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    Le Marginal
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    3,0
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    99 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 107 abonnés 4 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Avec Jacques Deray c’est rare d’avoir des chefs-d’œuvre, mais en général c’est un bon faiseur, c’est un fait, et il a offert quelques bons polars musclés sympathique ! Le Marginal est de ceux-là.
    Ok, l’histoire est un peu lisse. En fait elle est surtout linéaire, avec un Belmondo qui va de rencontre en rencontre jusqu’à remonter jusqu’à l’antagoniste principale, distribuant coup de poing, coup de feu, et répliques badass. C’est linéaire, et peu surprenant, mais d’un autre côté le film compense par une vraie efficacité. Le rythme est soutenu, les dialogues plutôt bien écrits, et le point fort du film ça reste des scènes d’action rigoureuses et très propres. Bien filmées, bien exécutées, avec un vrai air d’authenticité, Le Marginal est en la matière bien dotée, sans pour autant renier sous des airs de films d’action son âme de polar à la française. Du coup l’ambiance urbaine un peu grise est bien là, les amateurs seront ravis !
    Deray offre en effet un film formellement propre. La photographie est plutôt belle, les décors convaincants avec pas mal de scènes extérieures et une belle promenade dans le Paris de l’époque, et la mise en scène, sans génie globalement, se transcende dans les scènes d’action comme je l’ai dit. A souligner aussi une bande son efficace ! Morricone s’est appliqué, et sans offrir sa meilleure partition, on sent que c’est un atout, surtout pour nourrir l’ambiance du film.
    Le casting est relevé. Si l’on excepte un Henry Silva totalement sous-utilisé à mon avis, pour le reste ça tient la route ! Belmondo est à l’aise ici, dans un rôle qu’il connait par cœur. Il ne surprend pas, mais sa sobriété et son enthousiasme sont positifs ! Dans les seconds rôles j’ai apprécié Tchéky Karyo, qui déçoit très rarement, Pierre Vernier, qui apparait peu mais marque malgré tout, tandis que Carlos Sotto Mayor tient le premier rôle féminin. Pour tout dire ce rôle est un peu inutile, mais l’actrice est belle, et elle apporte un brin d’exotisme pas désagréable finalement.
    Le Marginal c’est donc du polar français sans surprise, mais bien emballé. C’est clair que le film vaut surtout pour ses scènes d’action, mais cela ne signifie pas que le reste ne présente pas un certain intérêt. Un bon Deray en somme, qui plaira aux amateurs du genre, mais qui sans doute aussi séduira un peu au-delà pour ses inspirations à l’évidence américaine. 3
    Eselce
    Eselce

    1 215 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2016
    Il vieillit mal car seul le personnage principal est intéressant, effaçant tous les autres. Belmondo a de bonnes répliques et des méthodes peu orthodoxes mais c'est insuffisant pour que le film soit bon. La musique ne colle pas et par moment, son aspect d'intouchable est trop gros. On dirait que les méchants ne se défendent pas ou sont totalement abrutis. Pas d'armes dans le bateau, la drogue facilement récupérable car les sachets semblent étanches... Bref, des incohérences agaçantes et un jeu d'acteur de Belmondo qui ne change de l'ordinaire : totalement sûr de lui et rectiligne. Moyen avec toutefois une bonne scène de poursuite à la voiture blindée (Qui comporte des faux raccords, haha).
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2016
    Et un Bébel de plus, un ! Effectivement, Le Marginal n’est qu’un film policier de plus pour Jean-Paul Belmondo. Ce n’est qu’une série B dont le scénario n’a pour réel but que d’enchainer les scènes d’action et de servir de faire-valoir à son acteur principal. Malgré des dialogues de Michel Audiard qui le rehausse un peu, le scénario n’a que très peu d’intérêt et enchaine les incohérences spoiler: (Jordan n’a jamais de partenaires, il tire à tout va et provoque de nombreux dégâts mais n’est jamais réellement sanctionné ou poursuivi)
    et les clichés spoiler: (le côté macho de Belmondo, la boite homosexuelle, le fait que les immigrés que l’on voit ne sont que des délinquants ou des prostituées…)
    .
    Toutefois, si Le Marginal est marquant sur un point, c’est la musique. En effet, le thème principal du film fait partie des grands morceaux signés Ennio Morricone : grâce à lui, on se rappelle encore de ce film.
    La musique, les dialogues d’Audiard, un casting réussi (Bébel toujours à l’aise dans son rôle de dur, Carlos Sotto Mayor, Tchéky Karyo, Roger Dumas ou Jean-Claude Dreyfus dans un court rôle de travesti…) et l’aspect série B caricaturale peuvent permettre de transformer Le Marginal en plaisir coupable malgré un scénario insignifiant et rarement crédible.
    CH1218
    CH1218

