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    French Connection
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    240 critiques spectateurs

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    pfloyd1
    pfloyd1

    100 abonnés 2 026 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2023
    Présenté comme un chef d’œuvre par mes amis, j'ai visionné The french connection avec enthousiasme. Le film a forcement pas mal vieilli mais contrairement à d'autre de cette époque, il a encore de beau reste. Les dialogues sont travaillés et la réalisation soignée. Les acteurs (au début de leur carrière et montants vers le star-system qu'ils embrasseront plus tard) sont excellents, les personnages ont de la profondeur. Quelques défauts viennent gâcher la fête comme des bruitages malveillants (bruits de pas incessants sur tous type de sol !), du faux sang bien gluant et épais et surtout une histoire centrée sur la filature au cœur de la ville. On ne s'aventure pas bien loin, le film ne prend pas beaucoup de risque c'est dommage. Au final, l'histoire manque d'envergure et d'actions, le sujet du trafic de drogue passerait presque au second plan (on parle de 60kgs d’héroïne "seulement"...).
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    14 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2020
    Cela fait longtemps que je voulais voir ce film culte de William Friedkin. Comme d'autres, je dois dire que je suis un peu déçu. C'est vrai que l'intrigue est relativement simple et tourne pas mal en rond. On sent également que le film a été bricolé à pas mal d'égards. Mais reste une atmosphère incroyable du New York du début des années 1970, très loin des clichés touristiques, on n'a clairement pas envie d'y venir en vacances, surtout avec cette saison glaciale. Excellente ambiance de polar donc et une drôle de connexion (c'est le cas de le dire) avec la France et Marseille. Enfin, un très grand Gene Hackman, même si on a quand même beaucoup de mal à apprécier son personnage de flic brutal et raciste (mais on est heureux d'apprendre qu'il ne lui plaisait pas non plus !). En tout cas, après avoir vu le 2 dans la foulée, ce premier opus est nettement meilleur.
    Cemagic42
    Cemagic42

    2 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2012
    French Connection (1971) de William Friedkin est un film policier qui m'a tout simplement frappé en pleine face pour son incroyable réalisme qui est sa véritable force et originalité et marquera une étape importante pour l'époque. Deux policiers new-yorkais tentent de prendre en flagrant délit une bande de trafiquants qui introduisent aux États-Unis de la drogue en provenance de France. Le film comporte en plus du réalisme, un dialogue très cru qui se rapproche de la réalité de tous les jours. Les personnages échappent à la convention du cinéma, ce sont des flics de chair et de sang qui se comporte comme leurs modèles. Au casting, Roy Scheider et Fernando Rey sont géniaux, Marcel Bozzuffi est parfait et Gene Hackman tout simplement énorme dans son rôle de flic négligée, toujours affublé d'un petit chapeau ridicule "à la Keaton", raciste, hargneux, brutal et peu respectueux des droits des citoyens spoiler: (il abattra même un collègue par erreur sans que cela semble l'émouvoir)
    , Jimmy "Popeye" Doyle est la copie fidèle d'un policier authentique. S'inspirant d'un fait divers réel, le scénario suit assez fidèlement les péripéties de l'enquête, outre une séquence de filature mémorable entre Doyle et Charnier, rajoutant simplement la fameuse séquence de course poursuite inoubliable qui est le véritable clou du film et le règlement de comptes final pour corser le spectacle. Avec son aspect de documentaire pris sur le vif (les quartiers misérables et crasseux de New York n'avaient encore jamais été montrés avec un tel vérisme), son écriture incisive, son montage "cut" et ses ellipses audacieuses, French Connection est un chef d'œuvre du genre. Un film à voir.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    472 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2020
    French Connection établit une règle qui est déjà fortement sous-tendue avec The People vs Paul Crump et Les Garçons de la bande. Non, William Friedkin n'est pas là pour plaisanter.
    Fouiller les rues pour y révéler la pourriture suintant dans tous les recoins, c'est une profession de foi chez le cinéaste. Ne croyez pas que son univers se complait dans un cynisme en constante auto-alimentation, loin de là. Ses personnages sont désespérément humains, donc identifiables (la plupart basés sur des personnes bien réelles). C'est juste qu'ils présentent la particularité d'évoluer au cœur des ténèbres. Dans French Connection, elles posent domicile à New York.
