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    Glen ou Glenda
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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 juin 2011
    Si "Plan 9" est mauvais du début à la fin à un point inimaginable, "Glen or Glenda" est tout de même bien moins ridicule, et on pourrait même dire que la première demi-heure est relativement acceptable, malgré le manque de moyens, grâce à une approche frontale d'un sujet bouillant : le travestisme. Le fait est qu'on ne voit pas trop qui d'autre que Wood aurait pu aborder un sujet pareil dans les années 50. La première partie est donc relativement intéressante, si bien qu'on se montre indulgent envers les décors pourris, les acteurs médiocres, le montage raté et les propos incompréhensibles de Bela Lugosi, et on se dit même qu'il y a quand même eu (et qu'il continue d'y avoir, chaque semaine en salles) bien pire. Mais quand Lugosi commence à s'emballer avec ses "Beware" et ses histoires de dragon vert et de gros escargots, le constat est flagrant : le film n'a plus aucun sens. Pendant deux minutes, Wood insère dans son film des images de guerre. On a également affaire à une sorte de viol par un démon, bien avant "Rosemary's Baby". Et là, il faut l'avouer, ça devient tellement ridicule que c'est juste énorme. Mais au moins, Wood y croyait, et c'est peut-être son "meilleur" film.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 décembre 2008
    Remplacez le nom d'Ed Wood par celui de Luis Bunuel ou David Lynch (admettons qu'il s'agisse de son père) et vous pouvez être sûr que les trois quarts des spectateurs diront qu'il s'agit d'un des plus grands films de l'histoire du cinéma et blablabla... Seulement voilà, tous ont vu le petit travail de Tim Burton et se moquent lâchement (et pire que tout, sans savoir pourquoi) d'un des réalisateurs désormais emblématique de la série Z, se pliant à cette absurde hiérarchie établie par le consensus. Je persiste et signe : "Glen ou Glenda" n'a absolument rien à avoir avec un "Plan 9 from outer space", petite bouse amusante bricolée dans des conditions particulières et qui ne mérite pas au passage le statut de "pire film" patati patata... Disons qu'il était commun... Celui-ci est à l'inverse complètement hors-norme, commençant comme une sorte d'essai néoréaliste (hem, hem) pour virer vers la dissertation d'auteur convaincu de ce qu'il dit et enfin plonger dans le fantasme surréaliste encore plus délirant qu'à l'habitude dans la mesure où les raccords absolument pitoyables (euphémisme), en fait la technique en général donnent un charme fou à cet OVNI incompréhensible. En somme, ce qui rend "Glen ou Glenda" si fort, si puissant, c'est qu'il s'agisse d'un nanar complètement disproportionné qui avait à la base de véritables prétentions artistiques, voire sociologiques. Ce qui le rend si drôle, c'est qu'il n'avait aucun aspect du film de genre pourri que l'on voit venir à dix kilomètres. Donc oui Ed Wood surprend et déroute, oui on ne sait jamais où il veut en venir (et je ne sais toujours pas malgré le recul) et oui on reste cloué à son siège lorsque Bela Lugosi prononce ses prophéties. Au final, on peut diviser cette oeuvre en trois parties : une première amusante, une deuxième hilarante et une troisième ennuyante. Mais ce que je peux vous jurer, c'est que des films comme ça se comptent sur les doigts d'une main et qu'il serait littéralement criminel de passer à côté !
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juillet 2015
    Franchement, Ed Wood vient de me prendre à contrepied là. Je suis juste incapable de dire si j’ai aimé ce film ou non, c’est dire à quel point il m’a dépassé. J’ai toutefois été moins déçu que par La Fiancée du Monstre qui s’avérait nul mais pas tant que ça (je m’attendais quand même à un nanar de choc). Ici on a le droit à un film que l’on n’aura vraiment vu nulle part ailleurs, c’est juste un énorme n’importe quoi. Le problème c’est que ce n’importe quoi est tantôt drôle, tantôt ennuyeux. Dans le panthéon des scènes d’anthologie, on peut déjà citer toutes les apparitions de Béla Lugosi. Entre ses mises en garde sur on-ne-sait quoi (« Bivère… Bivère… ») et ses monologues improbables sur les escargots et les queues de petits chiens, difficile de ne pas succomber à chaque intervention de l’ancien comte Dracula. A quoi sert-il ? Est-ce un narrateur lambda ? Un Dieu ? On n’en sait rien mais ce n’est pas grave vu que c’est juste hilarant ! Comme quoi Ed Wood avait raison d’insister pour avoir Béla Lugosi dans ses films. Il était clairement mon plus gros point d’appréciation dans la Fiancée du Monstre également.

