis Hopper était un personnage hors norme du cinéma américain. Acteur, peintre, photographe et réalisateur à la carrière très prolifique malgré une addiction à la drogue qui l’aura accompagné une grande partie de sa vie d’adulte. L’acteur aux 115 films, se sera intéressé assez tôt à la réalisation avec « Easy Rider » (1969), film qu’il concocte avec ses copains de débauche, Jack Nicholson et Peter Fonda. Film emblématique du mouvement hippie, « Easy Rider » assoie sa réputation auprès de la critique qui s’enflamme pour une première œuvre certes lourde de sens, dénonçant le rejet d’une partie de la jeunesse par les forces conservatrices américaines, mais aussi plutôt foutraque. « The last movie », tourné en 1971 et narrant le tournage d’un western au Pérou provoquant une montée de violence parmi les habitants du village une fois l’équipe partie fut désavoué par Universal condamnant le film à la confidentialité.« Out of the blue » en 1980, portrait d’une famille dysfonctionnelle est un véritable succès, la réalisation comme l’interprétation de Hopper en père alcoolique seront saluées par la critique. En 1988, revenu au premier plan en tant qu’acteur avec « Blue velvet » (1988) de David Lynch, il s’attelle à la réalisation de « Colors », film sur la guerre des gangs inter-ethniques qui mine les faubourgs malfamés de Los Angeles. Sans concession, « Colors » montre la face cachée de la mythique Cité des Anges à travers les déambulations de deux flics de générations différentes qui vont devoir dépasser leurs tempéraments et leurs approches opposées du métier de flic pour parvenir à mettre la main sur celui qui a perpétré un massacre en guise de représailles. Deux heures durant et sans relâche, la caméra de Hopper suit les deux hommes dans les quartiers déshérités, cherchant à recueillir les informations et les appuis nécessaires pour tenter de coincer le coupable et stopper ainsi l’escalade de la violence. Sean Penn est le jeune flic instinctif et nerveux qui cherche à en découdre dont le comportement est parfois semblable à ceux qu’il pourchasse. Robert Duvall est l’ancien à quelques semaines de la retraite qui vise à atteindre la sortie sans dommage tout en mettant un point d’honneur à faire son métier jusqu’au bout. Pour cela il doit calmer les ardeurs de son jeune collègue souvent sur la tangente. Pas d’intrigue parallèle pour entretenir le suspense, juste deux hommes et leur voiture arpentant les quartiers et leurs points de deal tenus tantôt par les « latinos » tantôt par les noirs. Deux communautés qui s’affrontent tout en entretenant par instant des liens fraternels. Une vision de la vie dans les ghettos urbains que Hopper a voulu la plus réaliste possible, choisissant de tourner dans les quartiers en question, faisant accompagner les acteurs par des gardes du corps recrutés parmi des gangs locaux. Le tout rythmé par la musique immersive d’Herbie Hancock qui nous rappelle que le rap et le hip-hop américain c'est tout de même autre chose. L'ensemble magistralement filmé par le directeur de la photographie expérimenté qu’était alors Haskell Wexler. Petit cousin du chef d’œuvre, « Les flics ne dorment pas la nuit » (1972) de Richard Fleischer, « Colors » alerte sur la déshérence des quartiers populaires livrés à eux-mêmes que n’ont pas dû voir beaucoup de politiques français. Un film qui parle aussi du temps qui passe et de la roue qui tourne à travers la relation entre les deux flics interprétés par deux acteurs qui ont laissé leur ego au vestiaire pour servir le propos de Hopper ici très inspiré.
    Xavier D
    Xavier D

    48 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Le réalisateur d'Easy Rider, nous plonge dans l'enfer des gangs de Los Angeles, avec Sean Penn et Robert Duvall. Un genre qui me fait rappeler 21 jump street. Une réalisation réaliste et violente, un brin vieillotte. Un pure produit des années 80, avec sa mode de mauvais goût, sa musique inutile, has been. Un vraie film policier sur la police.
    Y Leca
    Y Leca

    21 abonnés 916 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Encore un duo de flics mal assorti, le jeune fou et le vieux sage, dans la guerre des gangs à L.A.. Trop de longueurs dans ce qui ressemble à un documentaire décousu. Duvall et Penn sont bien. Pas plus.
    CharlieFirpo83
    CharlieFirpo83

    2 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2022
    je n'avais pas revu ce film depuis un visionnage en VHS..il y a une bonne trentaine d année
    ..bon alors le thème...le décor...la thématique sont toujours pas mal.. mais alors qu est ce que va vieillit mal ....les doublages sont vraiment craignos...la.musique type année 80 horripilante, et qq trucs boen ridicules genre un rouquin plus éleve à Harvard que la.prod à estimé bon de mettre dans un gang latino et black.... claiemremnt un pur produit année 80 ...qui aura du mal à trouver un nouveau public..hormis qq nostalgiques de l'époque VHS ...
    Anonyme M
    Anonyme M

