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Max Rss
171 abonnés
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2,0
Publiée le 1 octobre 2021
Dans les années 80, le polar français n'était clairement plus ce qu'il avait été par le passé. Et ce n'est pas "Le marginal" qui allait permettre au genre de retrouver son éclat d'antan, ni même un second souffle. A vrai dire, ce film, je n'ai jamais su quoi en penser réellement. Si on le compare au "Solitaire" du même Jacques Deray, d'accord, ça ne peut être que bon mais, si on le compare à "Peur sur la ville", la limonade n'est plus la même. En fait, ce "Marginal" et c'est terrible pour lui, c'est typiquement le genre de film que tu vas pouvoir voir 10 fois dans ta vie mais dont tu ne retiendras jamais rien, si ce n'est la course-poursuite sur les quais de la Seine. Au final, quand on y pense, être un film aussi anodin, c'est pire que d'être un mauvais film car les mauvais films, on s'en souvient toujours un minimum.
Un Bebel pur jus, où notre Dirty Harry national va égrèner les adresses craspec de Paris pour serrer un caïd. Le film ressemble à un enchainement de saynètes, il a mal vieilli (notamment avec les dialogues et le style qui prêtent souvent à sourire), mais c'est toujours un plaisir que de retrouver notre casse cou à la grande gueule, au bourre pif facile et au grand cœur.
Le scénario est faiblard et souffre de nombreuses lacunes, les personnages (y compris les deux ou trois principaux) insuffisamment fouillés. On est donc loin des meilleurs Belmondo. Le charme de ce dernier opère cependant toujours, la plupart des seconds rôles tiennent la route, il y a une ou deux scènes de poursuites réjouissantes. Un divertissement honnête mais peu mémorable et même parfois un peu lent.
Un des derniers bons polars avec Bébel ! Jacques Deray, habitué du genre livre ici un film un peu façon "western" urbain inégal, mais on se régale devant les torgnoles que distribue Belmondo ! Le scénario pas toujours ultra bien ficelé erre parfois (cf. son idylle avec une prostituée) mais l'ensemble se tient. On a connu par contre des dialogues plus percutants pour du Audiard mais c'est à l'image globale du film : un bon long-métrage sur une dynamique décroissante. Pour finir, je dirai que j'ai particulièrement apprécié la bande originale d'Ennio Morricone qui fait bien ressortir l'impression de flic en roue libre et dépassé (façon Charles Bronson d'un "Justicier dans la ville") par ce monde urbain décadent dans lequel il évolue, et dont il n'a plus trop les codes. Il règle les problèmes de manière pas toujours très légale, mais efficace. A noter la présence de Tchéky karyo dans un second rôle un peu effacé, acteur que j'affectionne beaucoup. Pour conclure et parce que la scène du steak frites est à l'image de notre magnifique Belmondo : culte ; je donne un 4 sur 5
Du grand "bébel" comme on l'aime ! Ça m'a fais plaisir de me remettre ce film vu et revu mais tellement efficace dans le registre du western urbain français on a rarement fais mieux depuis. ... Bien évidemment notre acteur crève l'écran avec ses répliques et ses Cascades réalisées lui-même sous Les ordres de notre regretté Remi Julienne . Un scénario très simple mais rondement rythmé. Chef-d'œuvre made in French !
En 1983, Jacques Deray réalise un film policier taillé sur mesure pour Jean-Paul Belmondo. Ce dernier incarne un flic intraitable aux méthodes peu académiques. Même si les nombreuses cascades pimentent le long-métrage (notamment la course-poursuite avec une Ford Mustang en hommage à Steve Mac Queen dans « Bullitt »), le scénario reste trop caricatural pour nous emporter. Et ceci malgré des dialogues de Michel Audiard et une musique signée Ennio Morricone. Bref, vraiment cliché.
Et on retrouve notre fameux et unique Belmondo sur un film policier à l'esprit offensif et provocateur accompagnée de notre cher et tendre Commissaire Jordan (Belmondo) qui nous démontrent ses manières personnelles de faire dans la police avec suréminence ! Les confrontations sont toujours très bien interprétées ainsi qu'une musique phénoménale de la part de Ennio Morricone qui nous offrent sa musicographie qui restera excellente et inoubliable !
Encore un Belmondo avec le flingue et le blouson en cuir, voilà ma première réaction avant de voir le film, après flic ou voyou, le professionnel ou peur sur la ville,j'avais vraiment peur de retomber dans le même genre de scène. Même si bien sûr Belmondo fait du Bebel et que les cascades de voitures et les bagarres sont présentes l'histoire n'est pas inintéressante et c'est un plaisir de voir ce film.
Un solide film policier emmené par un Belmondo au meilleur de sa forme. Il y incarne un super flic qui rêve de faire tomber un Baron de la drogue (excellent Henry Silva). Multipliant les scènes d'action, Deray offre un rôle musclé à Bébel qui s'en donne à coeur joie. Les dialogues sont percutants et la musique d'Ennio Morricone accompagne à merveille les péripéties. Du cinéma d'action qui n'a pas pris une ride. A voir et revoir.
Par respect pour Jean-Paul Belmondo, Le Marginal se regarde jusqu'au bout. Sorti en 1983, ce film m'avait échappé ou je n'en ai aucun souvenir. Vu en 2019, on sent que le film a beaucoup vieilli. Les scènes de cascade, qui faisaient la marque de fabrique de Bebel, semblent poussives aux yeux du spectateur du 21e siècle. On sent comme une lenteur alors qu'à l'époque les films de Bebel faisaient sensation pour leur rythme et leur audace. En revanche les scènes de nu ne dérangeaient personne à l'époque où l'on pouvait fumer au bureau et où l'on conduisait sans ceinture. Les temps ont bien changé !
Du grand film policier d'action. Il n'y a rien à jeter, tout est parfait et on passe facilement au-dessus des exagérations et des incohérences. C'est du Belmondo, dans ses grandes heures et celles du cinéma français. A voir, à revoir pour un excellent moment de détente.
Encore et encore un souvenir de mon enfance ....je sais ça fait madeleine de Proust mais je me souviens des affiches en géant sur les Champs- Elysées à cette époque géniale où les affiches étaient en relief avec le titre qui ressortait ce qui permettait de voir de très loin le cinéma où le film se projetait . Evidemment typique des années 80 ce polar à la française est du sur mesure pour Belmondo le héros de mon enfance . La musique originale d'Ennio Morricone et Henri Sylva en patron de la drogue marseillaise ! ...oui dit comme ça c'est à fuir et pourtant essayez de ne pas avoir de préjugés et de penser que dans ces années là il y avait du cinéma populaire français qui faisait des entrées et qui n'était pas pour autant les "comédies franchouillardes" qu'on nous sert aujourd'hui et qui a malheureusement pris le relai de ce cinéma populaire de ces temps là ! . Oui je suis nostalgique de ce cinéma là où on parlait du dernier Belmondo comme du dernier Delon et à part pour les gens qui étaient abonnés aux Cahiers du Cinéma c'était pas une insulte de dire qu'on allait voir ces films là .
Du pur Bebel comme on se l'imagine, à savoir: un film populaire, au scénario assez simple, des cascades réalisées par lui même; le film donne d'ailleurs par moment l'impression de n'être qu'un prétexte à la cascade qui précédera la poursuite suivante. C'est purement récréatif, c'est populaire et rythmé par une bo d'Ennio Morricone, c'est sympa.