Alamo
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Ricco92
Ricco92

246 abonnés 2 218 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 8 mai 2023
John Wayne est le symbole du western américain classique. Il est donc peu surprenant que son premier film en tant que réalisateur soit un western extrêmement classique qui est à la gloire des États-Unis même s’il décrit une célèbre défaite de ceux-ci : Alamo. Si on peut y trouver une belle tirade sur le terme République, le patriotisme exacerbé de John Wayne (qui était connu pour être très très à droite) se retrouve dans une exposition très sommaire de la situation politique (en gros, les gentils États-Unis veulent aider le Texas à prendre son indépendance du méchant gouvernement mexicain). Dès les cartons d’ouverture, on comprend que le long-métrage sera très orienté et très manichéen à l’image de son acteur-réalisateur. Alamo, qui ne connut pas réellement le succès à l’époque de sa sortie, risque en outre de ne pas trouver l’adhésion chez des spectateurs étant un peu déconnecté du western classique car, s’il possède une belle musique de Dimitri Tiomkin (dont le morceau The Green Leaves of Summer a été réutilisé par Quentin Tarantino dans Inglourious Basterds) et de très bons comédiens (outre John Wayne, on trouve Richard Widmark, Laurence Harvey, Richard Boone et une Linda Cristal qui a tendance à avoir plus de charisme que John Wayne dans leurs séquences communes), il a beaucoup vieilli et possède des aspects que l’on pourrait souvent reprocher au western classique à savoir un machisme assez caricatural (il faut boire de l’alcool, fumer le cigare et aimer se battre pour être un homme), une vision très WASP du monde (le seul personnage noir étant bien évidemment entièrement dévoué aux blancs), la présentation d’un univers trop propre pour être crédible et surtout un aspect très bavard et grandiloquent qui fait penser que le film aurait facilement pu être réduit d’une demi-heure (même si le montage cinéma possède déjà une bonne demi-heure de moins que le director’s cut). Ainsi, malgré sa célébrité et l’amour que les amateurs du pendant classique du genre lui portent généralement, on peut trouver qu’Alamo est une œuvre très marquée par son époque qui a tendance à devenir assez démodée.
Michael78420
Michael78420

47 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 avril 2025
Dans lequel on apprend qu'en 1836, le Texas était mexicain ! À part cette information historique et la présence du légendaire Davy Crocket (incarné par John Wayne), on s'ennuie dans cette très longue représentation d'une bataille dont les enjeux nous échappent tant le rapport des forces en présence est disproportionné. Cela dit en 1960, le public a dû apprécier, surtout aux États-Unis. Pour le spectateur Français de 2025, le contexte historique étant assez éloigné de nos références, on se raccroche aux personnages, au script, aux décors. Avouons-le, malgré le côté grand spectacle à grand renfort de centaines de chevaux et de soldats, on a du mal à être impressionné. L'intrigue est même par moments difficile à suivre. Cela dit John Wayne tire son épingle du jeu, devant comme derrière la caméra. À réserver cependant à un public averti et pas pressé.
Philippe C
Philippe C

108 abonnés 1 092 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 janvier 2021
Un film à grand spectacle comme on les aimait au début des années 60 : tourné en cinémascope avec de nombreux figurants, une mise en scène exubérante et une musique superbe. A ce titre là, le film reste un vrai régal, même à la télévision tant les versions numériques de ces films anciens sont bien restaurées. Ensuite évidemment, les défaut s'accentuent avec le temps, comme les discours grandiloquents, même dans la bouche des pauvres bougres, ou les sentiments trop tranchés comme l'honneur, la bravoure, l'abnégation, le patriotisme, le sacrifice. Le plus grave défaut reste sans doute les longueurs inutiles. Gary Cooper à la fois derrière et devant la caméra n'est pas dans son meilleur rôle en David Croquet.
Se regarde malgré tout avec plaisir comme un grand film de l'histoire du cinéma qu'il est avec la scène d'anthologie qu'est la bataille finale de Fort Alamo
Richard L
Richard L

23 abonnés 70 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 5 mai 2020
Tout y est. La grande Histoire. Le héros au grand cœur face à l'adversité. Les jolies filles avec leurs romances et les autochtones mexicains. Des scènes avec des milliers de figurants en habits d'époque. Et bien sûr la bataille héroïque de la fin à ne pas manquer. On a envie d'y être, de plonger dans la mêlée, même si parfois les valeurs évoquées semblent un peu d'une autre époque. On est ici 15 ans après la fin de la seconde guerre mondiale et l'élan patriotique transpire à chaque plan. Mais Allain reste un grand film en Technicolor comme on n'en fait plus.
Redzing

