A la base le scénario est inspiré par un roman de Simenon donc pas spécialement nerveux et manque de bol Deray nous sort une réalisation digne des meilleurs Derrick molle et plate à souhait, du coup Delon en sérial niqueur n'est là que pour constater les dégats.
A vrai dire, ce n’est pas le film en lui-même qui m’a attiré, c’est plutôt la calamiteuse réputation qu’il se traîne depuis sa sortie. Une réputation qui dit que c’est le plus mauvais film de la fructueuse collaboration entre Jacques Deray et Alain Delon. Alors, vous pensez bien, j’ai voulu vérifier pour voir si c’était des cracks ou pas. Et bien non, ce ne sont pas des cracks, étant donné que cet « Ours en peluche » est vraiment ce que l’on peut appeler un navet haut de gamme. Des mauvais polars, il y en a plein, mais celui-là, il mériterait bien une petite médaille. Bon passons sur le pitch qui est très classique. Mais bon sang, que c’est long, qu’est-ce qu’on s’ennuie. Le déroulement de l’histoire est affligeant, vaut pas un sou. Et on a l’impression que tous les acteurs sont sous Topalgic ou un sédatif encore plus puissant. Alain Delon, quant à lui, s'ennuie profondément, ça saute aux yeux. Il ne fait que réciter son texte, sans la moindre conviction et tire une gueule jusqu’à six pieds sous terre. Je suis pas spécialement fan de l’acteur, mais merde, il méritait tout de même mieux. Pour les amateurs de polars au rabais, n’hésitez pas une seconde, regardez donc cet « Ours en peluche », vous serez certainement ravis. Et je termine ma « critique » en faisant une petite remarque. Jacques Deray est quand même tributaire d’un exploit peu glorieux. Avec deux des plus grandes pointures du cinoche français, à savoir Delon et Belmondo, il a réussi à nous pondre deux navets monumentaux. En très peu de temps d’ailleurs, en six ans pour être précis. Rappelez vous du « Solitaire », dans le genre bidon c’était pas mal aussi. Chapeau mec !
Après qu'il a été menacé de mort , nous suivons un Delon quasiment muet pendant plus d' une heure chez sa maitresse, un ami, puis un autre ami, puis dans un bar, chez son ancienne infirmière, sa femme, sa fille, etc, etc . Tout cela pour une fin "en queue de poisson".....Certains acteurs récitent lamentablement leur texte (ou plutôt les doubleurs puisque ce sont des acteurs italiens): Mattia Sbragia, Francesca Dellera et la pire de tous, celle qui joue Françoise, l' amie de la morte (Valentina Forte). Comment Deray peut-il engager de si mauvais doubleurs???? Sans compter la vie sexuelle (scène d' érotisme qui tombe comme un cheveux sur la soupe) de Jean Rivière (Delon). Et sa vie professionnelle à l' hôpital, sans aucun intérêt... Un film très médiocre, un peu sauvé la musique de Romano Musumarra. Quel ennui !!!!
Ayant lu pas mal de critiques négatives à l'encontre de ce film je m'attendais au pire mais finalement L'Ours en peluche est loin de la catastrophe annoncée ; certes il est indéniable que c'est la moins prestigieuse des collaborations entre Deray et Delon (bien que personnellement je me suis ennuyé devant La Piscine) L'Ours en peluche se laisse regarder sans problème, l'intrigue simpliste mais efficace. Un peu mou peut-être mais moi ce film ne m'a pas déplu quant à Delon son interprétation n'est peut-être pas éclatante mais c'est son personnage qui veut qu'il soit froid et blasé. Rien de fameux mais rien de déshonorant non plus.
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1,0
Publiée le 26 juillet 2021
Alain Delon / Jacques Deray! On pense à plusieurs beaux classiques du cinèma français comme "La piscine" (1968) ou "Borsalino" (1970). "L'ours en peluche" (1994), c'est la collaboration de trop, celle qui fait tâche dans une filmo! Dans ce suspense psychologique, Delon est un peu ètouffè et le rôle de ce chirurgien renommè de Bruxelles ne lui convient pas du tout! Plus souvent en costard imper qu'en tenue de bloc opèratoire! On rit beaucoup quand Delon fait sauvagement l'amour avec la pulpeuse Francesca Dellera qui fait banquette! Rires garantis dans la boîte de nuit! Les bras lui sont tombès, comme à nous! On va vers quelque chose qui, viscèralement parlant, ne nous concerne guère! Le tout racontè et filmè à la Gille Bèhat en fin de carrière! Bref, une adaptation de Simenon peu emballante, digne d'un petit tèlèfilm sur Arte...
Le film est une longue errance dans la ville. Au gré des rencontres avec les femmes. On sait qu'il cherche la vérité mais on devine qu'il ne sait pas trop ce qu'il fait. Le côté jazz dans la nuit et la vanité des errances est assez réussi. Sinon c'est ennuyeux au possible
Dans ce film Alain Delon joue un directeur de clinique, mais pas n’importe lequel. Il est LE docteur le plus compétent qui soit puisqu’il reçoit des prix à New York et que des américaines embagousées viennent jusqu’à Bruxelles pour être accouchée par Alain Delon . Car Alain Delon a le savoir et la compétence. Mais Alain Delon dans ce film c’est aussi un homme un vrai. Un Alain Delon que sa femme aime malgré ses aventures extra conjugales et qui attend « qu’elle lui revienne ». Car Alain Delon séduit, ou plutôt possède les femmes des nuits entières et les laisse endormies dans le lit au petit matin (car Alain Delon épuise par le plaisir qu’il procure) alors que lui doit déjà retourner dans la clinique d’Alain Delon. Mais par pour longtemps car les femmes ne peuvent supporter l’absence d’Alain Delon. Mais Alain Delon en parallèle mène l’enquête car on le menace de mort. Le spectateur que je suis s’en fout et j’ai eu l’impression qu’Alain Delon lui aussi, sa carrière et derrière lui et Jacques Deray derrière la caméra n’a plus beaucoup d’idées non plus. Bref un film cacochyme, une caricature de mauvais film avec Alain Delon que même ses plus grands aficionados auraient du mal à défendre.
Un film complètement surréaliste, aussi bien du point de vue des dialogues que des situations. Delon est un professeur de gynécologie, froid et égoïste, nanti d'une épouse et d'une fille concertiste, ainsi que d'une maîtresse vulgaire, qui se retrouve menacé de mort. On découvrira vite le pourquoi du comment, et le film se termine sans le moindre suspens ni rebondissement, sauf à prouver que le personnage de Delon est une sorte de sociopathe. J'ai vraiment eu l'impression de voir un film sans queue ni tête, il n'y a là rien à sauver.
Ce film marque la 9 eme collaboration avec Delon et le réalisateur J Deray ! , disons que ce film n 'est pas dans la lignée de ceux que nous avons connu dans ça grande gloire , mais n 'empêche qu 'il possède un scénario intriguant ( c'est adapter d un roman de Simenon ) , attachant à suivre ce médecin . la présence de Francesca Dellera que nous avons vu chez T Brass dans vices et caprices ( grrrr ) . et un film entièrement tourné à Bruxelles en Belgique ( qui fût un des premiers d une longue série ) revenons à ce film , oui Deray nous avait déjà montré un Delon plus dynamique comme dans "3 Hommes à abattre " mais disons que j ai aime suivre cette enquête basé sur cette ours intriguant