    Après il y a une partie du film assez hallucinante vers le milieu où on vire dans la fantasmagorie pure et dure, un peu comme si on s’enfonçait dans un cauchemar nébuleux et halluciné. Et mine de rien ce n’était pas si mal foutu que ça dans l’idée. Bon clairement ça s’étire un peu et il n’y a aucune maîtrise mais le film propose une atmosphère inquiétante et déstabilisante qui fonctionne plutôt bien. Le problème est que Glen or Glenda est tellement perché que tu te demandes si Ed Wood l’a fait exprès. Bon une fois ce passage terminé, on retourne un peu dans le n’importe quoi assez plan-plan qui navigue entre psychologie de comptoir et crise identitaire. Tu sens que Wood a voulu faire une œuvre engagée pour la libre expression des fantasmes les plus secrets. Et mine de rien, ce film est quand même plutôt couillu et osé. Le film offre notamment un ou deux passages bien érotisants durant le trip sous acides plutôt intéressants. Chose assez rare à l’époque de l’application du code Hays.

    Après je suis peut-être un vendu vu que j’avais adoré le film de Burton et le traitement du personnage d’Ed Wood qui se révélait juste très naïf et attachant. Du coup, j’avais envie d’aimer ce film. J’imagine sans problème ce réalisateur sans grand talent essayer de faire une oeuvre à sa sauce en inventant des ingrédients au fur et à mesure, porté par sa passion et sa détermination sans failles. Reste que son Glen or Glenda m’a tantôt fait rire au second degré, tantôt intrigué au premier degré et parfois juste sacrément emmerdé. En tout cas je recommande l’expérience, ça vaut clairement le détour surtout pour Lugosi et les quelques passages complètement hallucinants du film. Rien que pour cette capacité à captiver, je trouve quand même que le qualificatif de « pire réalisateur de tous les temps » ne colle pas à Ed Wood. Il y a (et avait) bien pire que lui. Ça fourmille d’idées mais celles-ci sont juste mal accolées et/ou abordées. Puis c’est tellement généreux que je ne peux vraiment pas être méchant avec ce film.

    Pull the strrrings ! Pull the STRRRRINGS !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2020
    Il suffit aujourd’hui de lire le nom d’Ed Wood pour aussitôt penser en termes de « pire réalisateur de tous les temps ». Or, Glen or Glenda constitue une preuve parmi d’autres d’un statut à réévaluer, d’une filmographie à redécouvrir afin de leur restituer un tant soit peu d’autorité et de sérieux. Non que le film ici critiqué fasse figure de chef-d’œuvre. Mais s’y tiennent suffisamment de qualités tant du point de vue de son scénario et de sa construction que de celui de sa réalisation, proposant un ensemble de plans composés avec pertinence et créativité, qui nous invitent à dépasser cette cécité critique. Car Glen or Glenda est l’un des premiers longs-métrages à aborder le thème du travestissement et à le penser comme sujet scientifique à retombées sociales. D’entrée de jeu, nous sommes accueillis par l’imposante figure de Bela Lugosi qui annonce, comme à son habitude, un récit d’épouvante, mais ici déplacé : il ne s’agit pas d’épouvante comme genre cinématographique, mais comme effroi suscité par la publication dans un journal d’un article relatant le travestissement d’un homme en femme. Dès lors, la voix du conteur sera celle d’une instance parodique qui se sert des codes inhérents à l’horreur pour dire quelque chose de la société contemporaine, pour commenter l’action en des termes volontairement impropres et métaphoriques. Cette figure d’autorité est redoublée par l’importance des scènes à portée discursive et argumentative : dans un commissariat, au sein de la cellule conjugale, près de la fontaine à eau se confrontent des points de vue que la voix off reprend à son compte ou met à distance. On sait en outre que les longues scènes de discussions ou de démonstrations scientifiques