    160 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    Cascades, humour et méthodes peu orthodoxes sont des paramètres classiques à mettre au profil du flic décontracté et expéditif joué par Jean-Paul Belmondo dans plusieurs polars de sa carrière. Peu importe la contenance du scénario, cette marque de fabrique est payante et colle tellement bien au charisme de l’acteur et on ne ne va pas bouder notre plaisir de le (re)voir dans un tel rôle. « Le Marginal », réalisé par Jacques Deray en 1983, ne révolutionne assurémement pas le genre mais s'additionne à la longue liste des succès récoltés par Bébel.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    935 abonnés 4 855 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    Excellent début digne d'un James Bond, course sur l'autoroute, survol en hélicoptère. Un policier racé et efficace. Brut de décoffrage et sans effets rajoutés. Excellent Belmondo.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 juillet 2015
    lingue en bandoulière, pectoraux saillants et le sourire aux dents, Bébel ferraille chez les truands.
    Son statut de commissaire de police lui procure une certaine impunité qu'il utilise avec délectation grâce aux dialogues ciselés de Michel Audiard.
    Bon flic, bon œil il n'a qu'une obsession : arrêter les malfrats, de Marseille à Paris, et venir en aide aux victimes.
    Rien ne peut l'arrêter dans sa volonté de remédier au désordre ambiant, quitte à employer des moyens non légaux.
    L'action primant sur la réflexion, il n'y aura pas d'éclaircissements psychologiques lors de plongées dans des lieux nocturnes caricaturaux où le mal sévit.
    Jean-Paul Belmondo enchaîne les cascades et distribue des claques aux vilains pour la plus grande joie de son public.
    Entouré de ses complices habituels, notre acteur-vedette nationale est parfaitement mis en valeur par la réalisation efficace de Jacques Deray.
    La musique d'Ennio Morricone vient judicieusement relancer le rythme et les répliques d'Audiard, souvent drôles, permettent à l'action de se relâcher.
    La course de voitures dans les rues de Paris, sous le métro aérien, entre une Plymouth Volare 1976 et une Ford Mustang 1967, ainsi que la poursuite à pieds dans le Port de Marseille
    constituent un double hommage au cinéma américain (Bullit et French Connection). Bel exemple de savoir faire du cinéma d'acteur français des années 80, bon film policier punchy.
    Cthulhu Mantis
    Cthulhu Mantis

    18 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2015
    Belmondo qui prend toujours autant de risque dans ses cascades à la cinquantaine, l'acteur fétiche de la nouvelle vague s'est tournée à cette époque au cinéma de divertissement.
    Il est claire que le scénario ne vaut pas celui du ''Professionnel'' mais ne brille que par Jean-Paul Belmondo ou a cette époque il commence à s'auto-parodier et deviens la caricature de lui-même.
    Pas très loin du semi-nanar et ne brille que par ses cascades et ces scènes d'actions. Pourtant nostalgique de cette époque je trouve ce film bien potable et pourquoi? C'est simple!

    Parce que Belmondo! Parce que Michel Audiard et parce que Ennio Morricone.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 mai 2015
    Comme l'ont dit beaucoup d'autres personnes avant moi, le Marginal est un film qu'on regarde pour se vider le crâne, on sait qu'on est pas devant un chef-d'œuvre ou un grand film, juste un divertissement. Car ce film est bourré de défauts : ça manque cruellement de personnages secondaires, car à part Bebel, c'est le vide. Ensuite le personnage de Bebel n'est au final qu'un flic intègre parmi tant d'autres, une sorte de copie de l'inspecteur Harry version française. Le scénario n'est pas fabuleux : on suit Jordan (le personnage de Belmondo) qui se promène à Marseille et qui tabassé du méchant dealer (ah oui, c'est manichéen), ça démarre trop vite et avec une seule phrase écrite sur un journal (Jordan muté à Marseille) alors que le film aurait pu nous présenter le personnage avant sa mutation, histoire qu'on s'attache à lui. Bebel fait du Bebel (des cascades et une démarche blasée) et certains acteurs secondaires jouent mal. Mais alors pourquoi 3 ? Parce que déjà le film a un ton plus sombre et moins drôle que les autres films avec Belmondo (dont l'humour n'a pas résisté à l'épreuve du temps) et qu'on ne s'ennuie pas. Ça vide la tête.
    Un film pour les inconditionnels de Bebel ou si vous n'avez pas trop envie de réfléchir.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    104 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 août 2014
    Un film sur-mesure pour Belmondo mais dont le scénario est si caricatural que de nos jours on en retient plus le ridicule des situations que la performance d'acteur, par ailleurs très moyenne au vu de sa filmographie. Pas surprenant qu'Audiard ait refusé d'apparaitre au générique: même les dialogues sont plus que quelconques...
    Incertitudes
    Incertitudes

