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Romain Z
10 abonnés
242 critiques
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3,5
Publiée le 3 mars 2017
Une première vision qui ne m'avait pas laissé un souvenir marquant. Nouvelle tentative et coup de cœur absolu pour ce film mésestimé qui fait l'objet d'une mise en scène simple mais remarquable de précision et de justesse. Très bel équilibre au sein du trio de personnages d'ou émerge évidemment celui magnifique joué par Ingrid Bergman toute en vulnérabilité et en passion consumée et qui fait terriblement penser au personnage de Gene Rowlands dans "une Femme sous influence" de John Cassavetes. A redécouvrir donc.
Ce film n'a pas une très bonne réputation, mais je me suis quand même décidé à le voir, c'est Hitchcock après tout. Et bien que j’aie été un peu déçu, je suis surpris de la si mauvaise réputation de ce film... Alors certes, ce n'est pas un chef d'œuvre, ce n'est pas une ouvre de la puissance des plus grands films du maitre et beaucoup d'éléments qui ont fait sa réputation ne sont pas présent (surtout au vu de la sortie du film, en pleine période faste pour le Britannique). Le début est intéressant, on est dans un passé sublimé par un superbe technicolor et peu à peu l'histoire se met en place et c'est assez intriguant et intéressant, Hitchcock use de quelques plans séquences imparable, la reconstitution est bien faite, beaucoup de thèmes sont abordés, tels que l'alcool, la dépression ou encore les classes sociales et il y a une flamboyance et un romantisme qui se dégagent, notamment grâce aux interprétations, Ingrid Bergman est belle, très belle et sa prestation d'actrice est excellente (sans pour autant que ce soit sa meilleur), Joseph Cotten et les autres rôles sont impeccable. Bref Hitchcock a fait mieux, et "Les Amants du Capricorne" n'est pas une œuvre sans défauts (manque parfois de passion, une intrigue qui s’essouffle un peu) mais qui se regarde sans déplaisir.
On a je pense, parfaitement le droit d'être le maître du suspense mais de s'essayer à autre chose. Au commencement on ne sait pas où on s'embarque ! Une histoire d'adultère, un ménage à trois, un vague remake de Rebecca ? Ben, non ce n'est pas ça du tout, c'est le triomphe de l'amour fou ! Et c'est réalisé de façon splendide avec des acteurs au top (Cotten, et Bergman bien sûr mais aussi l'étonnant Michael Wilding, peu célèbre mais qui fut 5 ans le mari d'Elisabeth Taylor) dans un rôle étonnant. C'est beau, c'est flamboyant, c'est émouvant, c'est un chef d'œuvre… Et même si ce ne n'est pas un film de suspense la tension est par moment bel et bien là. Un mot sur la très belle musique, elle est de Richard Addinsell, l'auteur du Concerto de Varsovie.
Un film en costumes déconcertant pour les connaisseurs de l'oeuvre d'Alfred Hitchcock.Ici,ce n'est plus le suspense qui importe,mais le sens du romanesque mélodramatique.On n'est pas très loin du ton d'un Douglas Sirk par exemple.Mais ce qui sied à l'un,ne convient pas forcément à l'autre."Les Amants du Capricorne"(1949)paraît interminable,et ne parvient à nous intéresser au sort des colons australiens du XIXème siècle.Côté interprétation,Ingrid Bergman est à côté de la plaque,grief suffisamment rare pour être signalé.Son surjeu offre un contraste trop important avec la perception plus ténébreuse de Joseph Cotten.Techniquement,cette oeuvre est évidemment irréprochable,Hitchcock se permettant quelques plans-séquences élaborés quon imagine avoir été exténuants à tourner.C'est aussi son premier film en Technicolor,ce qui lui donne une connotation baroque et met en valeur des décors assez chargés.Rien de mémorable,mais rien d'honteux non plus.
En fait ce film c'est une histoire d'amour. C'est ce que j'ai pensé quand je l'ai terminé et je me suis moi-même étonné de penser ça. Pourquoi ? Parce que les premières minutes prédisaient tout à fait autre chose. Je m'attendais à un truc sombre, asentimentalisé, qui tirait profit de la prestance de Jospeh Cotten pour rendre l'intrigue " terrifiante ". Un truc dans le genre de L'ombre d'un doute en somme ; peut-être étais-je trop influencé par l'autre Charlie.
Mais, passé ce flou spectatorial, dès qu'Ingrid a fait son apparition, j'ai compris. Ouais, Hitchcock retarde bien le plaisir, faisant monter la sauce avant de livrer son arme fatale : plus qu'une arme, une bombe.
Du coup, l'intrigue originelle qui se dessinait et même le personnage principal passent au second plan. Il ne reste qu'Ingrid et le film parle de la vie d'Ingrid et de rien d'autre. Et là où je me suis trompé en disant que le film était une histoire d'amour c'est qu'il est plutôt l'épilogue d'une histoire d'amour. L'épilogue qui fait suite à un passé qui se révèle comme étant le véritable contenu du film, la véritable intrigue, mais dont nous n'aurons aucune image car... c'est du passé.
Loin d'être un film-actif-présentement, c'est plus un retour en arrière que nous avons ; avec la nostalgie du premier amour, la mélancolie du temps qui passe et qui déchire les passions. Malgré tout le film sait trouver son ton, sa justesse, sa tension épisodique couplée à une poésie romantique des plus douces.
