Avis sur Les Quatre Filles du Dr March

Une sucrerie peut-être un peu trop sucrée mais comme toutes les sucreries elle est très agréable à déguster. C'est très propret, c'est très lisse, c'est très rose bonbon ce qui est normal puisque c'est sucré mais on se laisse prendre par l'histoire, et puis surtout plus que par l'histoire par le tempérament d'un beau casting de comédiennes. Elizabeth Taylor et Janet Leigh laissaient bien entrevoir qu'elles allaient être parmi les femmes les plus sexy de la planète, et June Allyson, dont je suis pourtant très loin d'être un fervent fan, dans le rôle principal, celui d'une femme de caractère en plus, du film donne beaucoup de punch à l'ensemble. Si vous aimez bien les films bien hollywoodiens avec tout plein d'artifices, ou du moins si vous n'avez rien contre, vous pouvez regarder sans problème.

Cette adaptation du best seller de Louisa May Alcott se trouve être particulièrement touchante. L’interprétation est excellente, notamment celles de Elizabeth Taylor dans le rôle d’Amy et de June Allyson dans le rôle de Jo.
Cette chronique familiale se suit avec plaisir, en grande partie grâce évidemment a la superbe photographie en technicolor de Franz Planer et aux magnifiques décors, qui vaudront au film un oscar amplement mériter.
De plus, la partition musicale procure pas mal d ‘émotions et fait de cette version de Mervyn LeRoy, une œuvre à découvrir.

Dès les premiers plans, les dècors de Edwin B. Willis s'imposent! Superbement photographièe, cette magnifique adaptation en technicolor du roman de Louisa May Alcott ravira les amateurs de studios d'antan! June Allyson y est une Jo March formidable et Mervyn LeRoy utilise avec son talent habituel de splendides dècors, rècompensè à juste titre par un Oscar! il n'y a pas que Jo, l'ècrivaine et garçon manquè, il y a aussi la prètentieuse Amy ( Liz Taylor, parfaite), la coquette Margareth (Janet Leigh, rayonnante) et la fragile Beth (Margaret O'Brien, vraiment bouleversante). Quatre soeurs, quatre excellentes interprètes, tout à la fois drôles et èmouvantes! spoiler: On se souvient de ce dollar dèpensè dans la boutique par les quatre soeurs ou les remerciements de Beth envers M. Laurence pour le piano offert!
Un must indiscutable de la Metro-Goldwyn-Mayer et le charme d'une èpoque hollywoodienne à jamais rèvolue...

Malgré son début d’une magnifique niaiserie juvénile, le film a quelques scènes que n’aurait pas renié Douglas Sirk; telle cette page d’écriture sur l’arbre qui perd ses feuilles.
Une chronique familiale complètement d’un autre âge mais d’une folle beauté et tendresse.

Une chronique familiale féminine, pleine de vérité et de beauté, de bons sentiments et d'émotions, servie par d'excellentes actrices.

Une adaptation bien proprette de l'oeuvre de Louisa May Alcott,mais il faut aussi le reconnaître,bien charmante.Dans un Technicolor flmaboyant qui met ses jeunes actrices en valeur,cette version de Mervyn LeRoy se démarque par son optimisme et sa gaieté presque forcenée."Les Quatre filles du Docteur March"(1948)cherche à émerveiller,et encourage aux rapports harmonieux entre soeurs,entre parents et enfants;et même entre concubins et concubines.C'est un film de studios à l'ancienne,c'est à dire mélodramatique et excluant totalement le contexte(une famille qui attend le retour du père,parti faire la guerre de Sécession).Bien à l'abri dans leur vaste demeure,elles peuvent laisser libre cours à leurs questionnements plus futiles.Parmi les 4 soeurs,on s'attardera plus particulièrement sur les prestations d'Elizabeth Taylor(en blonde!)et de Janet Leigh,alors toutes jeunes,mais déjà dotées d'un sex-appeal indéniable.Mais c'est June Allyson,plus fade,qui a le rôle principal.Le film vieillit bien,mais manque franchement d'enjeux ambitieux.

