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    Les Filous
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    3,3
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    9 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 avril 2014
    Je me fais avocat du diable, tant je vois si peu de reconnaissance au film Les Filous (Tin Men).
    Certes, cette comédie touche peut être moins nos petites consciences fermées qui ne rient que des mêmes choses depuis 10 ans. À l'heure où des comédies bas de gammes tel que "Qu'est ce qu'on a fait au bon dieu" polluent tous les plateaux télés pour leurs promotion, il me faut défendre une BONNE comédie !

    D'abord, l'originalité d'un contexte, d'un milieu, d'une époque car oui, je vous le concède, deux grandes gueules qui veulent se pourrir la vie mutuellement, ce n'est pas très original. Mais par contre, cette plongée dans le milieu du VRP américain des années 60, qui collectionnent les magouilles autant que les verres de whiskey entre copains, est rafraichissante. Il faut rire de ce milieu aussi pourri que répugnant qu'est la Vente ! (Vaux mieux en rire qu'en pleurer) De ces techniques scandaleuses et de ces arnaqueurs du siècle. On rit car ils sont ridicules, car ces moitiés de Mafioso, leurs grandes gueules et leurs cadillac, résument à eux seuls, la futilité du pognon, du commerce, des magouilles.

    Et puis De Vito - Dreyfuss. De Vito, fait ce qu'il fait de mieux, la grande gueule arrogante. Moi, je n'y peux rien, je l'adore. Car dans les Filous, c'est toute cette ambiance très théâtrale, très "mafia ricaine", que l'on ne peut s' empêcher d'adorer, que l'on retrouve de façon bon enfant et agréable. De Vito est plus que crédible, et sa force comique s' en retrouve décupler. Dreyfuss est tout autant excellent, et porte le film avec son partenaire. En fait, ce sont eux la clé de voûte de ce film. Cela ne veut pas dire que le film n'est rien, mais simplement qu'il s' agit d'un cinéma particulier, un cinéma sur les gens, une comédie sociale, où les acteurs, doivent user de leurs talents pour en faire une très bonne comédie !

    Pour finir, je dirais, que Tin Men, restera l'un de ses films spéciaux, ces films qu'on ne dira jamais géniaux, ni incroyables mais simplement sympathiques. Ces comédies qui ont tout d'un bon moment passé entre ami, ou en famille, où l'on parle des gens, de nos vies, un peu tragiques, un peu nulles au fond, mais finalement si comique.
    Faut-il encore plaider ? Je vous conseille, car ce film que j'ai acheter complêtement par hasard m'a laissé le plaisir devenu si rare, d'avoir passé un bon moment !

    Mention Spéciale : BO du film ==> regalante !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2015
    Barry Levinson est né à Baltimore, ville populaire des Etats-Unis. Son premier film « Diner » (1982) qui le fait connaître du grand public se passe dans sa ville natale en 1959 et évoque sa propre jeunesse à travers le destin d’une bande d’amis dont l’un d’entre eux est sur le point de se marier. Nommé aux Oscars pour le meilleur scénario original, le film apporte immédiatement une réelle notoriété à Barry Levinson, ancien scénariste de Mel Brooks. Il enchaine immédiatement avec deux projets plus importants, « Le meilleur » où il dirige Robert Redford et Robert Duvall, suivi du « Secret de la Pyramide » pour Amblin Entertainment, la société de production de Steven Spielberg. Après ces deux films plus formatés, il retrouve sa veine intimiste en posant à nouveau sa caméra à Baltimore. C'est l'occasion d'un nouveau retour en arrière, cette fois-ci en 1963, pour décrire l'univers des vendeurs à domicile en charge d'apporter à un public encore très crédule, à coups de combines rocambolesques les dernières innovations techniques au service d'un capitalisme triomphant. C'est une époque vue aujourd'hui comme lointaine et bénie où les hommes et les femmes quoique la plupart du temps mariés vivaient quasiment séparés ne faisant que prolonger les mœurs de leur vie d'écoliers puis d'étudiants. En plus des journées en duo passées à écumer banlieues et campagnes pour vendre leurs produits derniers cris, tous ces vendeurs se retrouvent le soir dans les bars et clubs de la ville pour évacuer devant un whisky, le stress en se racontant les bonnes histoires et les ventes homériques de la journée. Inutile d'expliquer qu'à ce jeu-là les épouses sont reléguées au rôle subalterne de garantes de la bonne marche de l'intendance familiale dont les gentils coupables tentent de cacher la réalité "concentrationnaire" par une profusion d'appareils ménagers censés adoucir la vie au foyer . C'est dans ce contexte très cerné historiquement que Levinson qui officie au scénario met en présence deux de ces vendeurs, Bill Babowsky et Ernest Tilley interprétés magnifiquement par Richard Dreyfuss et Danny De Vito. Se télescopant à la sortie d'un parking alors que Bill Babowsky sort sa Cadillac flambant neuve du garage signe de sa réussite de vendeur, les deux hommes vont à partir de cet affrontement machiste spoiler: se mener une guerre impitoyable à coups de tôle froissée et de rodomontades grandiloquentes suivies par les collègues de chacun à la sortie des bars de nuit. La plaisanterie ira même jusqu'à la subtilisation de la femme de Tilley (Barbara Hershey) par Babowsky réputé pour être le Rudolph Valentino du quartier
    . En toile de fond, Levinson montre aussi la fin d'une époque avec l'arrivée en ville des commissaires de l'Etat fédéral en charge de réglementer des méthodes commerciales proches de l'escroquerie pratiquées en toute bonne foi par des commerciaux nourris exclusivement au pourcentage. Ces commissions d'enquêtes dans leur décorum rappellent étrangement celles tristement célèbre de l'horrible sénateur Joseph McCarthy engagé dans sa lutte acharnée contre le communisme, crédo des années d'après- guerre. Le tout est dirigé de main de maître par un Levinson certes nostalgique mais aussi très au fait de son époque qui fait appel au groupe Fine Young Cannibals dont la musique rythme avec entrain cette chronique douce-amère qui s'avère une véritable réussite classant indéniablement et définitivement Barry Levinson dans la catégorie des auteurs.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    40 abonnés 909 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2022
    Une comédie douce-amère, doublée d'un portrait audacieux de l'Amérique des sixties et, plus particulièrement, du milieu méconnu des vendeurs porte-à-porte, qui met en scène la confrontation de deux hommes au bout du rouleau compresseur économique doublée d'une sorte de coming-of-age tardif. Très ancré dans son époque et sans son pays, le film parvient néanmoins à faire jouer sa petite musique universelle du désenchantement, notamment grâce à son duo culte, terriblement malmené!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 avril 2010
    Même si le scénario reste prévisible la confrontation de Vito, Dreyfus tient toutes ses promesses.
    Caine78
    Caine78

