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weihnachtsmann
916 abonnés
4 837 critiques
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2,5
Publiée le 17 janvier 2024
Le réalisateur film une journée à Paris. C'est tout à fait l'esprit de Kurt Weil "scène de rue". On découvre tous les personnages qui habitent sur cette place. Les joyeux, les aigris et les amoureux qui flirtent avec plus ou moins de bonheur. Plaisant mais ennuyeux
C'est rare que cela m'arrive, mais je n'ai quasiment aucun souvenir de ce « 14 Juillet ». J'imagine donc que celui-ci était loin d'être un supplice, mais pas non l'oeuvre la plus marquante de son auteur. Difficile de vous en dire plus, si ce n'est que le style profondément inventif de René Clair vaut toujours le détour, mais que celui-ci a déjà été au service d'un film autrement plus mémorable.
11 958 abonnés
12 157 critiques
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3,5
Publiée le 14 avril 2012
Parallèlement à ces oeuvres frivoles, Renè Clair rèalise un film de valeur en 1932: "Quatorze juillet", qui met en scène une faune imaginaire, très proche de celle des quartiers populaires de Paris! Dans ce gentil classique des annèes 30, la psychologie des personnages n'est pas très approfondie, mais on y voit cependant l'amorce d'une analyse sociale du petit peuple, nettement diffèrente des scènes larmoyantes auxquelles nous avait habituès le cinèma muet! Le rèalisateur revient aux simples histoires d'amour dans un quartier typique de la capitale, un thème abordè avec "Sous les toits de Paris" et qui firent de Clair un symbole du cinèma français à l'ètranger! Ici, la fête du 14 juillet sert de cadre, la fleuriste Annabella et un chauffeur de taxi, Georges Rigaud, en sont les personnages principaux, avec Pola Illèry et Raymond Cordy dans les seconds plans! Les comèdies de Renè Clair prèfigurent dèjà le cinèma du Front populaire. "Quatorze juillet" en est un parfait exemple...
La mise en scène est superbe, le casting plutôt bien choisit, la lumière est sublime, les décors excellents et montre tout le savoir faire désormais disparu de l'age d'or des studios français. Mais tout ça ne suffit pas a remédier à l'absence de scénario du film, qui consiste à une banale histoire de flirts et de jalousies d'un jeune couple.
L'amour sous les toits de Paris, dans les mansardes ou sous les portes cochères, parmi les lampions et la musique de rue; le sujet baigne dans un univers poético-populaire si caractéristique de l'oeuvre de René Clair. La romance longtemps compromise entre Annabella et Georges Rigaud se noue un 14 juillet dans un quartier de Paris animé par les jeux d'enfants, les bals populaires et les figures typiques du Paris ouvrier. A ce moment-ci, la comédie semble tout droit sortie du cinéma muet, tant il est vrai que les effets comiques, souvent à double détente, et l'observation de petits détails cocasses témoignent de l'importance visuelle prépondérante dans la mise en scène, laquelle relègue les dialogues à une utilité subalterne. Le charme romantique et poétique de l'intrigue sentimentale, très simple, ne provient-il pas précisément de l'élégance de la mise en scène de René Clair, de ses idées subtiles et fugitives préférées aux démonstrations pathétiques? Voilà un film très attachant.