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    Le Souffle au coeur
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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 novembre 2019
    Un sujet bien chaud, surtout pour l'époque, encore que, de nos jours, c'est parfois pire...La liberté a ses limites et ses règles.
    Mais bon, le sujet ne suffit pas, loin s'en faut.
    Les dialogues, récités, ennuyeux, absolument pas naturels, coulent ce films des les première secondes.
    Le scénario finit ce qu'il en reste.
    Pas une scène, ni même une seconde qui vaillent le coup d’œil...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    910 abonnés 4 836 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2018
    Malle filme un jeu de séduction très élégant pour arriver à une situation délicate et sensible. La femme est aussi coupable de laisser les sentiments s’éveiller chez ce jeune qui découvre l’amour.........
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 166 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2018
    Présenté au Festival de Cannes en 1971, Le Souffle au Cœur raconte l’histoire d’un adolescent qui vit dans une famille presque normale. Atteint d’un souffle au cœur, il part en cure avec sa mère. Une relation fusionnelle se construit alors jusqu’à ce qu’une limite franchie face polémique à la sortie du film en 1971. Pourtant il ne faut surtout pas s’attendre à une œuvre malaisante. Le long-métrage de Louis Malle est bien une comédie avec des dialogues brillamment écrits qui ose s’amuser de la bourgeoisie française. Le duo Léa Massari et Benoit Ferreux est charismatique et ne tombe jamais dans l’excès.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Le jeune Laurent Chevalier semble être un avatar du cinéaste, qui s’empare de la suspension morale chez l’adolescent comme d’un garde-fou à partir duquel représenter le trouble sexuel d’un être entre deux âges, tiraillé entre l’innocence de l’enfant et la maturité de l’adulte, écart que reconnaissent volontiers divers personnages rencontrés, des femmes matures fréquentant la maison close au père Henri qui caresse la cuisse du petit pécheur. Louis Malle investit le milieu bourgeois de la plus détonante façon qui soit, opposée à l’approche d’un Claude Chabrol par exemple : il en fait un espace où l’ordre moral se renverse, où les frères comparent la taille de leur sexe et abordent des thématiques aussi variées que le suicide, où la mère trompe sans vergogne son mari sous les yeux des passants, des enfants et de la gouvernante, où le mari tente de reconquérir le lit conjugal, bien trop étroit pour deux personnes, où le jazz enfin, modernité musicale et révolte sociale, relie les séquences entre elles.
    Le long métrage prend des allures de comédie de mœurs, et son audace tient alors au regard respectueux porté sur la vie privée, notion chère au cinéaste, au contact de normes sociétales et de valeurs morales tour à tour contraignantes et hypocrites. La relation incestueuse qui se construit pas à pas entre mère et fils est traitée avec un naturel et une douceur qui déconcertent, reflet de deux époques – puisque les années 70 dialoguent avec les années 50, temporalité revendiquée de la diégèse – disposant chacune de sa réglementation morale distincte. Le Souffle au cœur reste ainsi en mémoire pour l’atomisation de la définition consensuelle de l’adolescence, rétablie dans sa complexité et dans son trouble fondamentaux. Un grand film, malgré quelques longueurs.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2020
    J’ai vu lors de sa sortie en 1971 « Le souffle au cœur » de Louis Malle mais trop jeune, je n’en avais pas bien perçu le sens ! Près de 50 ans plus tard, ce film qui à sa sortie avait fait l’objet d’une vive polémique du fait de la relation incestueuse entre Laurent (Benoît Ferreux) et sa mère (Léa Massari), me gêne toujours. Laurent, 14 ans, est le 3ème fils mal aimé par son père (Daniel Gélin) psychorigide, gynécologue très absorbé par son travail à Dijon. Il est également « brimé » par ses 2 frères ainés quelque peu agaçants et dévergondés alors que lui est d’un naturel plus fragile et calme, studieux et s'intéressant à la littérature et au jazz. Il est clairement le fils préféré de sa mère, une jeune italienne arrivée à Paris pour des raisons politiques, et qui est tombée amoureuse de son mari mais qui s’ennuie à Dijon dans sa vie bourgeoise installée malgré un amant que son fils a aperçu.
    Suite à la découverte d’un souffle au cœur après un RAA, Laurent part avec sa mère en cure thermale et après des déconvenues avec les garçons très snobs et les jeunes filles de la station thermale, et après le départ de sa mère pendant une nuit, Laurent subjugué par la beauté de sa mère, viendra la consoler car son amant a rompu. Et un marivaudage aux allures innocentes d’aboutir à la scène de l’inceste, filmée avec tact et pudeur, un acte nullement condamné et sans jugement moral.
    Laurent ira ensuite dormir avec Daphné … et toute la famille de rire en le voyant rentré au petit matin après avoir découché. A noter – autre sujet sulfureux et d’avant-garde pour l’époque - la présence du père Henri (Michael Lonsdale), enseignant et confesseur de l’école privée où Laurent est élève, avec une scène très ambiguë teintée de pédérastie.
    L’histoire parait peu probable dans le Dijon des années 1954 avec des personnages trop typés et si la vie nonchalante des établissements thermaux est bien rendue, la vie de cette famille bourgeoise me semble outrée avec des acteurs qui en font trop en dehors de la ravissante Léa Massari et de son fils qui crèvent l’écran.
    Ti Nou
    Ti Nou

