Avis : Mon idole - Page 3

L'humour de François Berléand est génial ! Il m'a beaucoup fait rire durant ce film. J'ai moins apprécié Guillaume Canet, son personnage. La scène avec les jardiniers est tordante, sans compter la scène "Ah non, je suis désolé Philippe". Quelques excellents passages malgré une clôture assez étrange.

À force de participer à des émissions de télévision pour faire la promotion de ses films, Guillaume Canet s’est visiblement intéressé à ce milieu. Ainsi, c’est ce dernier qui sert de cadre à son premier film en tant que réalisateur. Dans cette comédie, il dénonce la fausseté des responsables de ce milieu spoiler: (le piano jouant tout seul symbolise bien cela)
, la méchanceté gratuite répandue de ceux-ci vis-à-vis de leurs subalternes et l’ennui dans lequel ils évoluent spoiler: (Broustal et sa femme ont besoin d’employer des gens pour les amuser)
. Le tout est souvent amusant et farfelu tout en restant plus ou moins crédible et le cinéaste débutant a pu utiliser tous les contacts qu’il s’est fait dans le milieu grâce à son expérience d’acteur pour s’offrir un casting quatre étoiles dès son premier long métrage. Il réussit ainsi avec cette comédie féroce, drôle et au final très sympathique un très beau passage à la réalisation.

Guillaume Canet passe derrière la caméra pour la première fois.

François Berléand, dans un rôle de pourri indéridable, contribue fortement à l'impact du film, prenant largement le pas sur toutes les autres têtes d'affiche, Canet compris.

Cependant, celui-ci propose une réalisation de haut niveau, plein de mises en scène ingénieuse.

Un film atypique plutôt réussi, mais somme toute inégal, un manque de constance qui pourra certainement en rebuter certains.

Que dire? La seul chose positive c'est le fond du film, le sujet c'est à dire la critique du monde de la production audiovisuelle. A part ça, c'est souvent du n'importe quoi. Alors meme s'il faut surement le prendre au 2nd degré, j'ai pas réussi a a en trouver du plaisir...a part peut-être la fin

Il y a beaucoup de choses amusantes dans ce film, François Berléand est vraiment remarquable dans son rôle de personnage cynique et parvient bien à créer ce climat étrange qui réussit si bien au film. Les points forts : premier coup d'éssaie quasi transformé pour Guillaume Canet qui donne une vision acide du monde du petit écran, proche de la réalité. Il n'a pas fait l'érreur de choisir un sujet banal et reste très critique vis-à-vis du monde qui filme. En utilisant la caméra subjective, des plans très Loft Story et de nombreux carrés posés les uns à cotés des autres dans le décor, il dénonce à sa manière les dangers de la surmédiatisation. De plus un un talent indéniable au niveau de son jeu d'acteur aussi. Comme toute première oeuvre bien souvent, celle-ci n'est pas totalement maitrisée et la deuxième partie du film s'éssouffle quelque peu, puis il est dommage que Guillaume Canet ait trop forcé le trait et qu’il finisse par s’enliser totalement dans une histoire de meurtre qui pourrait paraitre inutile.. Malgré tout, on a envie de dire "vivement le prochain film !".

Une Comédie coécrite et dirigée par Guillaume Canet ; sa mise en scène efficace donne un bon rythme à l'intrigue. Pour sa première réalisation de long métrage, Guillaume Canet nous propose de jolies scènes bien soutenues musicalement, merci Mr Sinclair.
Son scénario, à la base très classique, est parfaitement relevé par une ribambelle d'évènements inattendus ; l'histoire révèle aussi une grande et belle progression dramatique.
Le casting est lui aussi attractif, avec les brillantes participations de Clotilde Courau ou Daniel Prévost que l'on voit trop peu. Dans les rôles principaux, on admirera la sémillante Diane Kruger et un François Berléand excellent dans un rôle inhabituel de personnage cynique et cruel.