Le film est une histoire qui parle d'une autre histoire ; et ces deux histoires sont magnifiques.
Un Hitchcock très différents des autres (des plus connus en tout cas) ici c'est l'histoire et non le suspens qui est mis en avant. Les thèmes abordés sont nombreux et audacieux (pour 1949) même si on reste le plus souvent dans l'allusion. La dépression, l'alcoolisme, les classes sociales, l'erreur judiciaire, le travail forcé, le mensonge, la convoitise, l'amour. J'ai juste regretté quelques monologues trop longs. On est par moment quelque part entre le cinéma et le théâtre ce qui n'est pas forcement désagréable mais peut être déroutant.
Troisième et dernier film d'Alfred Hitchcock en costumes, et le seul en couleur, un film a la mise en scène tres réussie, expérimentant de longs plans-séquence, dans la continuité du travail que le cinéaste fit avec "La Corde", l'année précédente. Les acteurs sont excellents et notamment Michael Wilding et Joseph Cotten (Ingrid Bergman joue très bien, mais n'est pas aussi marquante que dans certains de ces autres rôles) et interprètent des personnages extrêmement bien développés, et l'analyse de leur sentiments et la transmission de leurs émotions aux spectateurs est mémorable.
Au début on se dit qu'on va éviter le truc dramatico romantique totalement mielleux avec des personnages singuliers, une intrigue et de l'humour à la Hitchcock malheureusement après une 20 de minutes on y plonge et là il faut aimer le style.
L’erreur serait de chercher dans cet Hitchcock tous les composants qui firent la réputation de ses oeuvres. Malgré tout, en introduisant ici une touche particulièrement romantique, le maître du suspense nous permet d’apprécier une nouvelle fois sa totale maîtrise avec une mise en scène d’une précision diabolique et une direction d’acteurs jouant énormément sur les attitudes, les sentiments et les non-dits. Le thème de la culpabilité est à nouveau au centre de l’intrigue et influe comme à l’accoutumée pour une large part sur le comportement des personnages principaux, la composition de Ingrid Bergman et Joseph Cotten étant en cela tout à fait remarquable.
Cette romance frustrante dans la manière dont Hitchcock néglige son décor est plombée par le jeu hystérique et peu attachant d'Ingrid Bergman. Dommage car la vision du couple du cinéaste Britannique est toujours passionnante.
Troisième participation pour Ingrid Bergman avec le cinéaste Alfred Hitchcock, après La Maison du Docteur Edwardes (1948) & Les Enchaînés (1948), elle le retrouve au sein de ce drame exotique, dans lequel elle interprète une femme complètement désorientée. Si le film est visuellement beau et possède un casting très agréable, hélas, ce n’est pas suffisant pour nous distraire et sauver le film d’une mise en scène mollassonne et plate. On n’accroche jamais à l’intrigue et on comprend au final pourquoi ce film est si méconnu.
Quel dommage que ce film de hitchcock ai été un échec commercial, et que par la suite il l'ai regretté. Car c'est véritablement un petit bijou qui nous est livré ici.
La situation initiale d'un drame sentimental : dans un monde où elle n'est pas à sa place, isolée du reste du monde, avec un époux qui se révèle sous un jour brutal et rustre, une jeune femme voit arriver un séduisant jeune homme, certes pas d'une grande beauté mais doué d'un esprit subtil et charmeur, qu'une ancienne amitié lie à cette belle, amitié vite transformée en amour aux dépens du maître des lieux. Suit secret, intrigue et règlement de compte.
Banal? Oui mais allez donc voir comment maître Hitchcock traite ce sujet, quels retournements il fait subir aux codes du genre, pour notre plus grand plaisir. La trame s'en trouve toute désamorcée pour un final innatendu.
Bref c'est tout à fait grandiose, dommage que le succès, encore une fois, n'ai pas suivi le talent.
Un Hitchcock des plus décevant tant par son histoire qui n'a rien de passionnant que par ses personnages auxquels je ne suis pas parvenu à m'attacher (notamment celui incarné par Ingrid Bergman), à aucun moment je ne suis parvenu à m'intéresser à Les Amants du Capricorne même le final souvent éclatant chez Hitchcock est ici bien faible. Après l'avoir vu je comprends parfaitement que Les Amants du Capricorne fut en échec en son temps.
Certes Alfred Hitchcock est connu comme étant le maitre du suspense, mais il prouve également à travers les Amants du Capricorne qu'il s'avait également mettre en scène avec talent un film au sujet romanesque. L'histoire est très emballante, la mise en scène est très performante, notamment sur certaines scènes en longs plans séquences ( un peu comme avait su la faire le metteur en scène sur son film LA CORDE ), et les interprétes excelle dans leurs rôles. D'ailleurs, difficile de ne pas parler d'Ingrid Bergman, tant elle interpréte dans ce film et d'une façon émouvante, son rôle de femme fragile. Autre point fort de ce long métrage, il s'agit de la magnifique photographie de Jack Cardiff ( la superbe photo des Vikings de Fleisher est de lui ) qui offre un charme supplémentaire à ce film auquel j'ai pris beaucoup de plaisir à visionner. 16/20