    Au premier abord, la grosse pomme n'a jamais été moins cinégénique. Froides et poisseuses, les entrailles de la ville donnent l'impression d'avoir été javellisées alors qu'elles n'avaient probablement jamais été capté avec autant d'acuité. Le génie de William Friedkin tient à ça, le refus d'un idéal mensonger. En refusant de perpétuer l'image d'un New York fantasmé, il imprime un style brut, directement issu de son expérience dans le documentaire. Les caméras à l'épaule sont fréquentes, le montage sec et le storytelling jouit d'un sens de la concision remarquable.
    Il n'y a pas de place pour la sensiblerie dans la vie de Doyle (Gene Hackman, magique) et Russo (Roy Scheider, tranchant). Leur travail de flic en filature, ils le vivent 24h/24. Et nous les suivons sur le terrain. Jamais ailleurs. Cet art du dépouillement et de la tension garantit à French Connection une place au panthéon des œuvres incontournables. Un demi-siècle après, la traque enfiévrée de gros fournisseurs de drogues fait encore la nique à la plupart de ses héritiers. Cela tient à ce réalisme cru, cette vérité nue qu'on perçoit, qu'on ressent au détour d'une rue, d'un geste ou d'un comportement. On est pas obligé d'aimer nos antihéros de policiers (le film se gardera bien de les juger) pour être avec eux pendant les 100 minutes à suivre. On les suivra parce qu'on y croira, tout simplement. Alors certes, on peut tout à fait être désarçonné au début, le film nous balançant au beau milieu de l'enquête sans sommation. Difficile par contre de ne pas se laisser emporter par la fougue de la mise en scène, French Connection contient l'une des plus belles poursuites automobiles de l'Histoire du Cinéma.
    Un classique, incontestablement. À mes yeux, le seul à avoir pu s'approprier le genre et à pousser les curseurs encore plus loin sera...Police Fédérale Los Angeles(1985) du même William Friedkin, à peine plus aimable mais encore plus impressionnant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2019
    Un polar extrêmement puissant de Friedkin grâce à son rythme nerveux, à un magistral (et oscarisé) Gene Hackman, et à sa célèbre et hallucinante course poursuite. Oscar du meilleur film.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Quatrième long-métrage et premier succès majeur pour William Friedkin avec "The French Connection", film au multiples oscars. Réalisé en 1971 et inspiré de faits réels, celui-ci constitue le premier regard cinématographique américain sur la fameuse organisation criminelle française qui importait de l’héroïne jusqu'à New York. Au final, quarante ans après, le long-métrage n'a pas pris une ride ; "French Connection" est un polar toujours aussi nerveux et tendu, dont l'intensité est accentuée par les nombreuses scènes filmées caméra à l'épaule. Par ailleurs, Friedkin se démarque des autres productions par un aspect "documentaire" qui jouera beaucoup dans le côté novateur du propos. C'est en effet par ce savant mélange entre documentaire, polar et espionnage que la réussite ainsi que la personnalité du film sont assurées. Une oeuvre qui comporte enfin ses prouesses avec en tête une course-poursuite d'anthologie sous le pont de Brooklyn. Le duo phare fonctionne parfaitement, surtout Gene Hackman dans le rôle du cultissime Popeye.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 février 2013
    Rarement New-York n'aura été aussi bien "croquée". Chaque plan prouve que cette ville regorge de "décors" vivants, en mouvements et d'une beauté extraordinaire. Quand au film à proprement parler, c'est un de ces polars comme on en fait plus (Sauf peut-être James Gray) où les représentants de l'ordre, loin d'être des "héros" ou des "ripoux", mouillent leur chemise sur une sombre affaire de stupéfiants. C'était une belle et grande époque pour le cinéma qui n'était pas seulement comme un divertissement, mais plutôt comme un média très fort pour débattre sur la société tout en racontant des histoires bien écrites et bien réalisées. Une référence du genre, que les années n'ont pas altérées.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2020
    « Deux flics des stups, Buddy Russo et Jimmy Doyle, dit Popeye, se retrouvent sur la piste d’une grosse livraison d’héroïne en provenance de Marseille. De planques en filatures, d’arrestations en courses-poursuites dans les rues de New York, Popeye et Russo vont démanteler ce que les archives du crime appellent désormais... la French Connection.
    Pour son réalisateur William Friedkin, le cinquième film sera celui de la consécration. La pluie de récompenses ramassée par French Connection est révélatrice : cinq Oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleur scénario adapté et enfin meilleur montage), trois Golden Globes et deux BAFTA. Voilà une carte de visite fournie qui force le respect. Et pourtant, tout était loin d’être gagné d’avance.
