A vrai dire, ce n’est pas le film en lui-même qui m’a attiré, c’est plutôt la calamiteuse réputation qu’il se traîne depuis sa sortie. Une réputation qui dit que c’est le plus mauvais film de la fructueuse collaboration entre Jacques Deray et Alain Delon. Alors, vous pensez bien, j’ai voulu vérifier pour voir si c’était des cracks ou pas. Et bien non, ce ne sont pas des cracks, étant donné que cet « Ours en peluche » est vraiment ce que l’on peut appeler un navet haut de gamme. Des mauvais polars, il y en a plein, mais celui-là, il mériterait bien une petite médaille. Bon passons sur le pitch qui est très classique. Mais bon sang, que c’est long, qu’est-ce qu’on s’ennuie. Le déroulement de l’histoire est affligeant, vaut pas un sou. Et on a l’impression que tous les acteurs sont sous Topalgic ou un sédatif encore plus puissant. Alain Delon, quant à lui, s'ennuie profondément, ça saute aux yeux. Il ne fait que réciter son texte, sans la moindre conviction et tire une gueule jusqu’à six pieds sous terre. Je suis pas spécialement fan de l’acteur, mais merde, il méritait tout de même mieux. Pour les amateurs de polars au rabais, n’hésitez pas une seconde, regardez donc cet « Ours en peluche », vous serez certainement ravis. Et je termine ma « critique » en faisant une petite remarque. Jacques Deray est quand même tributaire d’un exploit peu glorieux. Avec deux des plus grandes pointures du cinoche français, à savoir Delon et Belmondo, il a réussi à nous pondre deux navets monumentaux. En très peu de temps d’ailleurs, en six ans pour être précis. Rappelez vous du « Solitaire », dans le genre bidon c’était pas mal aussi. Chapeau mec !