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    Le Train
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2020
    Quand il aborde le tournage du « Train » en 1964, Burt Lancaster vient tout juste d’atteindre ses cinquante ans et il sort de l’échec commercial du « Guépard » tourné sous la direction de Luchino Visconti. Ayant dominé avec son complice Kirk Douglas les années 1945-1960 à Hollywood, il est encore au sommet après l’Oscar reçu en 1961 pour sa prestation mémorable sans « Elmer Gantry, le charlatan » de Richard Brooks. A la suite, il a entamé une collaboration avec John Frankenheimer, alors réalisateur débutant. Les deux hommes ont déjà tourné trois films ensemble dont « Le prisonnier d’Alcatraz » quand Lancaster appelle Frankenheimer à la rescousse pour venir remplacer Arthur Penn sur le tournage du « Train ». Les deux hommes ne s’entendent pas sur le sens à donner au film qui relate un épisode de la fin de la Seconde Guerre décrit dans un roman de Rose Valland (ancienne conservatrice de musée et résistant) au sujet de la tentative allemande en pleine débâcle de piller via le réseau ferroviaire, un grand nombre de chefs d’œuvre de la peinture française. Arthur Penn, réalisateur intellectuel, entend s’attarder sur les motivations psychologiques profondes du cheminot résistant que doit jouer Lancaster alors que celui-ci lui intime de privilégier l’action. Frankenheimer d’abord réticent accepte après avoir demandé que le scénario soit remanié (Walter Berstein s’en chargera). Cette co-production franco-italo-américaine si elle n’en fait pas un thème majeur du film, n’oublie pas à divers moments de soulever la question de l’enjeu de la sauvegarde du patrimoine culturel face à celui du sacrifice de vies humaines. Et ceci dans chacun des deux camps. Très peu bavard, « Le train » puise plutôt son inspiration du côté de « La bataille du rail » de René Clément (1946), en proposant une approche plus grand public de l’énorme travail de sape réalisé par les cheminots entrés en résistance. Le résultat remplit parfaitement son double objectif de captiver le spectateur en lui faisant toucher du doigt le travail de l’ombre parfaitement synchronisé des cheminots bien décidés à pourrir jusqu’au bout les plans de l’envahisseur nazi. Burt Lancaster s’il se voit réservé un moment de bravoure typiquement hollywoodien à la toute fin du film, imprègne sa prestation de toute la rigueur et de toute la retenue dont il était capable quand le rôle l’exigeait. Aucun temps mort donc pour ce film remarquablement dirigé par un John Frankenheimer qui pouvait donner le meilleur quand il était inspiré. Les deux hommes se retrouveront pour un autre film de guerre cinq ans plus tard avec « Les parachutistes arrivent ». On notera les courtes mais très marquantes apparitions de Michel Simon, Jeanne Moreau, Jacques Marin et Suzanne Flon. Quant à l’acteur anglais, Paul Scofield, il campe avec nuance ce colonel allemand tout à la fois esthète et impitoyable quand un obstacle se dresse sur son passage. C’est sans doute lui qui porte le mieux la problématique du film liée aux motivations des personnages si chère à Arthur Penn s’étant opposé à un Burt Lancaster convaincu qu’en temps de guerre, les hommes se définissent par ce qu’ils font plutôt que par ce qu’ils pensent.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    111 abonnés 2 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2023
    "Le Train", film de guerre franco-américain de John Frankenheimer et Bernard Farrel, sorti en 1964.
    Adaptation du livre "Le Front de l'art" de Rose Valland, attachée de conservation au musée du Jeu de paume pendant l'occupation. qui fait le récit du sauvetage des œuvres françaises par la résistance quand les allemands quittent la France en urgence et en vidant les musées lorsque la libération devient imminente en 1944.

