Avis : Superman Returns - Page 10

« Superman Returns » commence là où s’achevait « Superman 2 », l’absence scénaristique de cinq ans se superposant à la latence de vingt-six ans (le deuxième opus datant de 1980) ; pendant ce temps là, Hollywood a fait sa révolution numérique, et les super héros ont pullulé sur les écrans américains. Alors, la première question est de savoir quelle est l’utilité d’un tel film ? Tim Burton puis J.J. Adams avaient développé des projets de sequels avant de les abandonner, et c’est finalement Bryan Singer qui a obtenu carte blanche et un budget de 250 millions de dollars.

La réponse à la question de l’utilité d’un tel projet semble se dessiner dans la première demi-heure du film, constitué d’une suite de scènes d’exposition assez brillantes, avec un ton sarcastique proche du Tim Burton de « Charlie et la Chocolaterie », rapprochement renforcé par une esthétique un peu gothique et la musique de John Ottman qui évoque celle de Danny Elfman. Lex Luthor, interprété par un Kevin Spacey qui se régale visiblement dans ce rôle de méchant archétypal, expérimente pour la première fois la puissance destructrice de ses cristaux dans un décor de train électrique géant, et le cataclysme commence par ravager ces maquettes d’une Amérique heureuse avec la rage iconoclaste d’un Gremlin ; peut-être peut on y voir aussi un hommage aux effets spéciaux pré numériques des premiers « Superman ».

Cet humour potache se focalise sur les chiens, celui du jeune Superman et ceux de la compagne de Luthor, et on se dit avec W.C. Field que quelqu’un qui n’aime ni les enfants ni les animaux ne peut être foncièrement mauvais. Las, ces belles promesses ne sont pas confirmées par la suite, et le film finit par s’enliser dans les clichés du genre et une débauche d’effets numériques étrangement compensés par un choix de cadres abusant du grand angle et de la steadycam. Brandon Routh, dont la qualité essentielle doit être sa ressemblance avec Christopher Reeves ne semble jamais remis de son jet lag de cinq ans et l’intrigue navigue mollement des scènes d’action à la bluette sentimentale.

Film-hommage (Eva Marie-Saint, l’héroïne hitchcokienne de « La Mort aux trousses » joue le rôle de la mère adoptive du (super)héros, et même Marlon Brando est convoqué deux ans après sa mort pour jouer le père de Superman grâce à des images du film de Richard Donner), « Superman Returns » vaut surtout comme témoignage des traumatismes de l’Amérique : le premier acte de bravoure du revenant de l’espace consiste à empêcher un nouvel accident de navette spatiale, et comme dans « La Guerre des Mondes », les évocations du 11 septembre sont légion, depuis l’évacuation dans la panique du building du Daily Planet menacé d’effondrement jusqu’à la chute du corps de Superman le long d’une falaise, filmé selon le même angle que celle des corps pirouettant dans le vide le long du World Trade Center.

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Superman Returns, de Bryan Singer, n'est rien de plus ou de moins qu'un renouveau d'une franchise perdue par le temps et dont les qualités tenaient sur les doigts d'une main. Pour renouer avec l'univers fantastique de l'Homme de Fer, la Warner s'arme d'un réalisateur surfant avec le succès à l'époque, Bryan Singer (X-Men). Côté positif, se trouve un bon Kevin Spacey dans le rôle de Lex Luthor, qui paraît pour le coup moins frustrant que Gene Hackman. Les effets spéciaux se montrent plus dignes de l'univers tandis que Brandon Routh, malgré que Christopher Reeve reste LE Superman, parvient à prendre le relais convenablement. Là où les choses se gâtent, c'est au niveau de Kate Bosworth (Lois Lane), que l'on déteste au premier regard, de même que l'impossibilité pour cette saga à se défaire de ses manies extravagantes de toujours faire des gentils les vainqueurs indéniables. Une fois n'est pas coutume, Superman, bien mal en point, se sort miraculeusement d'une mauvaise passe et revient à la charge. Si l'on complète avec un humour inutile et quelques beaux angles de caméra, nous obtenons de Superman Returns le meilleur (ou moins mauvais pour d'autres) épisode de la saga.

