Bonne réalisation de Georges Lautner offrant à Jean-Paul Belmondo un rôle sur mesure. La présence de Michel Galabru amène un humour grinçant au film. De l'humour, de l'action font de ce film un excellent moment de détente.
Dans ce film policier de Georges Lautner, sorti en 1979, Jean-Paul Belmondo tient le haut de l’affiche. Et ce n’est pas peu dire, tant il est omniprésent ! Usant de son côté cabotin, l’acteur interprète un inspecteur de police qui tente de démanteler deux bandes de gangsters. Rien de bien original, mais le rythme reste soutenu avec de nombreuses scènes d’action et plusieurs références au célèbre « Les tontons flingueurs » du même réalisateur. On peut simplement regretter que les seconds rôles (Marie Laforêt et Michel Galabru notamment) ne servent qu’au décors. Bref, à réserver aux inconditionnels de Bebel.
Encore un rôle taillé sur mesure pour Belmondo qui a l'air de s'amuser énormément en alternant successivement flic musclé, séducteur, père dépassé et voyou intéressé. On peut penser qu'il en fait légèrement trop par moment mais heureusement qu'il déborde d'énergie car le scenario est un peu faiblard. Les amateurs de polar sombre seront déçu globalement car le film ne se prend pas trop au sérieux, mais ça reste une très bonne comédie policière avec les dialogues toujours savoureux d'Audiard et une très bonne bande orginiale.
Il y a là quelques bons moments typiquement belmondesques. Le scénario n'est cependant pas des plus compréhensibles et tous les gags ne sont pas réussis.
Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai jamais accroché à ce film, alors que, dordinaire, j'aime bien les films de Belmondo. Allez savoir : peut-etre que les effets 'à la DePalma du pauvre' du prologue m'ont rebuté d'emblée...Sans doute est-ce le scénario tiré par les cheveux...ou bien l'abattage de Bébel, qui en fait sans doute un peu trop dans un role qu'on définit mal...Ou la musique, qui ici m'insupporte...Ou un gavage de ses films, "Flic ou voyou" étant peut-etre celui de trop...Bref, j'ai pas aimé ce film. Excepté les dialogues audiardiens, toujours top.
Du temps où l'on savait faire un film d'aventures avec des comédiens qui savaient leur texte et une musique au service de l'histoire, et non le contraire. Bébel irremplaçable nous emmène avec lui dans ce tourbillon et on s'en délecte.
Un Audiard très inspiré et un Belmondo en très grande forme : le genre de film qui ne prétend à rien d'autre qu'à distraire, et qui atteint son but. Une pléiade de seconds rôles qui embarquent le spectateur dans une histoire bien concoctée, que ce soit Galabru, Balmer ou Charles Gérard. Ma réplique favorite : "Les vingt ans que tu vas prendre, c'est un peu la médaille du travail qu'on va te remettre." (Belmondo/Borowicz à Brosset/Volfoni)
Salut l'ARTISTE. Quel plaisir de revoir Bébel, grâce à la rediffusion de ce film en hommage à son départ. Un polar de la belle époque signé Georges Lautner avec des dialogues de Michel Audiard. Le film nous offre aussi les retrouvailles de ces acteurs attachants également disparus comme Michel Galabru, Claude Brosset, Charles Gérard ...
Audiard, Lautner et Belmondo... Que du lourd, que bon à voir et à revoir. Pas de temps mort, ça bouge dans tous les sens, Bébel fait du bébel et alors ?! Wayne fait du Wayne aussi et c'est une légende... Nous on peut aussi dire qu'on en a une ! Seul petit bémol pour une intrigue un peu fouillis vers la fin. Le film qui fait plaisir à revoir dès que le générique du début commence...
