Avis : Calvaire - Page 7

Malsain, morbide et violent. Ce film est bien réalisé et très bien joué. L'histoire d'amour ajoutée au film d'horreur est une très bonne idée.

Un film déviant . Des acteurs parfait , un atmosphère sombre Èt dérangeante , des meurtre , Èt une scène atroce . Bref jouissif Èt déviant

... soit j'ai de la m**** devant les yeux, soit je suis une inculte soit je n'y comprend rien au 'cinéma' des pseudo-intello ... dans tout les cas ce film ne m'a pas du tout parlé et encore moins frappé ... je le trouve lent ... très très lent ... voire presque soporifique ... et même un chouillat déprimant tellement l'ambiance est glauque: Les vieux, l'isolement, un artiste raté avec sa vie merdique (d'ailleurs au passage dans le registre artiste "Quand j'étais chanteur" vaut carrement plus le détour) un coin pommé avec son lot de pommés et j'en passe!
Une seule scene aura retenu mon attention: celle de la danse des paysans dans le bar! Très interessante^^
Sinon ... rien ...
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"Calvaire" est un très bon film d'horreur bien réussi mais qui, cependant ne plaira pas à tout le monde. Dans un premier temps à cause de son manque d'action mis à part la fin, et de sa lenteur permanente. Ceux qui recherche du mouvement, du rebondissmeent ou autre seront extremement deçu. Mais là n'est pas le but du film et le principale élément de la réalisation et Fabrice Du Welz. S'appuyant sur la solitude et le desespoire de ses personnages, le réalisateur nous transporte dans une spirale d'horreur et de violence psychologique qui ressort très bien et qui est parfaitement exploitée. L'interpretation de Laurent Lucas, jouant la victime dans cette histoire de violence à travers la campagne, est exelente. Les personnages sont bien crédibles, ils sont tout aussi inquiétants que mysterieux principalement les deux principaux dont l'un recherche la présence de son épouse décédée et l'autre recherchant son chien dans les bois jours après jours. Ce qui accentue ces inquietants comportements c'est leurs voisinnages qui sont tout aussi étranges et dérangés (on le voit clairement lors d'un viol d'un porc dans une ferme) notament lors de la scene dans le bar qui nous marque par une dance des peronnages sur une musique angoissante, frissonnante et stressante composée au piano. Une scene qui nous confirme l'aspect dérangé des personnages vivant dans cette foret. C'est ainsi que la victime interpreté par Laurent Lucas se retrouvera emprisonné et retenu dans ce cercle de violence malsaine et d'angoisse. Là est toute l'acharnement de "Calvaire" qui nous met mal à l'aise (si on se rend compte de ce réalisme) et qui nous boulverse au point de se sentir à la place de la victime. Ce long métrage s'avère, donc, incroyablement bien réalisé, mis au point et original. 4.5/5

Calvaire est une fable glauque et dérangeante sur la solitude du monde rural qui élude toute les règles du genre pour mieux brosser une galerie de personnages complexes et travaillés. Laurent Lucas et Jackie Berroyer livrent une prestation époustouflante. Malheureusement, le réalisateur s’enferme peu à peu dans une surenchère de scènes choquantes qui n’apportent pas grand-chose à l’intrigue. Ames sensibles s’abstenir.

Un film réussi est pour moi un film qui fait réagir. Un film qui fait "ressentir", un film où on ne peut pas rester indifférent. Et bien ici, c'est le cas. Calvaire est vraiment un film incroyable, mais incroyable tant sa puissance à nous faire ressentir des sentiments d'amertume, de mépris, de répugnance voire d'effroi est forte.
Parce que ce film choque, des scènes obscènes et des idées perverses y sont exposées.
Je crois que c'est LE film qui m'a le plus marqué. Irréversible à côté, c'est de la rigolade.
Je suis sortie de la salle avec une impression vraiment étrange. A la fois dépitée, voire dégoûtée par l'histoire; et à la fois éblouie par cette surprenante intensité émotive et cette réalisation qui nous met mal à l'aise et qui nous angoisse.
C'est pour cela que je comprends tout à fait les personnes qui n'ont pas aimé ce film, elles ont retenu uniquement les scènes chocs, et les ressentis néfastes qu'il dégage.
Pourtant ce film est un chef-d'oeuvre.
Il est à voir, mais les chochottes, s'abstenir.

Film âpre et ultraviolent, doté d'une grosse ambiance crados et de sales gueules (Nahon, Berroyer, Prestia...) qui remue l'estomac malgré un petit rythme et un scénario pas très neuf.

