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    Sans retour
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    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2016
    Dans la lignée de "Delivrance", le film suit l'affrontement de membres de la garde nationale avec des locaux cajuns dans les marais de Louisiane. La différence, c'est qu'ici les cadiens, au départ, ne font que répondre à une provocation des militaires, dont la plupart ne sont pas très fins. C'est peut-être là que le film est le moins bon, en caricaturant certains soldats, qui très vite, ont des comportements assez irréfléchis. Par contre, le bayou, la tension entre les militaires et la montée de la violence sont bien filmées. Mais "Southern Comfort" gagne ses galons avec la scène finale dans le village cajun en fête, la tension est ici parfaitement maîtrisée, comme les craintes des 2 survivants, qui se méfient de chaque geste pendant que les locaux dansent, chantent et préparent le festin.
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2017
    ''Sans retour'' est un film d'action américain réalisé en 1981 par Walter Hill (producteur de la saga ''Alien''). Il confirme le goût qu'à Walter Hill pour l'action et consacre son réalisateur comme un ''petit'' maître de ce genre cinématographique.

    Le postulat de ce film est assez original : neuf soldats américains de la Garde nationale s'enfoncent dans les marécages de la Louisiane. Ils sont alors attaqués par les Cajuns, habitants de ces marais. Commence alors une véritable chasse à l'homme.

    ''Sans retour'' peut se résumer en deux simples mots : action et mystère. L'action est évidemment caractérisée par cette très efficace chasse à l'homme. On le sait depuis ''Les chasses du comte Zaroff '' (Ernest B. Schoedsack, 1932), le motif de la chasse à l'homme a toujours été utilisé pour filmer des scènes d'actions. Quant au mystère, il naît de la menace, omniprésente, omnisciente et invisible des Cajuns. En les faisant apparaître de manière furtive dans des courts plans, Walter Hill prouve qu'il a parfaitement retenu la leçon d'un Henry Hathaway quand ce dernier filme ''Le jardin du diable'' (1954) : le mal ne doit jamais être tout-à-fait absent du plan, mais présent de manière furtive. Suggéré, mais pas trop, pourrait-on dire. A l'action et au mystère sont ajoutés des éléments qui conviennent d'être salués : le choix topographique qu'est la Louisiane avec ses marais, ses arbres tristes... A ce titre, Hill privilégie une lumière grise et les éclats ondulants de l'eau des marais aux couleurs stylistiques. A tout cela s'ajoute l'étonnante musique de Ry Cooder, presque ''cool'' qui vient rompre gentiment avec le caractère morbide de l'oeuvre.

    On l'aura compris, ''Sans retour'' est un bon film d'action... et c'est tout. Ce qui frappe avec ce film, c'est son manque d'ambition. En effet, Walter Hill laisse en plan ce qui aurait vraiment pu être passionnant : une réflexion sur l'homme et plus précisément sur le retour de l'homme à la nature. Ce qui aurait pu être le nouveau ''Délivrance'' (John Boorman, 1972) n'est hélas qu'un simple (mais très efficace) film d'action. C'est d'autant plus frustrant que Hill laisse clairement voir la réflexion métaphysique qu'il aurait pu livrer : le retour à la nature, ou la vie dans la nature n'est pas source de bonheur, mais une délivrance, une délivrance des pires instincts de l'homme. Certes, Hill montre, à travers le comportement des Cajuns et de certains militaires que la folie de l'homme peut s'éveiller loin de la civilisation, près de l'isolement. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard que le militaire incarné par Keith Carradine, autrement dit le militaire ''sauvé'' et détenant La morale, vienne des villes. Dommage que certains militaires soient carrément caricaturaux (le militaire modèle, le militaire brute, le militaire raisonnable etc). Hill montre aussi, notamment à la fin du film, les dangers que peuvent animer ces minorités, épargnés par la Mondialisation (discours aujourd'hui qui est le contraire du bien-pensant, où l'on a tendance à sanctifier ces villages épargnés par le progrès). Mais, encore une fois, il ne faut pas oublier que l'action passe avant tout et que ce tout passe au second plan. Cette limite semble malheureusement répandu chez Walter Hill. Ce dernier est capable de trouver des sujets formidables sans pour autant livrer le grand film qu'on attendait. L'idée de faire un film de hold-up se concentrant uniquement sur le personnage du chauffeur ? C'est ''The driver'' (1978, qui inspirera d'ailleurs ''Drive'' de Nicolas Winding Refn), film juste bien fait. Idée, à l'époque inédite, de réaliser un film sur les gangs de New York ? C'est ''Les guerriers de la nuit'' (1979), chasse à l'homme dénuée totalement d'une étude sociologique qui aurait été bienvenu. Hill s'empare de bons sujets qui servent de prétexte à des scènes d'actions. Or, on aimerait beaucoup que ces sujets ne servent pas de prétexte, mais qu'ils soient étudiés par Hill, quitte à sacrifier l'action en faveur du discours. Même chose, donc, pour ''Sans retour'', qui aurait mérité d'être étoffé et surtout creusé en profondeur.