    Le film s'inspire d'une de ces opérations (celle d'"Aulnay", dont le train transportait surtout des meubles) pour stopper un train chargé d'œuvres volées en partance vers l'Allemagne. Le film rend hommage aux cheminots résistants qui ont stoppés, retardés ou signalés ces trains à l'aviation alliée, enfin de leur éviter d'être bombardés Il faut également noté que Rose Valland est aussi un des personnage important du roman de Robert M. Edsel "The Monuments Men", qui a fait l'objet de l'adaptation au cinéma de 2009, avec Cate Blanchett dans le rôle de Claire Simone, qui n'est autre que Rose Valland dans la véritable histoire.
    Ici Rose Valland est interprétée par Suzanne Flon sous le nom de Mlle Villard Villard au coté d'une belle distribution internationale avec Burt Lancaster, Jeanne Moreau, Michel Simon, Wolfgang Preiss et Paul Scofield.
    Une bonne réalisation et un bon film historique sur la libération et ces opérations assez particulières mieux connues grâce à ce film et celui de Clooney. Un bon vieux film de 2h sur la résistance en noir et blanc.
    thethythy
    thethythy

    11 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2007
    Ce film est un hommage au courage des cheminots français qui ont resistés à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale. Si l'intrigue tient la route, le choix de Burt Lancaster comme personnage principal est très contestable dans le sens ou il ne fait pas du tout français moyen surtout lorsque les autres personnages sont joués par des acteurs français. Le choix du noir et blanc est justifié par le sujet grave du film et aussi par son aspect esthétique, bien que le réalisateur n'ayant pas la carrure d'un Orson Welles n'en a pas tiré tous les avantages.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Tourné à une époque d’où nous parviennent les rumeurs de l’oppression exercée par les producteurs en personne – et pas du haut de leur société comme aujourd’hui –, Le Train est de ces œuvres tournées dans la douleur et le danger bien réel de l’hyperréalisme, tel un Fitzcarraldo sur rails.

    France, 1944 : Le Train sert aux Allemands à voler le patrimoine français, ses peintures les plus célèbres. Frankenheimer, régisseur tenu à un budget qu’il n’aura de cesse de dévisser pour faire – pour une fois – ce qu’il voulait, crée en France une Bête humaine et anglophone avec force soutien de la SNCF, qui profitera notamment des scènes de bombardement pour raser un terrain trop cher à détruire.

    Derrière cette production qui est à la source d’autant d’anecdotes hilarantes que d’admiration au regard de la photographie, Frankenheimer crée une œuvre de mouvement mais aussi de contact : s’il n’est pas étonnant que l’équipe de tournage se servît du train qui est le personnage principal pour transporter son matériel, il est intéressant de voir que la caméra sait aussi se poser et produire le sentiment de pouvoir au milieu de la cynique hiérarchie nazie. Le toucher d’un papier ou le regard posé sur un tableau deviennent aussi important que le contraste du panache de vapeur sur l’arrière-plan, que l’éclairage soigne énormément.

    Il aurait été plus facile, pour le dire sans vouloir faire de paradoxe, de faire un film qui eût été juste grand, mais il est de toutes dimensions. Seule celle du scénario peine à émerger de sa tortuosité : le train doit absolument rester en France, et pour cela on mobilise des centaines de personnes, beaucoup meurent, on fait sauter les voies, on les déboulonne, on maquille les gares, on sabote, on œuvre dans l’ombre. C’est trop : clairement, le but est de faire mumuse avec ce train, dans l’espoir que la guerre fasse taire notre sens critique, par respect pour la réalité ainsi que pour le temps passé. Mais l’histoire vraie nous sermonne aussi de son coté : le train a existé et on l’a simplement fait tourner autour de Paris en attendant l’arrivée imminente des Alliés.

    C’est la réussite technique qui l’emporte, ce tournage risqué pour tout le monde où l’on n’avait droit qu’à une prise quand il s’agissait de collisionner deux vrais trains en conditions réelles. On est transporté dans les gares et dans les locomotives parce qu’il n’y a plus de frontière entre le cinéma et la réalité si ce n’est la guerre elle-même. Le plateau était si bruyant que les ”action !” et ”coupez !” étaient signalés par les sifflets des trains.