J’ai vu le 1er film de Guillaume Canet près de 18 ans après sa sortie et donc bien après ses autres films dont « Ne Le Dis à Personne », l’un de mes films préférés. « Mon idole », c’est une histoire originale dans un monde particulier qu’est celui de la télévision. Néanmoins, même s’il y a de nombreuses bonnes idées, le film est trop long, aurait gagné à être plus concis dans son récit, et puis malheureusement pour Guillaume Canet, il y a eu « Misery » (1991) avant « Mon idole »…

Je suis étonné des mauvaises critiques
J'ai beaucoup apprécié ce premier film de Guillaume . Tout d'abord l'histoire est original , intrigante ou l'on se domaine jusqu'où il est prêt à aller. Et ça va loin. Ensuite les acteurs sont très bon notamment berlean excellent . Puis cela reflète bien le milieu du showbiz. Vraiment embarqué dans cette histoire . Quelques moments de bonnes rigolade . Bravo Guillaume le début d'une longue carrière

Une critique corrosive du monde audiovisuel qui colle sans doute à certaines réalités mais on se demande où on va au fur et à mesure du film comme si on écrivait le scénario au compte goutte. Les acteurs sont cependants très bons, surtout Berléand.

Un premier film mitigé du talentueux Guillaume Canet.
L'histoire est intéressante mais pars un peu dans du n'importe quoi au fur et à mesure ce qui est dommage malgré Guillaume Canet qui est plutôt satisfaisant.
François Berléand est lui vraiment très bon dans son rôle,sa prestation est un des plus gros point fort du film et Diane Kruger est agréable.
Philippe Lefebvre est convenable dans son rôle des plus détestables et les autres acteurs sont acceptables.
Les décors sont corrects et l'ambiance est par contre spéciale et peut faire vite décrocher.
Il y a des longueurs et la partie la plus accrochante n'est que dans les 20 dernières minutes, en revanche la morale sur le monde audiovisuel est bien.
Un film donc moyen car il y a des bonnes démonstrations des frasques du milieu de la télé mais malheureusement on a du mal à rentrer dans l'atmosphère générale et l'ennuie arrive vite...

Globalement déçu par le 1 er film de Canet qui démarre en pamphlet sur la télé avec un bon rythme grâce a un excellent Berleand en roue libre parfait en producteur lunatique et arrogeant ,non le souci vient plutôt du moment ou les 3 personnages se trouvent dans la maison de campagne et finissent par se faire chier comme nous et c'est pas la fin qui bascule dans le thriller avec la poursuite a travers les bois et la rencontre de Prevost en chasseur même pas crédible qui remonte le niveau.Cette critique d'un monde artificiel constitué de sexe ,de drogues et de confort bourgeois est bien vu même si le trait est gros et caricatural mais Canet aurait donné de pêche a son scenario en le raccourcissant d'1 bonne 1/2 heure ,reste donc le jolie casting (ca aide d'être dans le métier mais y a aussi le risque de jouer a : ah t'as reconnu machin) et la bande son dynamique de Sinclair pour nous éviter de s'endormir.

Cette première réalisation de Guillaume Canet(qui ne préfigurait pas vraiment la suite)pèche par excès de gourmandise.Canet semble vouloir prouver sa dextérité et placer toutes ses références d'un seul coup.De plus,il n'est pas très bon côté interprétation,écrasé qu'il est par la toute puissance sarcastique de François Berléand,la fameuse idole du titre,un producteur de télévion omnipotent et manipulateur.L'ensemble se visionne avec un mélange de délice et d'agaçement,même si l'on constate surtout sa longueur excessive et sa prétention.

Le scénario ne m'a pas tellement plu, mais en revanche j'ai trouvé la bande originale et le jeu de Guillaume excellents.

La satire des moeurs de la TV constitue un genre cinématographique à lui seul. Sur ce créneau, Guillaume Canet n'est pas parvenu à manifester la moindre originalité. Mon idole n'arrive pas la cheville de films tournés plusieurs décennies plus tôt, comme Le prix du danger de Boisset, ou d'un petit bijou récent : Night call. De plus sa critique ne porte que sur l'arrivisme et le trash, alors que bien d'autres films ont un contenu social beaucoup plus percutant. Si le film de Canet compte quelques séquences et gags réussis, il souffre de longueurs, de répétitions, de maladresses et d'un scénario médiocre, la chute finale en particulier. Certes Berléand est excellent, comme toujours, mais ça ne suffit pas à faire un film.

Décrivant les risques que peut provoquer le pret a tout pour réussir et l'engrenages mortelles que peut engendrer la réussite, ce film créer un tableau assez noir dans sa première partie pour ensuite tournée dans les gags burlesque avec cet accident meurtrier.