1 244 abonnés 4 593 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 26 avril 2017
John Wayne s'intéresse à la bataille du fort d'Alamo, connue au Etats-Unis pour avoir opposé en 1836 les forces mexicaines du général Santa Anna, et les indépendantistes texans, appuyés par Davy Crocket et son hommes du Tennessee. Le film fait vaguement penser à "Zulu", sorti quelques années plus tard, les ficelles étant les mêmes (les leaders de la résistance qui s'opposent, mais finissent par se respecter devant un ennemi largement supérieur en nombre). Mais la comparaison s'arrête très vite. En effet, "The Alamo" se veut avant tout dramatique, la majeure partie du film étant assez calme, filmée façon western (on sent l'influence de John Ford !), et se focalisant sur ses personnages plutôt riches. John Wayne campe un Davy Crockett bonhomme et rusé, Richard Widmark un Jim Bowie vulnérable à sang chaud, et Laurence Harvey un William Travis froid mais habile. On déplore que les enjeux politiques ne soient pas plus développés (Santa Anna est présenté de manière primaire), et que les scènes d'action soient rares. Toutefois le dernier acte, montrant l'assaut de l'armée mexicaine, vaut le coup d’œil, et s'avère spectaculaire pour l'époque (figurants par centaines, explosions...). Un bon cru.
ManoCornuta

311 abonnés 2 946 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 20 août 2021
Pour son passage derrière la caméra, John Wayne démontrait qu'il avait bien retenu la leçon des grands réalisateurs avec lesquels il avait travaillé, forgeant au long de sa carrière quelques-uns des plus grands mythes du western à Hollywood. Alamo se présente comme une remarquable synthèse, jouant autant sur l'insouciance (les scènes de saloons) que sur le péril à venir, avec une menace habilement gérée dans son exposition, et un casting très équilibré où John Wayne évite de trop tirer la couverture à lui, laissant de beaux moments à ses partenaires. La mise en place est assez longue mais passe bien en étant soutenue par une musique de circonstance, et la partie finale du film, malgré quelques maladresses, vaut le coup d’œil par son déploiement de moyens et sa gestion dynamique.
chrisbal
chrisbal

16 abonnés 699 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 août 2024
"Alamo" raconte la résistance au gouverneur mexicain Santa Anna d'hommes prêts à tout sacrifier pour leur liberté et l'indépendance du Texas.
Interpretée par d'excellents acteurs (notamment Laurence Harvey qui éclipse presque John Wayne et Richard Widmark), l'histoire se met plutôt lentement en place avec quelques longueurs, mais non sans une touche d'humour permettant d'adoucir la noirceur du propos (tant la partie semble déséquilibrée et mal engagée).
En revanche, pour son final, John Wayne réalise une scène de bataille vraiment impressionnante et réaliste avec un nombre de figurants époustouflant (le travail de mise en scène a dû être titanesque).
Enfin, la musique de Dimitri Tiomkin (commune à celle du "Rio Bravo" d'Howard Hawks et son "El Degüello") colle parfaitement à l'esprit du film...une réussite!
Sang-Coeur
Sang-Coeur

33 abonnés 198 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 mars 2021
Alamo est pour moi un classique.
J'ai vu et revu ce film durant mon enfance, est malgré son ancienneté il avait déjà réussi a m’émerveillai grâce aux personnages haut en couleurs et à son histoire !
Même si le film possède des longueurs il reste un classique des Western avec un nombre impressionnant de figurants à l'écran.
La bataille de fin est vraiment épique et captive même encore aujourd'hui.
A voir pour les nostalgiques ou ceux qui veulent découvrir des films plus anciens !
Housecoat
Housecoat