    Frankenheimer était un créatif bridé ; il a remplacé Arthur Penn, sorti des voies après le premier jour, et il a su faire prévaloir son caractère afin que Le Train, ce titre si simple, devienne le nom d’une merveille du cinéma ferroviaire, à défaut d’une histoire qui tient la route. Ou plutôt les rails.

    https://septiemeartetdemi.com/
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    Alors que les allies approchent de Paris un officier allemand veut organiser l’exfiltration d’oeuvres d’art du musée du jeu de paume vers l’Allemagne. Un groupe de résistant et notamment des cheminots vont tenter de faire capoter le transfert pour sauver ces œuvres. Le train est un film de guerre spectaculaire réalisé de manière réaliste par John Frankenheimer. Posant tout le long la question du sacrifice d’hommes et de femmes pour sauver des œuvres d’art il allie très bien scènes d’actions à grand spectacle et des passages plus intimistes. Toujours impressionnant même âgé de presque 60 ans.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    C'est passionnant de bout en bout avec Burt Lancaster, héros mythique du septième art, qui augmente la force de ce film. Film qu'il faut prendre au premier degré comme un formidable film d'aventure tourné dans un contexte terrifiant, surtout pour ceux d'entre nous qui ont connu l'occupation allemande. En vérité, il n'y a aucun rapport entre le l'histoire de Labiche et le contexte, ce que nous voyons est une allégorie à la fois pour les héros glorifiés et les soldats allemands caricaturés. Mais comme c'est un hommage mérité de toutes façons pour les cheminots français qui ont à leur manière freiné les ambitions de Hitler, ce film est plus que bienvenu. Chacun peut voir les locomotives B quelque chose occupent les premiers rôles de bout en bout et cela n'a pas de prix aujourd'hui. Michel Simon et Jeanne Moreau y font une apparition remarquée et les acteurs français se distinguent, notamment le chef de gare (Jacques Marin) et Didont (Albert Remi)le mécanicien de Labiche, deux acteurs comme il n'en existe plus. En deuxième degré, le problème de la résistance française du mois d' Aout 1944 est honnêtement abordé, chacun peut s'en faire une opinion au travers de cette histoire des tableaux volés grâce aux propos de Christine qui collent totalement à la réalité. Le train est un film à voir et à aimer, mais il ne peut être glorifié à cause de ce mélange des genres propre au cinéma spectacle mais trop caricatural face à l'histoire de France.
    Loïc G
    Loïc G

    40 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2009
    Cet excellent film de guerre vise à nous montrer le sens du sacrifice qu'ont eu les cheminots français face aux nazis.
    Devant sauver à tout prix les oeuvres d'art françaises embarquées dans un train pour Berlin, la Résistances et les cheminots vont faire retarder et détourner le trafic dans l'attente des Alliés fraîchement débarqués.
    L'histoire, véritable, nous fait découvrir des personnages puissants comme Labiche, Papa Boule etc etc, inoubliable, à travers une épopée cruelle, passionnante, qui donne à réfléchir sur le patriotisme.
    Un chef d'oeuvre à découvrir malgré son aspect vieillot, mais qui tient en haleine jusqu'au bout grâce à un scenario et une réalisation de premier ordre!
    Bernard M
    Bernard M

    20 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2016
    "Le train"(1964) de John Frankenheimer est un très bon film. Si le cinéma américain en fait toujours un peu trop notamment au niveau des scènes d'action, le fait d'être tourné en standard noir et blanc renforce la sobriété et la puissance dramatique de ce film. Et quelle belle brochette d'acteurs internationaux en tête desquels on trouvera Burt Lancaster ( qui tourna plusieurs films avec Frankenheimer) menant tambour battant ce film au rythme soutenu.Il est agréable de voir ou revoir Suzanne Flon, Jeanne Moreau , Michel Simon ou encore Paul Scoffield dans des seconds rôles taillés sur mesure.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2012
    Le colonel allemand Von Waldheim est chargé d'escorter des tableaux de grands maîtres français en Allemagne et le résistant et cheminot Labiche (un français joué par Burt Lancaster, attention !) est chargé quant à lui d'arrêter le train et de faire en sorte qu'il n'atteigne pas l'Allemagne avant l'arrivée des Alliés. La belle idée de ce film est de centrer toute l'action autour d'un train qui transporte des tableaux dont le héros se fiche éperdument tandis que le méchant sait apprécier ces œuvres d'art. Le conflit entre les personnages est réussi, l'un réussissant à oublier ce qu'il pense au profit de la victoire, aussi amère soit-elle. Car il y en a des morts pour des tableaux et c'est aussi la problématique que pose ce film savamment filmé par John Frakenheimer qui nous offre de très beaux plans et un noir et blanc collant parfaitement avec son histoire. Et malgré des débuts difficiles, une fois que Lancaster est dans le train, les rebondissements s'enchaînent et l'intérêt est là d'autant plus que Paul Scofield campe un méchant délectable et la séquence finale est très belle.
    willycopresto
    willycopresto