    403 abonnés 3 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2009
    Un portrait gentiment provoquant de l'adolescence qui ne tombe jamais dans l'excès et trouve toujours la justesse. Louis Malle raconte son histoire simplement, sans jamais s'encombrer de jugement éthique.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 391 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2022
    A Dijon , un adolescent et ses deux frères sont les fils d'un gynécologue. Leur mère trompe leur père. Un médecin diagnostique un souffle au cœur chez le jeune homme et conseille à ses parents de l'envoyer en cure. Sa mère l'accompagne. Film largement biographique de Louis Malle, dont il est le scénariste. On retrouve les préoccupations politiques de l'auteur qui figurent dans ses autres films ( guerre d'Indochine et perte de l'empire colonial francais), philosophique ( Camus et la théorie de l'absurde, considérations sur le suicide), littéraire ( citation de Brasillach et de Proust). Le film se focalise sur le passage de l'adolescence à la maturité. Il fit scandale à sa sortie, pour une des scènes ( suggestive) censee illustrer une relation incestueuse. Il fut interdit aux moins de 18 ans à sa sortie. Tres réussi, ( la prestation de Lea Masari n'est toutefois pas exceptionnelle et je ne suis pas convaincu qu'elle était l'interprète idéale pour le rôle), il fait partie des grands opus de Malle, même si je place " les amants " et "le feu follet" au dessus. On notera la présence de celle qui était à l'époque la compagne du réalisateur dans la distribution. Elle incarne le rôle de la prostituée, avec laquelle le personnage principal à une relation avortée par l'entrée intempestive de ses frères dans la chambre. La dernière demi heure perd un tout petit peu en intensité à mes yeux.
    Critique Facile
    Critique Facile

    83 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/11/08/le-souffle-au-coeur-critique/

    Louis Malle a réellement connu dans son enfance un souffle au cœur, nécessitant un important repos, et générant cette forte promiscuité avec sa propre mère. Il disait souvent que ses films sont traversés par l’incertitude, ce qui sera le troublant final du souffle au cœur, mais aussi par exemple le destin de Lucien Lacombe, qui se retrouve au cœur de la police Allemande, alors que son projet initial était le maquis.

    Le souffle au cœur, c’est finalement un souffle de vie, tant grâce à lui, Laurent va s’ouvrir différemment au monde, y compris charnellement. Le film va en fait prendre le temps d’installer dans des détails chirurgicaux une ambiance, une atmosphère, qui va comme venir expliquer, sans jamais excuser l’acte d’amour final.

    Sexe, catholicisme et haute bourgeoisie, Louis Malle, toujours à pas de velours, sort le lance-flammes. D’autant que le souffle est aussi celui de la liberté, en recontextualisant, on sort de mai 68, les envies d’émancipation du poids des institutions sont criantes.

    Ce qui est troublant dans Le souffle au cœur et qui vaudra une sacrée polémique pour son autorisation à sortir mais pas dans les réactions du public, est qu’avec cette volonté didactique de toujours expliquer, le désir réciproque est montré comme naturel, animal, tellement instinctif. C’est un souffle sensuel. Le spectateur est témoin non pas d’une abomination mais d’un passage à l’acte, qui évidemment n’est jamais justifié ou banalisé, mais simplement montré. Même si la scène en question existe en fait à la toute fin sur 7 minutes d’un film en comptant quasi 120.

    Le souffle au cœur ne donne pas la nausée, mais crée le malaise, ce qui était à n’en point douter la volonté d’un cinéaste qui dézingue à tout va, en toute discrétion. C’est le souffle d’une autre époque, qui se regarde avec curiosité comme un très bon film de cinéma, avec une place forcément unique dans la carrière de son auteur.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 418 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2024
    spoiler: L'inceste
    , dont certains se sont complaisamment effarouchés comme si Malle en faisait l'apologie, entre un adolescent et sa mère n'a, en jugeant du tact de Louis Malle, rien d'indécent ni de hideux, et n'est que la péripétie finale, la conclusion, d'un malaise affectif que le cinéaste signifie tout au long du film.
    Sans rentrer dans le détail psychologique, "Le souffle au coeur" reste avant tout le portrait d'un adolescent ordinaire et sensible qui s'éveille au sentiment et à la sensualité. Avec pudeur, mais sans tabou, Louis Malle affine le portrait de Laurent, évoque l'affectivité et le caractère de l'adolescence sans tomber dans les clichés ou les généralités.