constituent un lieu commun qui se retrouve dans toutes les séries B et Z de l’époque ; or, ce qui fait l’originalité et la qualité du film d’Ed Wood, c’est que ces réflexions revêtent une place à part entière dans l’intrigue qu’elles commentent à juste titre, si bien que s’esquisse à grands coups de lourdeurs rhétoriques (parfois fort creuses, reconnaissons-le) une défense et illustration du travestissement plutôt pertinente et extrêmement novatrice pour l’année 1953. L’instance narrative oppose les points de vue et bat en brèche les opinions bien-pensantes, offrant à la sexualité une peinture de sa complexité et sans tabou ni hypocrisie. Voilà l’une des grandes thématiques du film qui se dessine alors : le refus de se mentir et de mentir à autrui. Glen or Glenda repose sur la notion de mensonge que tout couple fidèle et décidé à tenir dans la durée refuse de voir grandir en lui, un mensonge que le protagoniste principal se refuse de vivre en acceptant sa sexualité, un mensonge que le couple écarte en s’écoutant mutuellement, en faisant preuve de compréhension. Dès lors, nos héros vont à contre-courant des idées reçues et des normes en usage dans la société, ils échappent ainsi à la massification pointée du doigt par Bela Lugosi dès son introduction – l’incrustation le montre placé au-dessus de la foule, tel un marionnettiste contemplant sa triste création. Et contre le mensonge, la simplicité de l’amour qui dépasse les apparences. « Vous l’aimez ? Elle vous aime ? Alors où est le problème ? » Cette suite de trois questions, entrecoupée par les réponses affirmatives de Glen/Glenda, dit avec une simplicité déconcertante que l’essentiel est d’aimer et d’être aimé(e). Toutefois, Glen or Glenda ne se cantonne pas à l’illustration d’une thèse : il prend le risque de l’incarner, d’extérioriser la lutte intérieure qui tourmente l’esprit du personnage principal sous la forme d’une séquence hallucinée avec l’intervention d’un diable – ou « dragon vert ». Si les moyens techniques laissent à désirer, notons cependant la recherche d’une esthétique proche de l’expressionnisme qui déforme la réalité par accumulation de perceptions différentes. Et l’ingéniosité que déploie Ed Wood ici suffit à incarner son univers marginal, pourtant porteur des germes d’une révolution sexuelle imminente et toujours d’actualité aujourd’hui. Il faut voir Glen or Glenda, le voir pour le défiger de son emplacement atrophique, le voir pour penser le genre dans le temps et dans l’art, le voir pour réhabiliter un réalisateur mineur mais qui mérite mieux que ce petit bout de terre nanardesque sur lequel il survit, exilé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 novembre 2011
    Surréaliste et extravagant, ça résume bien la personnalité d'Ed Wood. Donc ne voyons pas ces films comme des nanars, mais des folies extravagant. Lugosi pour une fois, utilise à bien son coté à en faire trop.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 mars 2012
    Mon dieu... My god....Quel désastre! Mais quel désastre! Après avoir vu "Plan 9", j'ai voulu donner une seconde chance à Ed Wood...Le résultat est le même... Je suis encore incapable de terminer le film! Des scènes longues, très longues... qui s'enchaînent les unes sur les autres sans aucunes cohérences! Je ne parle pas des effets car à cette époque il n'avait non seulement pas les moyens ni les inventions d'aujourd'hui, donc c'est pardonnable! Rien est à sauver dans ce film... sauf l'idée: "La lutte interieur d'un etre pour savoir qui l'emportera en lui, l'homme ou la femme.". Cette dernière est malheureusement mal exploitée... Que j'admire la persévérance d'Ed Wood malgré tout! Je crois que c'est ce qu'il fait l'atout numéro 1 d'un réalisateur. Ed Wood était très certainement un être incompris et manquant de technique. Sans cela, je suis sûr qu'il aurait été un bon réalisateur.