    ''Sans retour'' ou la descente aux enfers de neuf militaires dans les marais de Louisiane est à recommander aux amateurs de film d'action. Quant à ceux qui cherchent une expérience plus poussée, on conseillera évidemment ''Délivrance'' (Boorman a du voir ''Sans retour'' puisqu'il engagera Powers Boothe, un des acteurs principaux de ce film pour son embarrassante ''Forêt d'émeraude'' en 1985).
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 avril 2013
    Film qui porte l'empreinte de Walter Hill. Un survival dans les bayous, où une bande de rangers réservistes se heurtent à la population locale qui connait très bien son terrain. Le concept de la guerre du Vietnam sur le sol américain. La tension ne faiblit pas, excepté la dernière partie sur la terre ferme. A conseiller.
    Par contre, à regarder exclusivement en VO, la VF laisse cruellement à désirer.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    92 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Probablement le film le plus méconnu de Walter Hill, tourné sans vedettes et passé quasiment inaperçu à sa sortie en 1981. C'est un huis-clos marécageux angoissant dans les bayous de Louisiane, accentué par des décors hostiles et une mise en scène solide, un suspense haletant sur le thème de la survie, servi par de bons acteurs encore peu connus à l'époque, comme Fred Ward, Peter Coyote ou Powers Boothe qui allaient se faire un nom durant la décennie 80. Ce style de film a été ensuite très imité (groupe de militaires envoyés dans la nature), parfois ça a donné de vrais chefs-d'oeuvre comme "Predator", et d'autres fois de vraies daubes que je ne citerai pas. En attendant, ce film vaut le détour.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2020
    Il faudra bien un jour rendre à Walter Hill la place qui lui revient au sein du cinéma américain. Un trop grand éclectisme et une capacité à porter toutes les casquettes, de celle de réalisateur à celle de scénariste en passant par celle de producteur ou d'écrivain de bandes dessinées, ont sans doute contribué à brouiller l'image de celui qui participa à l'écriture du "Guet-apens" de Sam Peckinpah et à celle du premier "Alien" de Ridley Scott. Ce que beaucoup ignorent sans doute. En 1981 alors que le "Rambo" de Ted Kotcheff (mis en image par Andrew Laszlo, le chef opérateur attitré de Walter Hill également présent sur "Sans retour") n'a pas encore déferlé sur les écrans, valorisant l'image du guerrier yankee indestructible, il propose une relecture militaire du fameux "Délivrance" de John Boorman sorti en 1972. Neuf militaires de réserve venus passer un week-end de manœuvre en Louisiane sont pris en chasse par des paysans cajuns après qu'ils leur ont subtilisé sans permission leurs canoës. Cette similitude jugée sans doute un peu trop voyante selon certains n'a pas servi le film qui fut un échec commercial en Amérique en partie parce que Hill en plus de dénoncer en filigrane la présence des Etats-Unis au Vietnam, exposait sous couvert d'un survival brutal et haletant, le racisme qui gangrène une société ne laissant guère de place aux minorités. C'est donc en Europe que le film s'est bâti une solide réputation qui confirma les talents déjà repérés dans "Le bagarreur" (1975) et dans "Les guerriers de la nuit" (1979). La capacité de Hill à plonger rapidement le spectateur au cœur du sujet, sa faculté à faire monter la tension entre les personnages, son aptitude à utiliser l'espace (ici le bayou du lac Caddo en Louisiane) pour donner à cette chasse à l'homme une tonalité fantastique compensent largement un goût que l'on peut juger contestable pour la sublimation de la violence emprunté à Sam Peckinpah. Le final aussi paroxystique que celui d'"Apocalypse now" (Francis Ford Coppola en 1979) est proprement saisissant où les deux seuls survivants se trouvent confrontés brutalement aux rudes mœurs locales lors d'une réunion festive qui se transforme en piège. Le tout sur le rythme endiablé du "Parlez-nous à boire" interprété par Dewey Balfa, célèbre musicien cadien qui rompt avec la lancinante et inquiétante mélopée slide de Ry Cooder qui scandait la course-poursuite dans le bayou. La fin ouverte laisse clairement entendre que s'aventurer en terre étrangère sans y être invité est une chose à éviter, notamment en politique étrangère. Un pavé jeté dans la mare que les très interventionnistes Ronald Reagan et George Bush ne prendront pas en compte avec le résultat que l'on connait aujourd'hui. Le tournage épuisant dura 55 jours et Hill n'aura qu'à se féliciter de l'implication de ses acteurs qui de Peter Coyote à Fred Ward en passant Keith Carradine ou Power Boothes contribuèrent au réalisme saisissant d'un film qui continuera de se bonifier avec le temps car intemporel tant dans sa forme que sur le fond.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    Un survival bien ficelé notamment grâce à une mise en scène implacable! Cependant au niveau du scénario on assiste à un mixte entre délivrance et predator! Ce n'est pas un mal en soi mais malgré une ambiance pesante et des plus intéressantes cinématographiquement parlant on ne peut s'empêcher de ressentir un goût de déjà vu! Une fin très noire et très ouverte pleine de référence à une guerre qui a traumatisé l'amérique entière: le Vietnam! Porté par un duo de comédiens très convaincant le suspense ne se perd jamais!
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2010
    L'un des tout meilleurs films de Walter Hill. Le metteur en scène joue ici la carte du réalisme à fons, et il est vrai que l'ensemble sonne juste et authentique. Pourtant, il manque peut-être un peu de cette nervosité, de cette violence qui aurait peut-être pu permettre à l'oeuvre d'avoir sur le spectateur un impact encore plus important. Mais les acteurs sont plutot bons et il est vrai que l'affrontement est tout de même d'assez bonne facture. La fin est quant à elle un superbe moment de cinéma, un moment de tension d'une rare intensité, d'un calme froid laissant présager une tempête des plus virulentes. Dans l'ensemble, Sans retour est une assez belle réussite.
    BiggerThanLife
    BiggerThanLife