    5 989 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2010
    Si il parait évident que le scénario de ces "Filous" se révèle dès le départ assez poussif et sans grande inventivité, il faut toutefois reconnaitre qu'au final, la surprise est des plus agréables. En effet, rapidement, le film se double d'une réflexion légère mais bien vu et agréable sur le métier de nos héros, avec tout de même un gout légèrement amer dans la bouche. Mais Levinson ne se contente pas de cela : il nous offre également une mise en scène des plus fines et inspirés à plus d'une reprise. Si bien que ce "marivaudage" moderne finit par se faire profondément plaisant, voire touchant, renforcé qui plus est par un trio d'acteurs remarquables, donnant ainsi toute l'épaisseur nécessaire à leur personnage. Une jolie réussite du genre.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 353 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mai 2021
    Malgré les bonnes performances de Devito et Dreyfuss et les quelques éclairs d'humour dans le scénario de graves défauts rendent ce film presque impossible à regarder. Tout d'abord les réactions invraisemblables des personnages aux événements. Doit-on vraiment croire que Devito est si peu perturbé par un homme qui lui vole sa femme. Et doit-on croire que la femme que Dreyfuss a volé va vraiment tout oublier et l'épouser si facilement après avoir découvert qu'il a menti et trompé simplement pour ennuyer un homme qui a fait marche arrière devant sa voiture. L'occupation des deux hommes ne suscite guère de frissons d'excitation dans le public. Les Filous est une absurdité incroyable le film est soporifique et ne peut être sauvé par une belle distribution et quelques sois disant bonnes blagues...
    posbern343
    posbern343

    6 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2008
    Complètement méconnu et non reconnu, ce film est une très grande réussite. Ces "hommes de l'alu" - tin men - vendeurs filous aux méthodes dépassées, reflètent toute la nostalgie des années perdues (celles des années 60) que Levinson évoque avec une sorte de Grâce.
    Baltimore, 1963; juste avant l'assassinat de Kennedy à Dallas; cela n'est pas dit dans le film, mais je vous suggère une lecture du film en tenant compte, si possible, de cet élément. A cette Amérique succéda une autre, bien plus terrible que les petits méfaits de nos voyous vendeurs, fort bien joués ici d'ailleurs.

    A (re)découvrir.

    B B POSSO
    alex supertramp
    alex supertramp

    5 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2020
    "Tin Men" réalisé par Barry Levinson juse avant les cultissime "Good morning, Vietnam" et "Rain Man" est un divertissement rafraîchissant qui change un peu des éternel comédie américaine mais n'arrive pas au niveau de ses successeur. Les personnages sont touchants et marrants. Les deux VRP pourrie jusqu’à l'os s'envoie de belles punch-lines et cette double vengeance est assez rigolote a suivre. Ce sont quand même 2 looser même si Devito gagne la palme. L'ambiance générale est plutôt réussi et nous plonge facilement dans cette univers de petit escrocs eux petites combines minable. Certain dialogue traine un peu en longueur et on aurait sans doute aimer un peu plus de craquage dans leurs coup bas respectif, l'ensemble reste bien sage et parfois un peu plat. Les acteurs sont par contre impeccable, des acteurs principaux aux second rôles. En somme une petite comédie sympathique qui parle d'un milieu peu traiter dans le 7éme art (Les VRP) mais qui ne décolle jamais vraiment, on reste un peu sur sa faim, après on s'amuse donc l'essentiel est là.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2008
    Vraiment dommage que ce film est méconnu du public... Il mérite d'être vu et revu... Un film excellent !
    Les meilleurs films de tous les temps
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