Véritable survival belge gore, très dérangeant, bien réalisé et bien interprété, empruntant à Délivrance (pour son côté viol/rednecks) ainsi qu'aux Monty Python pour quelques délires incongrus (la danse dans le bar), Calvaire se démarque avant tout par son ambiance malsaine omniprésente, son cadrage particulier et ses décors naturels apportant une réelle touche glauque au long-métrage. L'interprétation se veut toute aussi réaliste voire effrayante, de Laurent Lucas parfait en véritable victime perdue aussi physiquement que mentalement à l'excellent Jackie Berroyer dans un rôle à contre-emploi surprenant. Son calme et sa gentillesse contrastent avec sa démence barbare lorsqu'il torture son invité de manière extrêmement violente. On assiste donc, impuissants, à la descente aux enfers de quelqu'un d'ordinaire qui devient petit à petit un "objet", une chose que l'on possède et que l'on torture. Un film magnifique, pas toujours facile à regarder, qui possède bien évidemment des défauts mais nous met néanmoins une sacrée claque.

Très bonne (et surprenante) interprétation de Berroyer. Un film typé "Survival" acceptable (contrairement à l'infâme "Martyrs"). 4.5/5 car la zoophilie n'apporte rien et est inutile. Également, la fin est bâclée. A découvrir pour l'interprétation. Thème sur la folie !

Wouah! Calvaire porte bien son nom, ça c'est sur. Le film est un mélange entre Massacre à la tronçonneuse et un conte de Perrault. Calvaire est unique en son genre, pourtant les références sont nombreuses, mais Fabrice Du Welz à parfaitement réussit à mélanger influences cinématographiques avec la création d'un univers personnel.
Sans être excessivement gore, le film est très dur psychologiquement, comme l'est Massacre à la tronçonneuse.
Le plan séquence final dans l'auberge est magnifiquement mis en scène.
Calvaire est un chef d'oeuvre du cinéma de genre.

J'ai vu ce film hier soir à Stras. Ce film est dans la lignée "de seul contre tous" des films de gaspar noé et de toute une série de films underground bien dérangeant.On explore la folie,un autre monde celui de la forêt,mais une forêt crade ,imperméable,et des personnages complétement "barrés".Berroyer bon mais pas au meilleur et Lucas qui a un pleur proche du rire,d'où une fusion entre le rire et la peur qui nous renvoie à la folie,où tout se désagrège sous nos pieds.Aucune référence sur laquelle s'appuyer.Bien sur il y a des scènes de violences gratuites mais la folie pure n'est-elle pas gratuite?Un film choc comme un crane qui vous explose dans les mains!!!!!!!

Typique du film dérangeant,l'atmosphère est étouffante dès le début, même quand l'histoire ne commence pas encore, par la suite elle rend l'action encore plus pesante...
Et un grand RESPECT pour l'interprétation de Jackie Berroyer, Laurent Lucas s'en sort très bien également.
Bref je vous le conseille malgré certaines scènes assez difficile (ça ne tombe jamais dans le gore pour autant, enfin selon moi) je m'étonne de la moyenne spectateur à seulement 2 étoiles, le film a été mal compris je trouve...

Calvaire ne cesse de balancer des sujets forts intéressants et dont un sur la solitude affective qui entoure ces hommes qui tombent plus dans des figures empathiques que terrifiantes, ainsi les acteurs sont bons et complexes.Mais le grand atout du film, c'est une mise en scène pointue qui réserve un grand moment de cinéma avec l'espèce de tourbillon infernal lors de la scène à table.Le tout est tantôt prenant aux tripes tantôt un poil décevant, ça reste un film d'une qualité assez bonne.

chef d'oeuvre!! une fois de plus la belgique a la pointe du cinema europeen! la campagne est superbe enfin de la fraicheur sur ce vieux continent! un croisement entre lellouche et truffaut ce film en moins glauque biensur

Un croisement entre "Barracuda", pour le face à face tendu, et "Sheitan", pour les consanguins enculeurs de poules. Au final, c'est bien flippant, l'ambiance est pesante. Mais les temps morts sont trop nombreux. Surtout, on a du mal à comprendre comment ce microcosme s'est formé car faut bien que ce petit monde ait de quoi vivre, bref c'est un peu vaseux. Moralité de l'histoire, attention aux culs-terreux, à force de vire entre eux ils deviennent parfois de grands malades.