    79 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Même 30 ans plus tard ce film intemporel est une énorme claque, Film de survis se muant lentement en film d'horreur. Un chef d'oeuvre du genre qui me rappelle le temps des vidéos club. Quel film !
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 087 abonnés 4 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2013
    Sans retour est franchement une bonne surprise, un des films de Walter Hill les plus aboutis.
    Coté acteur le casting est quand même super attrayant. Keith Carradine, Powers Boothe, Fred Ward, Peter Coyote, Brion James, beaucoup de têtes connues qui s’avèrent très convaincants. Ils forment une équipée crédibles, avec pour ma part une mention particulière pour Powers Boothe et Brion James et un petit bémol sur Fred Ward moyen ici, ou en tout cas en dessous de certaines de ses interprétation. Malgré tout le casting est un réel atout pour le film de Hill.
    Le scénario est un mélange habile il faut le reconnaitre entre plusieurs genres. On s’approche même sur la fin vers certains films de cannibales (j’ai pensé à Dying Breed notamment). Rythmé, doté de bons rebondissements, j’ai toutefois eu le sentiment d’assister à un métrage très linéaire, ce qui est toujours la difficulté à surmonter dans ce genre de film. Reste que le déroulement fonctionne comme sur des roulettes, qu’il y a un fort sentiment d’authenticité, de réalisme, et la conclusion est un monument de tension. Le dernier quart d’heure est clairement le point sommital du film, et pour ma part j’ai adoré de ne pas savoir comment les choses allaient se conclure.
    Visuellement Walter Hill est pareille à lui-même. Des scènes d’action carrées, un travail technique sans reproche particulier, et il soigne l’aspect esthétique. Il s’attarde sur ses décors, propose une ambiance prenante, et essaye, avec raison et réussite de se démarquer du tout venant. Les décors sont d’ailleurs parfaits, avec un marécage qui sent la vase et les moustiques, et qui offre vraiment un contexte d’action excellent. Il en va de même pour la photographie, grise, morne, dont les années (le film a plus de trente ans) ont encore accentué l’impression. Alors Sans retour n’est pas un film très violent, malgré l’histoire et malgré certains films de Walter Hill qui aurait pu le laisser supposer. En fait c’est relativement sobre, mais l’ambiance lourde, le sérieux constant du film peuvent rebuter. A noter une séquence sur la fin qui pourrait faire penser à Cannibal Holocaust. Je relève enfin une ambiance sonore très simple, mais qui est un choix judicieux en l’espèce puisque du coup ca permet de maintenir l’ambiance pesante au milieu des marécages silencieux.
    En somme Sans retour est une belle découverte qui vaut le coup d’être vu. Le film est sans vrais défauts, et il offre un spectacle divertissant. Il n’y a pas une grande finesse d’esprit dans ce film, mais la dimension survivaliste est redoutable d’efficacité, et c’est là une belle plongée dans l’Amérique très très profonde. Il mérite clairement un détour.
    Léa H.
    Léa H.