    La justesse du milieu familial et social dans lequel vit le jeune Laurent contribue à la vérité du personnage (quelle est sa part autobiographique?) et, irréductible du sujet, cette peinture de la bourgeoisie du début des années 50 détermine son originalité. Entre un père distant et une mère oisive, l'adolescent bénéficie avec ses frères, dont il se distingue par l'intelligence, d'une grande liberté et semble peu contraint par l'éducation bourgeoise et religieuse qu'il reçoit. De sorte que le film n'est ni austère ni affecté mais humain et vivant tout simplement.
    Mathéo Feray
    Mathéo Feray

    7 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2019
    Louis Malle esquisse, sans aucun souci de bienséance, le portrait d’une famille bourgeoise libertine et parvient à évoquer, avec la délicatesse la plus absolue, des sujets extrêmement graves comme l’inceste ou la pédophilie. On aime la grâce naturelle de Lea Massari, le jeu un peu maladroit de Benoît Ferreux, et le vent d’insouciance qui semble flotter sur cette réalisation audacieuse. Malle, qui est un aussi un expert du documentaire, triture ses personnages et les expérimente à sa guise dans un univers on ne peut plus hétérogène. Alternant les références les plus distinguées aux grivoiseries les plus dérangeantes, il sait plonger le spectateur dans une ambiance unique, une ambiance qui ne visera ou n’accusera personne. Il s’agira simplement de visionner, de constater les faits, et de s’en faire une opinion personnelle. Le réalisateur ne se place pas en sacro-saint moralisateur. Il ne prend pas le spectateur par la main. Il stimule simplement sa capacité de réflexion. Que peut-on réellement penser d’un adolescent de quinze ans qui se dépucelle à tout va dans cette France des années 1950 ? Benoît Ferreux lui-même intrigue dans la peau du jeune Laurent Chevalier. Son attitude décontractée, à mi-chemin entre le dédain et l’interrogation, interpelle autant qu’elle surprend. Le garçon ne paraît nullement dérangé par les profonds changements qu’il vit. Bien au contraire. Il les aborde avec assurance. Personne autour de lui ne crie au scandale. C’est sans doute ce qui fait du bien dans ce film : une liberté assumée et esthétisée qui ne se préoccupe pas de politiquement correcte. Une liberté assumée et esthétisée qui relève désormais du passé. Qu’on se le tienne pour dit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 novembre 2015
    On retrouve ici les thématiques "malliennes":la grande bourgeoisie et ses turpitudes que Malle connait bien mais qu'il ne juge pas,le goût de la provocation et de la liberté,le difficile passage de l'adolescence à l'âge adulte...Lea Massari rayonne de beauté,Benoit Ferreux me paraît un peu gauche mais peut être le rôle en est la cause.Film intéressant sur une époque(1954),une classe sociale qui peut aisément tricher ou mal se conduire car elle ne manque de rien au niveau matériel.Un petit bémol toutefois: pourquoi les jeunes portent-ils tous des cheveux longs alors qu'on est en 1954!?(même remarque qu'on pourrait faire de manière encore plus accentuée à Pasolini pour Salo se passant dans les années 40).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2007
    Sous le prétexte de nous plonger dans une histoire d'enfants et son lot de vagabonderies chics, ce film traduit uen histoire forte,le jeu d'acteur des deux acteurs principaux est formidable,léa est bouleversante de beauté et sa légéreté est bercé de solitude,le jeune fils est piquant,l'inceste aboutit presque naturellement tellement le rapport est ambigu,un film d'une rare qualité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film qui nous en apprend autant sur la bourgeoisie des années 50 que sur la relation ambigüe qui se construit petit à petit entre la garçon et sa mère. Là encore Louis Malle ne nous donne aucun jugement moral et nous laisse en fin de compte seuls juges. Bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 juin 2012
    Certes, la relation incestueuse arrive en fin de film mais rendez vous compte du tabou que cela représentait à l'époque d'évoquer des choses ignobles telles que l'inceste.
    Et d'ailleurs Louis Malle ne se contente pas de montrer les désirs d'une jeune adolescent envers sa mère, il dresse une critique des bourgeois qui sous leurs airs de vierges effarouchées ne sont pas aussi disciplinés et honnêtes que l'on pourrait le croire.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 novembre 2022
    Un film dont l'histoire incestueuse entre une mère et son fils, qui in finé n'est pas traitée, nous laisse mijoter en surface pour supporter un point de vue éparpillé, idéaliste et dénonciateur de la sexualisation de la société (bourgeoise).
    Tamponner ses arguments politiques du nom de Proust n'équivaut pas à convoquer la créativité de la recherche du temps perdu..
    L'auteur eût été sûrement plus à l'aise dans l'écriture de thèses sociales et psychanalytiques que dans l'écriture dramatique.
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