    brianpatrick
    brianpatrick

    68 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mars 2018
    Il faut se le farcir ce film, il reste imbuvable. Bon à la base le film parle de la transsexualité mais c'est très mal entreprit, c'est un suite de narration imbuvable. Ton unique et tout le temps la même histoire et tout le temps le même propos. Il faut être doué pour tenir jusqu'au bout.
    .
    Grouchy
    Grouchy

    108 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2012
    Navet typiquement autobiographie de Ed Wood, le film est long et la pseudo philosophique qu'il veut transmettre est proprement ridicule.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 décembre 2018
    Un film drôle et bizarre venant de cette célébrité du nanarland, on sait au moins de source sûre que c’est le plus personnel d’un réalisateur sans ambiguïté. Un hommage connu dans son adaptation semi-biographique « Ed Wood » 1994. Son thème du travestissement est intéressant, le trouble d’un homme baigné dans une éducation patriarcale et né d’une étrange volonté maternelle d’avoir une fille au lieu d’un garçon, habillé telle une poupée grandissant et en prend goût, confortant son hétérosexualité malgré cela. La complexité de sa poésie de rime teintée d'ennui, de mise en scène absurde, la gaffe de cinéaste dont on s'en moque, de rapport de force en une scène chic choc du cinoche muet. Bela Lugosi est à l’image de son vrai personnage, la ressemblance avec un vampire défoncé à coup de substance planante.
    Anonyme M
    Anonyme M

    45 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 octobre 2022
    Glen or Glenda est l'ère des des début de l'homosexualité en 1958 puis la transidentité (rien a voir avec la sexualité, les personnes transgenres sont hétéros). il est reconnu comme étant le PIRE PIRE film de toute l'histoire du cinéma pas seuleument pour avoir prix les personnes transgenres et homosexuel comme des bêtes sauvages diabolique(ce qui pourtant est déjà une très bonne raison de détester le film) mais aussi pour sa mise en scène et ces coupures qui n'ont absolument aucun sens et hors suget entres chaques scènes, des dalogues qui ne veulent rien dire.... bref Glen or Glenda est un naufrage sur le plan sociale, technique, acteurs, musique et ambience qui ne vont pas du tout.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 167 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2011
    Première réalisation pour « Le plus mauvais réalisateur de tous les temps » qui traite ici un sujet difficile et terriblement tabou pour l'époque, qu'est-ce qu’un transsexuel ?
    Glen ou Glenda (1953) est une Série Z à la fois abstraite et aux allures surréalistes, une réalisation atypique du réalisateur, avec ses acteurs qui jouent tellement mal que cela en devient drôle, Ed Wood réalise comme un pied avec ses plans inutiles ou incompréhensibles (on fera notamment référence à la séquence des bisons qui chargent pendant que l’excellent & hilarant Bela Lugosi prend la parole). Des répliques complexes et bizarres, des situations loufoques, si la première partie fait sourire, la seconde laisse perplexe car le film s’enlise dans l’incompréhension la plus totale !