    51 abonnés 1 546 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 novembre 2021
    très vieux film qui a terriblement vieilli et pas dans le bon sens. en période connu en Amérique entre 1980-1990, le racisme contre les personnes a peau noir fait rage, la drogue et les gang en hausse n’arrange rien MAIS c'est terriblement mal exploité scénaristiquement-parlant: ont a le cas incroyable et improbable du vieux flic insupportable t'a envie de le gifler a chaque scène avec sa moralité a la con, qui coopère presque a chaque fois avec les méchants face a son coéquipier qui est l'incarnation même du flic moderne (que l'on peux voir bien répandu aujourd'hui) ce qui déjà mélange deux type de film policier en un seul !! d'un côté le vieux sherlock et de l'autre l'agent dinozo dans NCIS du coup la scène de confrontation ne tarde pas a arriver !, le vieux flic ne tarde pas a avouer qu'un nouveau coéquipier lui sera attribuer (ont s'en doutait), au lieu de parler de lutte contre le racisme ou solution contre les guerre de gang, ils aggrave la situation en te mettant une scène de réunion entre noir et flic qui tourne très mal. une autre époque qui respire tout ces mauvais côté sans y remédier.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 514 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 mai 2021
    Colors a étonnamment peu à dire 90% du film est consacrée à des incidents répétitifs répartis entre des fusillades en voiture et des interrogatoires entrecoupés de conflits clichés entre le vieux flic sage et le jeune flic malin. Les dialogues de gangsters le peu de dialogues qu'il y a semblent provenir des scénaristes de Full House et si le film est censé nous éclairer sur les raisons de la formation des gangs il ne l'a pas fait. Cela dure environ deux heures pour qu'au cours des sept dernières minutes on assiste à ce qui ressemble le plus à un film de télévision. Le vieux flic sage est abattu après quoi le jeune flic hurle de rage tandis que la caméra zoome vers le ciel. Puis le jeune flic prouve qu'il est l'héritier légitime en répétant une blague très intelligente que le vieux flic lui a racontée plus tôt symbolisme quand tu nous tient...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 255 abonnés 7 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Quatrième réalisation pour Dennis Hopper qui change une fois de plus de registre et se lance dans le polar âpre en nous plongeant de plein fouet au cœur des gangs du ghetto de Los Angeles.

    Colors (1988) met en scène un tandem pour le moins inattendu, avec Robert Duvall & Sean Penn (27ans lors du tournage). Tous les deux incarnent des flics dans une unité antigang. Bob n’a plus rien à prouver, c’est un vétéran sûr de lui et qui sait manier le dialogue avec les jeunes comme personne. Danny quant à lui, est un novice, impulsif et au tempérament violent. Tout les sépare (à commencer par leur différence d’âge) et pourtant, ils vont devoir faire équipe au milieu d’une guerre des gangs qui fait rage, entre les Crips et les Bloods.

    Dans la droite lignée du film de Richard Fleischer : Les Flics ne dorment pas la nuit (1972), Dennis Hopper nous offre ici un une radiographie de la violence urbaine qui régnait dans certaines grandes agglomérations américaines dans les années 80, à la fois brut de réalisme, sans concession et violente, dans la même veine de certains films cultes tels que Boyz'n the Hood, la loi de la rue (1991) ou encore Menace II Society (1993).

    Parfois à la limite du documentaire en filmant le quotidien de ces flics de terrain, entrecoupé par des palpitantes courses-poursuites où l’on ne compte plus la tôle froissée. Le tout, magnifié par un duo formé par Duvall & Penn, le vieux sage et le chien fou, tentant de cohabiter et de travailler en symbiose. Un schéma certes classique du buddy-movie, mais l’approche lui confère un côté réaliste qui nous immerge totalement et nous tient en haleine sans discontinue.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    mistermyster
    mistermyster

    36 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2020
    Un film qui avait fait grand bruit à sa sortie, tant le côté documentaire et réaliste était mis en avant, avec comme toile de fond la guerre des gangs et le quotidien des flics de LA. Aujourd'hui, revoir ce film nous replonge au cœur des années 80, mais depuis, le sujet a été traité à maintes reprises et même les séries se sont emparés de ces guerres de gangs, de territoire, de drogue. Le film est à retenir car il s'inspire de fait réel, les jeunes appartenant aux gangs sont employés dans le film pour plus de réalisme, il est filmé au cœur des quartiers défavorisés de LA et, enfin, tout est mis en œuvre par Dennis HOPPER pour créer une ambiance qui colle à la réalité. N'oublions pas le duo d'acteurs, impeccable, Maria Conchita Alonso qui apporte une touche féminine très sympathique; et pour le clin d'œil, on remarquera Don Cheadle, aujourd'hui Avengers de son état et Damon Wayans, le nouveau Murtaugh de la série Arme fatale.
    sentenza
    sentenza