    À l’époque, quand Friedkin recrute Gene Hackman et Roy Scheider, les deux hommes sont encore loin d’être des superstars à Hollywood. La performance qu’ils livreront en se glissant dans la peau du duo de flics zélés composé de Jimmy « Popeye » Doyle et Buddy Russo (inspirés des inspecteurs Eddie Egan et Sonny Grosso ayant réellement enquêté sur les réseaux de l’organisation criminelle française) ne passera pas inaperçue (51M$ de recette aux Etats-Unis pour un budget estimé à 1,5M$) et, de ce fait, leur fournira un inestimable tremplin pour la suite de leurs carrières respectives.
    Le film sera tourné entre New-York et Marseille, parfois dans des conditions météorologiques difficiles, durant l’hiver de 1971, particulièrement rigoureux. La grisaille et le froid glacial imprègnent les séquences new-yorkaise de ce polar urbain sombre et amer, plus proche du documentaire que de la fiction. Ce souci de réalisme, Friedkin l’avoue influencé par le film franco-algérien Z signé Costa-Gavras en 1969. Le futur réalisateur de L’Exorciste ne s’embarrasse pas d’artifices et livre un regard très brut qui n’a de cesse de renforcer l’impact des évènements. C’est sans faillir et immergé jusqu’au cou que l’on suit les filatures de nos deux stups opiniâtres collant aux basques de leurs suspects comme la peste.
    On s’aperçoit que le personnage incarné par Gene Hackman, au jeu percutant, contraste largement avec l’image du bon flic intègre qui suit à la lettre son manuel du police. Ses méthodes sont brutales et dignes d’une tête brûlée dans sa croisade contre le crime (on apprend d’ailleurs en cours de métrage que ses excès ont déjà coûté la vie d’un ancien collègue). Il se profile comme l’antithèse du chef des trafiquants de drogue, calme et élégant, qu’il file, le personnage d’Alain Charnier interprété par Fernando Rey. À l’aube des 70’s, Hollywood amorce donc son dynamitage des codes du genre. La sortie de L’inspecteur Harry de Don Siegel deux mois plus tard ne fera qu’enfoncer le clou.
    Quand on parle de French Connection, la scène la plus célèbre qui revient aux lèvres est sans conteste l’impressionnante course-poursuite entre le bolide conduit par « Popeye » Doyle et une rame du métro aérien new-yorkais. Elle avait été mise sur pied pour concurrencer celle anthologique de Bullit (1968) avec Steve McQueen, alors référence de l’époque. Attention ça secoue ! La réalisation et le montage millimétré de cette séquence à l’efficacité sans faille procurent encore aujourd’hui une belle montée d’adrénaline.
    Quatre ans plus tard, une suite par John Frankenheimer (avec toujours Gene Hackman en tête d’affiche et la présence de Fernando Rey), tenta d’approfondir le démantèlement, du côté de Marseille cette fois, mais l’impact ne fût pas le même. Le bouleversement a bel et bien eu lieu en 1971. French Connection fait partie de cette short list de films qui ont laissé une empreinte indélébile et déterminante sur le genre policier. L’ombre de l’œuvre puissante de William Friedkin plane encore aujourd’hui sur pléthore de polars contemporains. C’est dire son influence. »
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Classique des polars 70's. C'est percutant, nerveux, violent. Et c'est dans l'histoire du cinéma la première fois que l'on depeint la police comme cela. La les flics sont confondus aux voyoux, pas de beau gosse, pas de bravoure. Et puis une scène d'anthologie celle de la course poursuite entre une voiture et un métro qui rien qu'à elle seule mérite le coup d'œil. Une vrai leçon de cinéma et un film sympa.
    Fabios Om
    Fabios Om

    35 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2022
    Un thriller extrêmement connue , respect et apprécier par la critique, les spectateur, ainsi que la presse donc forcément il faut le raider et cela s'annonce comme un grand moment de cinéma. Le film dont l'action se déroule en partie en France à Marseille ce qui est classé pour un film étrangers, c'est un thriller mais contrairement à des thriller plus visible et plus adapter à tout type de public celui si est plus sombre et avec une atmosphère plus noire aussi , le tout inspirer de fait réel ou d'une histoire vraie. Gene Hackman tien ici le rôle principal du film ce qui n'a pas toujours était le cas dans sa filmographie car beaucoup de fois cantonner au second rôle même si il a eu oui quelque premier rôle et certains pas des moindres.