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2012
    Dans la première partie Ed Wood tente d'expliquer le travestissement et la transsexualité mais de façon très maladroite, le message est courageux (dans l'Amérique des années 50). Après dans certaines scènes cela devient du grand n'importe quoi (enfin encore plus qu'au début) plus aucun sens c'est du cinéma expérimental. Montage catastrophique, les apparitions de Lugosi débiles et inutiles, pas d'histoire précise durant tout le film, dialogues nuls, séquences volées dans des archives. Le tout n'est pas drôle en plus mais c'est une curiosité.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 janvier 2009
    Le film le plus culte d'Ed Wood après Plan 9 from Outer Space ne fait plus parlé de lui avec surprise dans l'univers des cinéphiles : Glen or Glenda est tout simplement un nanar fauché. En effet, si son statut lui vaut aujourd'hui la réputation d'être regardé au moins une fois dans sa vie, ce n'est pas par l'effet du hasard. Entre autre, le propos qu'il aborde a tout d'être déroutant; surtout à l'époque où il a été réalisé. Le cinéaste incarne un homme transsexuel sur le point de se marier, portant des jupes et des talons comme une femme, mais qui n'arrive guère à trouver ses marques dans une société qui blâme cette minorité incomprise. D'ailleurs, ce caractère est bien le seul atout pour mériter le visionnage de ce petit film. Mais le plus drôle, c'est qu'il n'était pas déstiné à être initialement une comédie à proprement parler, mais plutôt un plaidoyer sérieux et sincère pour le droit à l'être humain de se travestir en toute légalité. Mais son traitement est tellement hilarant et naïf que le sourire vous viendra naturellement. Il faut dire que comme tous les films du cinéaste, la réalisation est monstrueuse. Entre autre, les montages sont pitoyables, les cadres et champs de la caméra exécrables. La mise en scène est aussi hideuse que redondante, avec des objets qu reviennent d'une scène à l'autre, comme une lampe dans une bibliothèque aux livres cartons-pâtes que l'on retrouve dans un magasin de centre-ville. Les lumières sont aussi artificielles que l'interprétation des comédiens. Enfin, les divers messages catholiques mêlés de patriotisme américain à deux sous classent le tout dans la série des plus belles daubes. Toutefois, Glen ou Glenda a au moins le mérite d'essayer ce qui semble gageure à l'époque. De nos jours comme à sa sortie, il nous fait rire. Et c'est essentiellement pour cette idée que certains sont devenus des fanatiques, tant l'ensemble est totalement avarié. Une curiosité que l'on recommande seulement aux cinéphiles. Les autres peuvent passer.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    Qualifiè de plus mauvais cinèaste de l'histoire du cinèma, Ed Wood tournera trois films avec Bela Lugosi, à commencer par le dèlirant "Glen or Glenda ?"! A l'origine, Wood voulait faire un documentaire sur Christine Jorgensen, cet amèricain dont le changement de sexe au Danemark avait sidèrè les Etats-Unis! Scènariste et rèalisateur, Wood incarne, sous le nom d'emprunt de Daniel Davis, ce Glen qui ne sait comment avouer à sa fiancèe qu'il rêve de porter ses vêtements! Montage syncopè, faux raccords, dèment de sèquences de rêves hallucinès, accompagnè d'un plaidoyer sincère en faveur de la diffèrence! Le tout articulè par la narration de Lugosi que Wood filme - dans un èclairage expresionniste allemand - à l'intèrieur d'une maison hantèe! On peut difficilement faire plus kitsch...
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 décembre 2010
    Ce qui est redoutable avec le "légendaire" Ed Wood, ce n'est pas sa nullité mais sa sincérité. Il croyait vraiment en ce qu'il faisait et cela s'en ressent en regardant le film qui aurait pu être sans la présence du ridicule un bel appel à la tolérance. Cela en deviendrait même très touchant. Reste que le résultat donné par ce "Glen or Glenda" est d'une médiocrité absolument incroyable. Les décors sont foireux, le montage et les effets d'image minables, le scénario euh quel scénario ???, le jeu des acteurs fracassant mais dans le mauvais sens du terme mais ce que je "préfère" ce sont les dialogues qui mériteraient avec une très belle longueur d'avance la médaille d'or de l'ampoulage (je ne sais pas si ce terme existe et je m'en fous!). Les apparitions de Bela Lugosi méritent à elles seules le détour. C'est de l'énorme n'importe quoi généralisé dont le ton pompeux impressionnant employé par l'acteur de "Dracula" pour dire des choses qui ne veulent absolument rien dire pousserait involontairement dans les méandres du rire. Ouais, c'est "énorme" et il faut le voir pour le croire mais comme je le disais au début le pire c'est qu'un homme a cru en cela.
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