131 abonnés 392 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 janvier 2021
Alamo est un projet assez spécial. Pour la première fois après toute une carrière devant la caméra à apprendre des plus grands, John Wayne passe à la réalisation d'un film lui ressemblant en tout point. La bravoure, le patriotisme et la camaraderie sont de mise dans cette fresque mettant en scène des combattants de tous bords se serrer les coudes face à une implacable adversité. La première partie aura des failles indéniables, loin de l'énergie de John Ford, elle peine à mettre en valeur les informations nécessaires pour installer le contexte bien qu'elles soient suffisantes pour saisir l'inévitable danger arrivant. Mais la très longue durée du film finira par jouer en sa faveur une fois que notre tête d'affiche apparaît sous le couvre-chef de Davy Crockett, aussi charismatique qu'à l’accoutumée. Mais, à la surprise générale, Wayne le dote d'une aura de noblesse à des années lumières de l'image populaire du trappeur du Tennesse. Bagarreur quand c'est nécessaire mais d'une éloquence inégalable qui constitue sa véritable force auprès de ses hommes, prêts à le suivre jusqu'au bout, quand bien même il n'aura de cesse d'être franc (Wayne créer toujours la surprise au bon moment sur cet aspect du personnage). Toute l'histoire s'appuie sur des conflits entre les leaders du fort, leurs différents points du vu sur le conflit fragilisent toujours plus leurs chances de survie, chaque dispute peut mener au retrait et à l'abandon de leur idéal. C'est dans ces moments de crises qu'Alamo fait ressortir le courage de ses hommes, en leur faisant tout perdre, ni la cause, ni le gain, juste le courage et la fierté de se battre. Comme l'on pouvait s'y attendre chez Wayne. On n'en attendait pourtant pas une telle maîtrise dans la dernière partie, l'assaut final parfaitement rythmée et mise-en-scène pour achever le parcours de ce qui à ses yeux sont de véritables héros.
tristan stelitano
tristan stelitano

65 abonnés 1 138 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 février 2018
Si cette première réalisation de John Wayne possède certains défauts( certains passages traînent un peu en longueur), ce western très divertissant reste mémorable notamment parce qu'il met surtout en avant les valeurs de courage, d'héroïsme, de patriotisme et de sacrifice. Le scénario s'inspire de faits réels, c'est-à-dire, l'histoire du siège de Fort Alamo, célèbre bataille s'étant déroulée en 1836 où une poignée d'indépendantistes texans ont tenus têtes à l'armée mexicaine du général Santa Anna. Toutefois, le film de John Wayne ne décrit pas pour autant la réalité historique. Le scénario vise plus à créer un mythe. Un des points forts du film est la qualité de la reconstitution que ce soit au niveau des costumes qu'au niveau des décors. La bataille se fait attendre mais lorsqu'elle arrive elle impressionne, certainement pas par sa crédibilité mais par les moyens mis en œuvre : le nombre de figurant par exemple. L'interprétation est solide avec bien entendu John Wayne, incarnation vivante de Davy Crockett et Richard Widmark est également excellent dans le rôle de James Bowie, dont le jeu est comme souvent très intense, surtout lorsqu'il s'agit de tenir tête au colonel Travis, personnage très caractérielle et fidèle à ses idéaux, brillamment joué par Laurence Harvey. La liberté à un prix. Car John Wayne, nous la montre par la splendeur tragique des dernières scènes du siège qui ne laisse pas indifférent le spectateur et n'occulte pas l'élément humain. Ce qui n'aurait pu être qu'une banale reconstitution enlevée de sa réalité historique, se transforme donc en véritable film d'auteur digne des grands réalisateurs qui ont dirigé John Wayne.
JR Les Iffs
JR Les Iffs

86 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 octobre 2017
Bon film de John Wayne. C'est un classique du western, et c'est mérité, car le sujet historique est bien traité, le récit, sans trop de longueurs, est mené agréablement, avec un peu d'humour, et la réalisation est d'un haut niveau surtout dans les grandes scènes de combat et de déplacement des armées. Les dialogues ne sont pas niais, et les acteurs sont excellents. Un très bon spectacle dans le genre aventure et western.
Sudhir
Sudhir

21 abonnés 480 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 novembre 2017
Pourquoi Résister ??? devant les puissants, des forces oppressantes, les sentiments...alors qu'on sait l'issue tragique inévitable... l'unique chef d'oeuvre de Wayne
stans007
stans007

27 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 décembre 2023
1836 : les Texans anglo-américains ne veulent plus de la domination mexicaine. Retranchés à Fort Alamo, ils y sont attaqués par les troupes du général Santa Anna, bien supérieures en nombre. Davy Crockett y trouvera la mort. Après un début poussif où John Wayne l’incarne dans son numéro classique de justicier viril-fleur-bleue omniprésent, le film trouve son régime dans la spectaculaire mise en scène des scènes de guerre magnifiant leur résistance héroïque. A noter la BO avec le fameux Green Leaves of Summer.
Marc L.
Marc L.