    17 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    Colors nous amène à suivre péniblement le quotidien de deux policiers de Los Angeles. Péniblement, car le film ne sait pas vraiment où aller et s'empêtre dans une histoire de guerre de gangs (Crips vs Bloods) caricaturale et qui a souffert du passage du temps et d'autres films qui ont su être plus marquants (Training Day par exemple). Mention spéciale à la musique qui est parfois très mal utilisée et a pour conséquence de faire perdre à certaines scènes leur tension et/ou émotion.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    591 abonnés 2 771 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2020
    Le cinéma de Dennis Hopper semble habité par le mouvement, ce même mouvement qui poussait des motards épris de liberté à s’embarquer sur la route 66, celui qui, dans Colors, rythme les altercations entre forces de police et gangs rebelles. Le film manifeste une fluidité remarquable, cultive les plans embarqués en voiture et pénètre dans tous les milieux qu’il tisse les uns aux autres de la même manière que les protagonistes se répondent entre eux : le jeune Danny McGavin fait de son supérieur un modèle à suivre auquel il emprunte, post mortem, la fameuse blague à rallonge, il entretient une relation amoureuse avec Louisa Gomez, d’origine mexicaine, et dont il ignore la profession, ce plus vieux métier du monde qui la raccorde aux groupes afro-américains. Tout le monde se côtoie, tout le monde se tire dessus, et ce que la caméra du cinéaste réussit parfaitement à capter, c’est l’entrelacs des contraires : il suffit de quelques secondes pour qu’une fête vire au drame, de la même manière que les descentes de police dans les quartiers chauds occasionnent des fuites en masse. Les corps sont bodybuildés, ils se travaillent, s’accouplent et se refroidissent aussitôt, laissant au passage couler ce liquide rouge qui, dès le titre du long métrage, imprègne l’écran. Entre la bombe de peinture acrylique et l’explosion de sang, il n’y a qu’un pas. Hooper saisit cette culture de la violence qui gangrène Los Angeles sans placer entre elle et sa représentation une grille idéologique ou axiologique : le jeune flic a toutes les caractéristiques du loubard et pourrait, dans d’autres circonstances, se retrouver de l’autre côté à balancer des cailloux sur les voitures des forces de l’ordre. Colors est un film qui atteste à la fois l’impossibilité à faire communauté et la propension de la violence à créer de la communauté, une communauté instable et qui trouve justement dans cette instabilité la condition d’une vigueur perpétuelle. En mêlant hip hop, rap et images pieuses – la Vierge a son autel, le Christ est affiché sur un mur, les funérailles rassemblent les proches de la victime –, Dennis Hopper livre une œuvre mobile et incandescente qui, au-delà de constituer un beau moment de cinéma, témoigne d’une réalité politique et sociale inscrite dans son temps (la fin des années 80) et qui résonne toujours avec notre actualité.
    Fabien S.
    Fabien S.

    467 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    Un très bon film . Sean Penn et Robert Duvall incarnent avec brio des flics qui affrontent des bandes afro-américaine.
    CH1218
    CH1218

    160 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2018
    Le quotidien de deux flics - le sage et expérimenté Robert Duvall et son jeune collègue fougueux, Sean Penn - en patrouille dans les quartiers défavorisés de L.A. où deux gangs se livre une guerre sans merci. Pour coller au plus près de la réalité, Dennis Hopper n’a pas hésité à poser ses caméras dans les rues mêmes de ces quartiers-là, sous le contrôle des membres d’un vrai gang. « Colors » s’apparente donc à une étude sans équivoque d'un fléau social d'une époque. Dommage que le climax de ce polar urbain ne soit pas aussi dramatique que ne le laissait espérer son sujet.
    pierrre s.
    pierrre s.

    362 abonnés 3 240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Colors est un film réaliste et de grande qualité mais qui accuse aujourd'hui un sérieux coup de vieux.
    Redzing
    Redzing

    944 abonnés 4 307 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    "Colors" nous fait suivre le quotidien de deux policiers dans les quartiers difficiles de Los Angeles, rongés par les gangs de rue. Le film a pris un coup de vieux au niveau BO et décors, mais avait le mérite d'être original à l'époque. En effet, si le sujet a été largement rabâché depuis les émeutes de Los Angeles en 1992, il était encore très peu abordé dans les 80's. La mise en scène est plutôt simple (on a connu Dennis Hopper plus inspiré !), mais efficace, et l'on profite surtout des bons acteurs. Outre la multitude de têtes charismatiques en seconds rôles (dont beaucoup inconnues à l'époque), Robert Duval est excellent en vétéran diplomate, qui veut approcher tranquillement les gangs pour mieux les coincer au moment opportun. A ses côtés, Sean Penn convient bien au jeune loup au sang chaud. Un drame intéressant, malgré quelques longueurs.
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