    176 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    En plein dans son affrontement avec Alain Delon, Jean-Paul Belmondo tourne Le Marginal. Un flic en marge, homophobe, un brin macho, amateur de prostituées, en désaccord avec sa hiérarchie et ses collègues, et qui doit lutter contre un trafiquant de drogue. Belmondo est constamment mis en valeur. Au générique, son nom s'affiche en grand. Il est marqué qu'il exécute les cascades lui-même. Producteur via sa société de production Cerito, son ami René Chateau à la promotion, son pote Pierre Vernier au casting, il case même sa petite amie de l'époque, Carlos Sotto Mayor, charmante à défaut de savoir très bien jouer. J'en viens à oublier Michel Audiard aux dialogues dont le nom n'apparaît nul part. La raison en est simple. Quand il a vu le film, il a voulu que l'on retire son nom. Il en avait marre des films d'action. Marre que l'on parte d'abord d'une scène d'action, d'une course-poursuite en voiture ou d'une bagarre plutôt que d'un de ses fameux dialogues. Et c'est vrai que je trouve qu'il a un peu raison. Au vu du talent de Bébel, plutôt que d'accumuler les polars, il aurait pu tourner autre chose. D'autant qu'il en était capable comme au début de sa carrière.
    conrad7893
    conrad7893

    263 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Du BEBEL dans toute sa splendeur !!!
    bastons, cascades, poursuites de voitures, touches d'humour , le tout dans les quartiers chauds de PARIS dans les années 80
    toute une époque où ces lieux ont disparus
    un tableau assez noir de Paris by night
    se laisse regarder
    Bruno65
    Bruno65

    26 abonnés 799 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Pas d'une grande originalité sinon à suivre grâce à l'abattage de Belmondo.
    ferdinand75
    ferdinand75

    462 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Dans les années 80 Belmondo était une franchise qui sortait son film chaque année , produit par René Chateau. Les mêmes ingrédients à chaque fois : des cascades , une course poursuite , ici en Mustang trafiquée sous les ponts du Metro parisien et sur les quais de St Denis ( très bien) . Des bagarres au poing , ici scène culte avec deux malfrats dans un petit bar de Pigalle , où il casse tout, la vengeance finale où il tue le Mafieux directement , illégalement. Le Marginal est dans un style policier à l'américaine. Le scénario classique est banal, du policier seul contre tous pour démasquer le grand méchant. Ce qui est intéressant dans cet Opus , c'est la descente dans les bas fonds parisiens et une vision apocalyptique du Paris débauché. Tout d'abord un passage dans une boîte ultra gay, avec des homos en cuir , casquettes , à faire peur, qui s'embrassent tous goulûment ( plutot politiquement faux, et qui passerait mal aujourd'hui). De même pour la scéne clute dans un squat de la gare de Lyon , rempli de Zombies , de tueurs et de drogués,où il doit récupérer une JF de 16 ans qui se fait violer par tout le monde. c'est excéssif et caricatural, et de même avec le milieu de la prostituion dans les rues de Pigalle, un peu trop exotique, on se croirait à Manille ou a Bangkok. Le tripot de jeu Chinois , tel que l'on imagine à Hong Kong avec des mines patibulaires. Tout cela est très glauque, mais c'est pour donner du piment au film et une impression de dépaysement.A la limite d'un jugement nauséabond ; les vilains : drogués, chinois, pédés, putes brésiliennes , c'est border line... La mise en scène est très plate et médiocre, on se croirait souvent dans un téléfilm. Bébel en fait des tonnes , dans les années 80, il a perdu de sa subtilité, on est plus dans Godard,et " à bout de soufle" , c'est du lourd , du cogneur, du cascadeur avec sa démarche de camionneur , mais cela plait. La direction d'acteurs est médiocre , car certains acteurs sont bons et d'autres terribles. A noter la présence de beaucoup de jeunes acteurs qui éclateront ensuite : Tchecy Karyo , Jean Claude Dreyfus qui fournit une fois encore une magnifique prestation de travesti exhubérant, Pierre Vernier , vraiment très bon le seul au jeu subtil, que l'on regrette de ne pas avoir vu plus souvent, et enfin la jolie prestation de Sotto Mayor qui crève l'écran et donne un peu de fraicheur dans ce monde bien glauque. Un film qui a un peu vieillit, mais qui reste un marqueur important dans l'oeuvre de Bébel, une de ses meilleure franchise René Chateau.
    pierrre s.
    pierrre s.

    361 abonnés 3 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Jean-Paul Belmondo! Le Marginal, n'est limite qu'un sous titre tant le film est à la gloire de bebel, qui, dans un rôle sur mesure nous régale! Entre cascades et répliques cultes avec en fond, Ennio Morricone, s'il vous plait!
    Tiger V.
    Tiger V.

    78 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2014
    Un film français avec un petit mélange entre les styles policier et western moderne un peu négligé. Un scénario déjà vu dans plusieurs autres films du même genre, à part le fait de jouer à la cow-boy est un petit plus. Jean-Paul Belmondo est un excellent cascadeur et il a très bon style dans les scènes de dialogue, reste du casting assez moyen dans l'ensemble. Des scènes d'action pas mal mais trop court pour profiter d'un bon spectacle. Quelques longueurs qui nous font bien ennuyer. Des décors à la française et des costumes normaux. Un film français très moyen sans surprises.
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