    30 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Redoutable parabole sur le Vietnam, « Sans retour » nous montre une Amérique en proie à ses démons (la peur de l’autre, la vanité guerrière et la tendance au travestissement du réel). Le premier ennemi de cette petite escadrille de la Garde Nationale qui part en vrille lors d’un exercice d’entraînement dans le Bayou, c’est elle-même : entre la schizophrénie des uns et la fatuité des autres, ces soldats si sûrs d’eux-mêmes et de leur toute-puissance vont se heurter avec violence à l’altérité du monde, aiguisée par leurs propres errements. Une altérité que Walter Hill a l’intelligence de laisser (quasiment) sans visage (c’est la dimension subtilement fantastique du film). « Sans retour » demeure toujours actuel dans sa thématique et n’a pas pris une ride dans sa facture : rêche et sans fioriture dans sa mise en scène, porté par un excellent casting, tendu dans son rythme et fascinant par ses images minérales d’une nature en déliquescence, proche de l’abstraction, (sans oublier la superbe musique atmosphérique de Ry Cooder). C’est de loin la meilleure réalisation de Walter Hill, qui, même si elle n’atteint pas l’ampleur métaphysique de « Délivrance », possède une belle vigueur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2007
    Injustement assez méconnu, Southern comfort est pourtant le film certainement le plus réussi dans son genre. Réalisé d'une main de maître par Walter Hill, le film bénéficie en outre de la bande son de Ry Cooder qui est parmi l'une des plus belle qu'il ait faite.
    Côté interprétation, on retrouve de vieux routards des '80 comme Powers Booth, Fred Ward, Peter Coyotte impeccables dans leur rôle.

    A voir absolument !
    Nico591
    Nico591

    39 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2013
    Alors que "Delivrance" lança la mode du survival avec force et génie, d'autres se sont essayés au genre avec plus ou moins de réussite.
    Ici ce sont une bande de militaires en exercice dans le bayou louisianien sont pris pour cible par les autochtones locales, Walter Hill habituel réalisateur de séries B musclées n'apporte pas la tension et le suspense nécessaire à ce genre de film.
    Faut dire que le film accuse un peu son age, mais reste néanmoins un bel exercice du genre, on aurait préféré un peu plus de sensibilité dans le traitement du film, un peu comme l'avait fait John Boorman dans "Delivrance".
    kray
    kray

    45 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2011
    Sans retour est une sorte de délivrance aux personnages probablement moins fouillés psychologiquement , mais à l'action finalement plus soutenu. Une référence dans le survival.
    adn34130
    adn34130

    9 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2008
    excellent film en louisiane dans le bayou avec des cajuin plutot mechant.a voir absolument!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juin 2007
    Un très bon film dans le bayou . une très bonne série B . Mème si on evite pas les clichés des personnages avec les idiots , les abrutits , les vaniteux, et bien sur les intellos .........devinez qui va s'en sortir.......
    C'est pas ennuyeux , c'est tellement rare.........
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