Avec les compliments de Charlie
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Max Rss
Max Rss

218 abonnés 2 092 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 janvier 2021
On a souvent tendance à dire qu'après 1974 et le premier volet de la saga du Justicier, on a toujours proposé la même chose à Charles Bronson. Ce n'est pas tout à fait vrai. En revanche, ça le deviendrai pleinement après 1982 et le deuxième épisode de ladite saga. "Avec les compliments de Charlie" donc... que dire ?Stuart Rosenberg, on sera d'accord là-dessus, n'était pas un grand cinéaste, mais il avait le mérite important qu'est celui d'être professionnel. Appliqué et sérieux. En gros, tout ce qui manqué à Bronson pendant les années 80, qui s'est retrouvé à tourner régulièrement avec Jack Lee Thompson, pourtant auteur des "Canons de Navaronne" et des "Nerfs à vif", qui était devenu un vrai tâcheron au service de la Cannon. Avec ce polar bien frappé du sceau de la toute fin des années 70's, on avance en terrain bien connu du début à la fin. L'histoire et son déroulement sont classiques au possible, mais ça fonctionne bien. Rosenberg est solide derrière sa caméra, même si le film est parfois un peu mou et que les scènes d'action ne sont pas spécialement spectaculaires. Notre vieux pote Charlie est dans un registre qu'il affectionne (même s'il est un peu plus bavard que d'habitude) : engagement minimal pour une efficacité maximale. Rod Steiger est impayable, cabotin à souhait, on parle quand même d'un baron de la drogue bégayeur, qui aime les poèmes d'amour et les comédies musicales, il faut le voir pour le croire. Henry Silva dans le rôle d'un tueur impitoyable ? On connaît ça par coeur, mais c'est toujours du petit lait et puis, il a tellement la trogne de l'emploi. En revanche, pour Jill Ireland, ce n'est pas du tout la même limonade. Si elle dégage beaucoup de sympathie, elle est franchement mauvaise dans son rôle de prostituée aux allures Marilyn "Monroesques". Il est vraiment dommage que Bronson ait cru bon de l'imposer le plus possible dans les films dans lesquels il jouait, mais bon, on ne lui jettera pas la pierre, après tout, Clint Eastwood a fait exactement la même chose avec Sondra Locke. Bref, avec ce "Love and Bullets", vous n'aurez pas droit à du grand cinéma, mais à du cinéma carré et remplissant scrupuleusement son cahier des charges et ça, c'est toujours bon à prendre. Et ça l'est encore si, comme moi, vous aimez le style "Bronsonien".
Renaud  de Montbas
Renaud de Montbas

31 abonnés 683 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 février 2020
et un duo de plus avec Jill Ireland (Mme Bronson à la ville) qui joue la le rôle d'une maitresse de mafieux, blondinette aussi écervelée qu’attachante qui se situe mentalement un peu au delà d'Eve Angeli (c'est pour situer lol). Bronson, fidéle à lui même y joue un rôle de dur dans ce film qui ressemble un peu aux films avec Belmondo de la même époque (fin 70's / début 80's) mais transposé aux US, je l'ai donc trouvé sympathique même si "avec les compliments de Charlie" ne figure pas dans les films majeurs de Bronson... 3 / 5
soniadidierkmurgia

1 308 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 14 novembre 2023
En 1979 Charles Bronson a accédé depuis plus de dix ans au statut de star. Il est à l'aube de la surexploitation de son personnage de vengeur qu'il avait inauguré avec Michael Winner en 1974 dans le très polémique "Un justicier dans la ville" qui faisait une promotion affichée de l'auto-défense. Avant cette progressive descente dans les affres d'une sorte de "robotisme" de l'interprétation signe du manque d'inspiration des producteurs hollywoodiens toujours enclins à exploiter à fond un filon rentable, Charles Bronson collabore avec Stuart Rosenberg le metteur en scène attitré de Paul Newman pour un polar de facture classique. Nous sommes ici en présence du thème rebattu du témoin à protéger contre les méchants pontes de la mafia. Bronson sera le flic chargé de récupérer la belle Jill Ireland maîtresse d'un caïd expédiée en Suisse dont le FBI pense qu'elle pourrait faire tomber tout un réseau de trafic de drogue. Le tout est bien très calibré dans une économie de moyens visible à l'écran. Mais Rosenberg en bon professionnel utilise au mieux son casting , notamment un Rod Steiger inénarrable en mafieux romantique qui récite des poèmes face à des adjoints hermétiques venus lui demander de sacrifier sa jolie maîtresse. On ne s'ennuie pas même si dans le genre on a vu souvent plus efficace et surtout plus nerveux.
Prad12
Prad12

106 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 7 janvier 2018
Avec les compliments de Charlie mais pas des miens. Ce film nous montre Charles Bronson sur tous les engins motorisés ou non à travers un périple européen d'un ennui mortel pour garder en vie un témoin qu'on aurait envie de tuer soi même..... pas de suspens dans ce genre de films faits au kilomètre à l'époque....
Play it again, Sam
Play it again, Sam

12 abonnés 278 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 février 2021
Pas le plus connu ni le plus réputé des films de Charles Bronson de la fin des années 1970 avant d’intégrer la bannière de la Cannon, « Avec les compliments de Charlie » mérite cependant le coup d’œil. Réalisé par un Stuart Rosenberg à la filmographie totalement illisible mais à qui il faut reconnaître un certain savoir-faire, il propose une intrigue balisée (le flic qui doit protéger une femme qui est la cible du milieu) qui est parfaitement maîtrisée. S’il peut donner l’impression de manquer de scènes d’action pure, le film ne manque pas de rythme dans les somptueux paysages suisses.
Mené par un Bronson toujours aussi déterminé et expéditif mais peut-être un plus social qu’à l’accoutumée, on suit cette série B avec le sourire. Autour de lui, Rod Steiger, qui cabotine à souhaite (et comme il peut car il bégaie) en chef de bande est (au choix) irrésistible ou pénible (je coche la première proposition pour ma part), Henry Silva toujours aussi sympathique en tueur à gages, Paul Koslo toujours aussi tête à claques, et Jill Ireland en gentille paumée un peu bêbête pas si mauvaise que cela. La musique (un peu trop utilisée sûrement) de Lalo Shifrin est un gage de qualité pour finir de déterminer une ambiance plutôt bien composée ici.
Ce n’est pas du grand cinéma, mais c’est carré, solide et distrayant comme du Bronson, si on aime le bonhomme. Les autres seront sûrement moins indulgents, mais celui-ci en vaut à l’évidence beaucoup d’autres.
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