Si nous nous s’attardons un moment sur la filmographie de Mervyn LeRoy, nous pouvons constater une préférence pour le drame, un genre qui rime souvent avec romanesque, car de nombreux films naissaient de la littérature. Et c’est justement le fait que ce soit le prolongement d’une pensée que ce film séduit. En passant par “Le Magicien d’Oz”, “Valse dans l'ombre” et “Ville haute, ville basse”, pour ne citer qu’eux, LeRoy amplifie les propos de l’auteur, Louisa May Alcott, qui s’est battu pour l’abolition de l’esclavage et l’émancipation des femmes. Il y a matière à rendre ce genre avant-gardiste et pour cette troisième adaptation cinéma, l’œuvre finit par trouver ses sujets, malgré la justesse hollywoodienne. Il s’agit d’un film, doté de décors les plus extravagant, brisant presque l’illusion du contexte de la Guerre de Sécession. Mais quelque chose de naïf et de puissant hante ce récit et nous le comprenons rapidement auprès de femmes, toutes aussi exceptionnelle les unes que les autres.

Issues d’inspirations autobiographique, quatre sœurs siègent dans une demeure qui respire la joie, la vie et les rêves. Le sujet ne pouvait pas mieux être servi au studio, qui ne pouvait pas prétexter un dérapage dans le concept. Et c’est notamment dans le choix du casting que le film triomphe déjà, car la plupart auront de l’avenir et du prestige. Ce qui nous permet d’identifier rapidement les personnalités qui meublent ce récit dramatique. Meg (Janet Leigh) est une aînée qui est attirée par le luxe, mais qui prend conscience de la valeur des choses et dont ce qui lui est nécessaire. La suivante, Jo (June Allyson) est une rebelle affirmée, sautant de metteuse en scène à romancière amatrice, afin d’animer ses proches et son esprit d’aventurière. Quant à Beth (Margaret O'Brien), sa passion pour la musique la rend humble, à l’image de sa gentillesse, mise à l’épreuve à l’égard de ses sœurs. Et pour la cadette, Amy (Elizabeth Taylor), c’est artiste en herbe, mais qui manque de reconnaissance et de confiance, malgré ses liens forts avec sa famille. Nous le comprenons bien, la maturité et les épreuves de la vie active viendront briser cette cohésion. Et dans cette fatalité se dresse justement Jo, la vaillante, Jo la leader, Jo l’indépendante.

Mais il serait difficile de croire en ce personnage qui semble décalé par rapport à son temps. C’est davantage un souci d’interprétation par moment qu’un véritable choix de mise en scène. Ce qui ne nuit pas pour autant au visionnage, mais cela évoque bien des revendications un peu frontales et trop démonstratives. Il existe toute de même cette beauté qui remplit Jo de bonheur à l’idée de pouvoir s’envoler de ses propres ailes, car vivre au crochet d’un homme ou des sentiments ne serait pas acceptable. Elle cherche constamment à détourner les conventions, pour ne pas dire aller à l’encontre de. Et tout tourne autour de ce rapport à la gente masculine, d’un père absent pour une mère seule au foyer, d’un professeur ou père spirituel pour la petite Beth, ou encore des “meilleurs amis”, en pensant fortement à Laurie (Peter Lawford). Le scénario est pourtant classique et le réalisateur mise sur les attentes d’un public qui ne demandait apparemment pas plus, vis-à-vis de l’œuvre de George Cukor (1933) et c’est bien dommage, connaissant le potentiel du roman qui peut être réinterprété par bien des manières et dont certains éléments n’auraient pas dû être censurés à la réalisation.

Pas de masques donc, juste la vérité et la dose de satisfaction souhaitée. Les rebondissements sont soignés, mais restent suffisamment enjolivés pour éviter l’émotion. Et c’est sans doute le gros pari de cette œuvre qui parvient à effacer la plupart de ses défauts sur un dénouement lourd de sens. On filme pourtant avec tendresse et la tragédie parvient à invoquer cette larme qui porte le poids d’une héroïne qui échoue, mais qui apprend. Le passage à l’âge adulte fait souvent débat et la lutte intérieure sert bien Jo et ses convictions. Son discours ne finit pas perdu dans le passé ou dans le regret. On le range et on le laisse bien se développer jusqu’à maturation, car les réponses ne sont pas toujours perceptibles. À cogiter. “Les Quatre Filles du Docteur March” a donc bien moins de sens ou de pertinence que le titre original qui mérite la lumière, à l’image de Jo, la substitution d’une romancière persévérante, “Little Wowen”.