50 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 avril 2022
illustrer une page légendaire de l’histoire américaine et marcher dans les pas de son mentor John Ford, John Wayne en rêvait depuis les années 40, depuis que le succès lui avait enfin souri après des débuts difficiles, et il savait d’instinct qu’il serait attendu au tournant car il était encore impensable à cette époque qu’un acteur se tourne vers la réalisation. Il faut sans doute y voir la raison qui poussa le Duke à faire preuve d’un tel perfectionnisme et à ne rien laisser au hasard, ne se lançant dans ce projet qu’après avoir assuré ses arrières et rassemblé les fonds qui lui permettraient de mener à bien une telle superproduction, qui le laissera néanmoins complètement essoré, humainement et financièrement. L’assaut contre le fort lui-même et le sacrifice de ses défenseurs, s’il n’a rien perdu de son lustre, ne dure finalement pas très longtemps, et c’est toute la mise en place de ce combat aux dimensions mythologiques qui occupe deux bonnes heures du film. John Wayne ne s’attarde guère sur les racines politiques du conflit entre le Texas et le Mexique (sans doute étaient-elles connues de tous les écoliers américains à cette époque) et fait tourner les enjeux de la défense du fort autour des trois personnages principaux : le rigide colonel Travis, l’imprévisible Jim Bowie et Davy Crockett, interprété par Wayne en personne, qui s’impose comme une force pacificatrice entre ces deux fortes têtes. Ce sont les joutes verbales du trio, et autant de petites sous-intrigues parfaitement calibrées entre les personnages secondaires qui permettent de densifier ces deux heures sans que jamais on ne s’y ennuie. Évidemment, le rythme d’Alamo est très différent de la notion de “film à grand spectacle” telle qu’on la conçoit aujourd’hui et de nombreux aspects du films (auxquels je trouve personnellement beaucoup de charme) semblent aujourd’hui bien désuets : ces romances pudiques, cet humour espiègle entre des hommes qui se comportent par ailleurs comme des parangons de virilité à l’ancienne et bien sûr, cette avalanche de pathos sans nuance, toutes choses qui n’ont pourtant rien d’extraordinaire dans un tel projet d'hagiographie patriotique. On est toutefois surpris que John Wayne, qui traîne aujourd'hui une réputation de demi-fasciste républicain en vertu de l’orientation sans ambages de certains de ses films comme ‘Les bérets verts’ n’oriente pas ‘Alamo’ dans la direction évidente qui aurait permis de conforter les pré-conçus. Bien sûr, l’objectif du film est patriotique mais il ne s’agit pas pour John Wayne d’opposer frontalement les Etats-unis et le Mexique, les soldats de Santa Ana étant d’ailleurs dépeints de manière bien plus respectueuse que n’importe quel film actuel qui mettrait en scène des antagonistes mexicains, et encore moins de se tailler un rôle iconique à sa (dé)mesure mais plutôt de faire profession de foi des valeurs personnelles auxquelles ils adhère, sacrifice, courage, liberté et fidélité à la parole donnée, à travers le récit de ces volontaires venus de tous les coins du pays qui choisirent consciemment de défendre ce coin reculé parce qu’ils avaient foi dans le système républicain que leur sacrifice permettra d’établir au Texas. Classique indéboulonnable du cinéma américain, moins bêtement manichéen qu’on ne l’imagine et paradoxalement menacé durant de longues années de disparition “physique” (sans doute parce qu’on ne savait plus comment aborder John Wayne dans un monde imperméable à la nuance, tout comme un jour prochain on ne saura plus comment aborder Clint Eastwood), ‘Alamo’ aura au moins permis à un simple acteur, fut-il l’un des plus grands de sa génération, de s’imposer également comme un grand réalisateur, ouvrant ainsi la voie à beaucoup d’autres.
Frédéric M.
Frédéric M.

207 abonnés 1 929 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 novembre 2015
OK c'est devenu un classique, OK John Wayne assure devant et derrière la caméra. OK le scenario repose une page historique des US.. Mais je lui trouve une petite longueur et des personnages pas suffisamment attachants. Reste une magnifique mise en scène, et les scènes de bataille à couper le souffle qui vieillissent bien. Ça reste une leçon de cinéma.
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