    116 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2017
    "Le train" (1964) TCM le 12.02.2017

    Phénoménal : on se laisse porter par cette histoire de guerre qui n'en est pas vraiment une ! Tout est parfait (ou presque) dans ce film et on sent que rien n'a été laissé à la légère ! Malgré sa longueur, on ne s'ennuie pas une seconde. En passant par toutes sortes d'états d'âme : suspense, crainte, espérance Scénario superbe. Et curieux ce casting qui mélange les nationalités, et pourtant ça marche et Burt Lancaster se surpasse ! On est loin des films bâclés de nos jours (2017) au budget de misère... On cherche en vain les défauts de cette production. Ah si, en étant pinailleur, un expert en ferroviaire constatera quand même pas mal d'erreurs ! Par exemple, cette image pourtant fréquemment vue dans beaucoup de films : lors de la traction d'un train, les barres d'attelage sont tendues à l'extrême : essayez un peu de les dissocier de leurs crochets ! En outre, si un convoi est coupé lors de sa marche, les boyaux de freins se séparent et provoquent la mise en action automatique du Westinghouse qui déclenche l'arrêt du train ! etc... mais peu importe, ça ne nuit pas au film ! Le succès (mérité) a été au rendez-vous à une époque où c'était la guerre TV- Cinéma qui faisait rage : 3,5 millions d'entrées ! Là, c'est le cinéma qui a remporté la manche. Savourez cette histoire pleine d'en...train !
    willycopresto
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2012
    Célèbre film de guerre qui vaut le coup. La réalisation de Frankenheimer est excellente et le noir et blanc joliment contrasté. Lancaster le choix idéal pour ce rôle et les seconds rôles intéressants (Jeanne Moreau, Michel Simon et Paul Scofield). Le scénario est rempli d'actes de bravoure et de rebondissements.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2016
    Un film de guerre assez particulier puisqu'il s'attache à nous montrer la lutte menée par des cheminots afin de stopper un convoi qui transporte des toiles de maîtres. A la tête d'un tout petit groupe, Labiche (B. Lancaster, massif et convaincant) va aller au bout de lui-même pour avoir le dernier mot. Assez violent, le film ne cache rien des agissements des nazis avec son lot d'exécutions sommaires. Il y a de l'action bien sûr, assez impressionnante d'ailleurs pour l'époque (bombardements aérien, accidents de vrais train, sans maquette ni effets digitaux, fusillade), magistralement mise en scène par J. Frankenheimer. Les acteurs jouent juste et le scénario est d'une rare noirceur, avec un final terrible et un rythme qui décolle enfin un peu et qui prend aux tripes. Bon film qui mérite une reconnaissance un peu plus vaste. D'autres critiques sur
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    15 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2020
    très bon film de guerre, très classique et magnifiquement filmé, en particulier les scènes d'action ferroviaire. le rythme souffre un peu de la distribution internationale avec des dialogues rallongés pour les seconds rôles de luxe comme Suzanne Flon et Jeanne Moreau qui doivent justifier leur place à l'affiche. quelques plans séquences virtuoses avec les locomotives. Burt Lancaster incarne totalement le rôle du cheminot qui se bat jusqu'a la dernière goutte de sueur, ses opposants Allemands sont plus vrais que nature ! Les descriptions techniques sont très bien rendues, quelques séquences tiennent du miracle, comme la locomotive qui déraille sans montage juste devant les pieds de l'officier Allemand ! Du grand divertissement, auquel il manque la couleur,, mais pas trop !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    Un très bon film de guerre au casting 4 étoiles !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Un témoignage bouleversant d'après des faits réelles sur les actes de la résistance durant l'occupation allemande pendant la seconde guerre mondiale ! Un thriller époustouflant ! Malgré que ce film soit en noir et blanc.
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