    Le film est plutôt bien écrit , bien interpréter, bien réaliser pratiquement aucun trous dans le scénario c'est pas mal déjà, même si malgré tous le film n'est pas toujours très facile à suivre ainsi que de le comprendre.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2014
    C'est avec ce polar moderne et urbain filmé en décors naturels dans un New York mal famé que William Friedkin s'est fait un nom, un an avant "L'Exorciste". En racontant l'histoire vraie de la French Connection, le réalisateur n'hésite pas à aller tourner en plein New York, quittant les sentiers battus des studios pour mieux nous montrer la ville telle qu'elle est à son époque. Devenu depuis une référence du genre, le film est resté célèbre pour sa célèbre course-poursuite nerveuse dans laquelle Popeye poursuit en voiture le métro aérien mais il a bien évidemment de nombreuses autres qualités. S'inscrivant dans un registre très réaliste qui inspirera bien des films par la suite (dont "Serpico"), "French Connection" nous plonge dans le quotidien de deux flics à la brigade des stupéfiants qui est essentiellement fait de filatures où il faut faire preuve de patience pour arriver à ses fins. Le succès du film vient également de la prestation de Gene Hackman, lauréat d'un Oscar, qui impressionne en policier brutal prêt à tout pour arrêter les coupables.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2013
    Trés bon film policier à l'intrigue haletante et avec un Gene Hackman en grande forme. La mise en scène est véritablement splendide et donne toute sa saveur à ce long métrage à l'histoire pourtant basique. Du grand cinéma.
    vive-le-cine123654789
    vive-le-cine123654789

    83 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2012
    Un film super ! Pas aussi génial ce dont à quoi je m'attendais, mais vraiment super. L'histoire est à la fois simple et complexe, mais sa force réside dans les différentes "courses poursuites" qui forme un tout sans précédent et sans doute inégalé depuis dans le genre. Un vrai pur bonheur. Des dialogues tout aussi simples, mais là aussi très efficaces et bien construits. Un pur régal. Pour ce qui est des acteurs, le niveau global est très bon, mais Gene Hackman et au-dessus du lot, parfait en vieux briscard à la poursuite d'un ponte. Pour le reste, le film doit beaucoup à sa mise en scène, quasi parfaite. Des plans superbes, bien pensés ; des séquences bien ficelées et haletante, renforçant l'efficacité des courses poursuites (celle dans le métro, un pur régal). Bref, un film très bien conçus, très intéressant et bien mené. A voir absolument pour tout ceux qui adorent les films policiers !
    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2012
    J'ai préféré un poil de plus LA police fédéral à celui là mais il faut reconnaître que French Connection est de solide facture. Il pêche juste sur le manque d'action, on aurait aimé voir plus de scènes de course poursuites comme la principale du film qui est d'une maîtrise rarement égalée (quelle tension). Il y a aussi le jeu de Gene Hackman, la prise de vue dans les rues de New York qui sont superbes. Pour ce qui est de l'histoire elle traite de la vraie mafia "fench connection".
    Jahro
    Jahro

    43 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2015
    Deux flics aux méthodes houleuses enquêtent sur un rendez-vous transatlantique où devrait s’échanger quelques kilos de came. Dans la peau du rugueux tandem, on découvre deux jeunots qui n’en veulent : Roy Schneider, pas encore reconverti dans la pêche au gros, et surtout Gene Hackman, qui n’a pas volé son Oscar tant il concentre toutes les attentions. Ensemble ils traquent, planquent, filent, dans une voiture, une rue passante, un coin dans l’ombre ; derrière un poteau, devant une vitrine, près d’un hall d’immeuble, ils observent, et étudient. Au prix de tous les risques. Non, William Friedkin n’a pas signé que L’exorciste, et ce premier grand film du réalisateur (cinq des prestigieuses statuettes quand-même) est probablement même plus réussi que son célébrissime cadet. De la mise en place de l’intrigue au feu d’artifice final, en passant par la magistrale course-poursuite avec le métro de Brooklyn, ce thriller inspiré de faits réels marque immédiatement et durablement de son emprunte. Et si on peut en vouloir au casteur d’avoir élu un parrain français au tranchant accent transalpin, on ne peut que noter le souci de porter fidèlement la contrée du fromage à l’écran. Un tel Oncle Sam est trop rare pour ne pas recommander l’aventure.
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