Evidemment, ce film a été taillé sur mesure pour Belmondo mais quel casting à ses côtés ! Heureusement, le comédien n'en fait pas trop côté cascades et il serait aujourd'hui radié à vie de la Police s'il ne faisait que le dizième des actions délictueuses qu'il commet dans ce film d ! Mais c'est justement ça qui est drôle et on a plaisir a voir tous ces maffieux se dézinguer les uns les autres et Bébel compter les points ! Et à le voir aussi séduire la belle et richissime Edmonde, jouée superbement par la regrettée Marie Laforêt. Le scénario est un modèle du genre, avec de l'humour, et bien des auteurs de polars actuels feraient bien d'en prendre de la graine. Bref, on ne se torture pas les méninges et les 125 mn que dure ce film s'écoulent comme un long fleuve qui ne serait pas tranquille. Lautner avait parfois des difficultés à faire de l'audience. Ici, c'est le jackpot avec près de 4 millions d'entrées. Normal, c'est une petite merveille. willycopresto
Divertissement honnête. Plombé par un scénario alambiqué et sans intérêt, le film bénéficie d'un Bébel qui pète le feu, de dialogues audiaresques très moyens mais pas dégueus, et enfin d'un cadre magnifique avec la côte d'azur. Pas la huitième merveille du monde, mais pratique quand le temps est pluvieux et qu'on est fatigué.
C'est un one man show Belmondo et le film est construit comme tel. Le soucis c'est que le scénario est à la fois faible, confus et peu intéressant. J'ai noté peu de bons passages sinon celui du moniteur de l'auto-école. Les acteurs donnant la réplique à Belmondo sont parfois bons parce que ce sont de grand professionnels (Galabru, Géret) d'autres sont fades. Chez ces dames c'est toujours un plaisir de retrouver Catherine Lachens, mais je n'ai pas trouvé Marie Laforêt très bonne, quant à la nana qui joue la fille de Belmondo, elle est mauvaise, son rôle étant particulièrement mal écrit. Sinon, malgré le fait que le film se veuille comédie policière, c'est bien réac, on encombre pas les tribunaux, on flingue…
Le film est une succession de sketches du comique Jean-Paul Belmondo. Les sketches de Jean-Paul Belmondo, s'appuyant sur des dialogues ridicules, font vraiment pause plastique en mode stand-up, avec aucun point de vue du metteur en scène. Quel a été le travail de Georges Lautner? Un gestionnaire de plateau? Un gestionnaire des copains de Jean-Paul Belmondo? Le gestionnaire de Jean-Paul Belmondo, star nationale qui surement devait faire comme il voulait. La star était au fait de sa popularité et devait surement être difficile à diriger. Le film est intéressant à étudier comme objet où il y a visiblement un manque de discernement de ses créateurs à tous les niveaux. Le film contient des moments qui se veulent comiques, mais qui sont consternants, par exemple la séquence de l'auto-école avec Philippe Castelli. Celle-ci étant inutile sur le plan de la narration et n'étant qu'un gag. Les dialogues sont souvent ineptes. Le scénario est confus et finalement c'est ce qu'il y a de plus intéressant, car cette confusion fournit un peu de mystère, et amène le spectateur à se poser la question de où ceci va l'emmener. Le cadrage et la photographie sont celles d'un téléfilm: Derrick semble être la référence (281 épisodes de 60 minutes pendant 24 ans, c'est une référence...). Cela se veut un film comique et un film policier, il semble l’être effectivement, un peu des deux. Le mélange des genres est toujours casse-gueule.
Du Bébel pur jus : c'est mauvais mais pas désagréable. Bébel ne joue pas mal mais toujours de la même façon un rôle qu'il semble avoir déjà tenu une dizaine de fois. Le rôle sur-mesure d'un flic véreux où ayant en tout cas une conception de la justice plus que personnelle. Là, l'intrigue s'embrouille, si bien qu'on ne sait plus ce qu'il fait là. Et Audiard était en petite forme ce jour là, donc on ne peut plus s'y raccrocher. Quant à la réalisation, c'est du Lautner : journalistique mais pas cinématographique.