Si ce casting est éblouissant de glamour il est aussi peu cohérent (âge des personnages avec celui des interprètes !). Le film ne mentionne jamais l'engagement de la mère dans le soutien aux troupes nordistes. Par ricochet la guerre de Sécession est même quasi absente du récit, un comble... Et pourtant, la magie du savoir-faire hollywoodien prend forme et offre une comédie dramatique romanesque aux décors et costumes superbes. Un beau et bon film familial, un peu trop inoffensif pour marqué l'histoire.
Site : Selenie

Cette version du roman de Louisa May Alcott, signé Melryn Leroy est tomber un peu dans l'oubli. Pourtant elle mériterait d'être redécouverte pour son charme indéniable et son quatuor d'actrices (June Allyson formidable en Jo, et Elizabeth Taylor en Amy tout de même). C'est peut-être trop sentimentale par moment, mais c'est toujours juste dans le ton et plein de bons sentiments. La mise en scène est particulièrement soignée, et comparé aux plus récentes (celle de 1995 et 2018) c'est la seule qui nous "fasse voyager". Car plonger dans cette version, c'est redécouvrir toute une partie de l'âge d'or. Ou les films pour la jeunesse était pure et enchanteur.

Un joli film très romantique, réalisé par un Mervin LeRoy inspiré, dans de superbes décors comme plus personne ne sais en faire. Vous ajoutez à cela de solides interprètes et un technicolor à faire péter les écrans numériques et vous obtenez cette œuvrette plus que sympathique et attrayante à visionner.

Un bon vieux classique hollywoodien comme je les aime et comme on en fait plus. Un film charmant, très agréable à visionner avec des actrices talentueuses (June Allyson en premier), une superbe photographie, de très beaux décors et de l'émotion. Mise en scène signé Mervin Leroy, réalisateur de Quo Vadis. Un film qui fait vraiment du bien, le genre d'émotion devenue rare aujourd'hui au cinéma.

Joli chronique familiale. L'adaptation du roman de Louisa May Alcott est devenu un joli film, au magnifique technicolor. Alors, bien sur, les bons sentiments, sont omniprésents, avec l'amitié entre soeurs, la mère aimante, l'amoureux tiraillé par ses sentiments, le happy end quasi-total... Mais toutefois, l'ensemble est extrêmement agréable, avec des scènes très amusantes, et quelques scènes plus graves bien rendus. Ce film vaut aussi beaucoup son défilé de magnifiques actrices, avec June Allyson, très touchante, Janet Leigh, et Elizabeth Taylor (en blonde, sacrilège!). Tout à fait sympathique.

2 étoiles - Les quatre filles du docteur March (1949

Ce film a vieilli ... et les mœurs qu'il met en scène (famille, patrie, beaux sentiments ...) ont l'odeur surannée des vieux meubles. On frôle l'ennui. Le personnage de Jo (très atypique en son temps) et sa relation difficile avec la passion amoureuse sont les deux seuls attraits de ce film. Bref, j'ai vu, ce fut long ... et je ne perdrai certainement pas mon temps à revoir ce film.

Je viens de re-découvrir ce film vue dans mon enfance et qu'elle surprise, drôle, émouvant, beaucoup de tendresse, ça change de ce qui se fait maintenant. Point d action ou d effects spéciaux, les comédiens et le scénario se chargent de vous transporter dans l univers de ces quatre merveilleuses sœurs.

On est à la fin de l'age d'or du cinema us
Tout ou est presque est studio mais le rendu est excellent
Difficile de ne pas pas penser au matte paint de Gone with the wind
Ca parait une sucrerie mais mais les personnages sont plus complexes qu'il n'y parait
...et Janet Leigh est magnifique