Magnifique résurection du plus noble des superhéros. Singer aime Superman et ça se voit. Après les échecs du 3 et surtout du 4, je trouve qu'il s'en est bien sorti. Routh est parfait pour le rôle et porte la cape avec élégance et majesté. Les symbôles mythologiques traditionnels de la saga ( BD ainsi que 1 et 2 en film ) sont enfin de retour et c'est avec émotion que l'on écoute la voix d'outre tombe de Marlon Brando.
Ceux qui voulaient un bon gros blocbuster survitaminé d'actions vont être déçu. La solitude du héros ainsi que sa mythologie méritent un rythme plus lent.
A voir!

Finalement, ce film respecte l'esprit de la série. Le scénario assure la transition avec les épisodes précédents. L'humour est présent par petites touches en beaucoup moins burlesque qu'avant spoiler: (lorsque Lois et son mari, pris d'un doute, comparent Kent à Superman et que celui-ci fait le neuneu pour chasser cette idée ; la photo ratée du photographe : "C'est un oiseau, c'est un avion, non c'est Superman"...).
Les interventions du super-héros sont aussi nombreuses mais plus spectaculaires que par le passé (malgré des effets spéciaux parfois laids comme spoiler: le nouveau continent
en images de synthèse). Certains plans sont beaux comme spoiler: Superman dans l'espace contemplant la Terre tel un Dieu bienveillant ou lorsqu'il vole à la verticale avec Lois
. Certaines astuces cinématographiques sont sympas comme spoiler: le chef de rédaction devant un journal titrant "Superman mort" suivi d'un mouvement de caméra laissant apparaître un autre titre "Superman vivant", faisant ainsi comprendre qu'il ne s'agit là que d'un pré-tirage.
Kevin Spacey en Lex Luthor est un cinglé mégalomane aussi convaincant que son prédécesseur. L'histoire est ambitieuse spoiler: (plan machiavélique de grande ampleur, mort de Superman, fils de Superman)
, peut-être trop car le film est excessivement long. Mais son plus gros point faible reste le choix des acteurs pour les personnages de Superman (jeunot beau gosse fadasse) et Lois Lane (pas mauvaise mais ne correspondant pas à l'idée que je me fais du personnage). Dans l'ensemble, le film est bon mais sans plus.

J'avais jamais oser le regarder car j'aime beaucoup les premiers, la bande annonce me tenté vraiment pas et les acteur me paraisser peut convaincant. Mais un soir sa ma pris, je l'es regarder. Et bien j'ai été surpris, un bon niveau, un scénario sympatique (sans etre exeptionnel) Superman et bien représenté, Lex Lutor, on ne pouvait mieux ! Cependant pour Louise c'est moyens, elle fait plus jeune que dans les précédent alor que normalment il c'est passer 5 ans, elle a eu un gamin... Bref petit erreur sur se point la. (de plus Clark et Louise se tutois parfois dans les précédent il me semble, et la il se vouvois tous le temps). Sa m'ériterai de continué tout de même avec tous se beau monde, il faut faire une suite !

Au final ,un peu déçu par le retour du super héros en collant bleu : pas a cause des acteurs qui sont tous corrects a commencer par le jeune inconnu Routh qui reprend avec talent le costume de Reeves.Non la deception vient plutot du scénario archi usé et sans âme ainsi que des effets speciaux pas specialement impressionnants ,sans oublier les nombreuses longueurs qui plombent definitivement le rythme general : la dernière 1/2 heure est particulièrement insipide !!! La réalisation du pourtant très doué Singer ne parvient jamais a sortir des stéréotypes attachés au héros qui sauve la planète avec en fond la célèbre musique de Williams TIN TINTINTIN.Ne reste a l'arrivée que la superbe prestation du génial Spacey en Lex Lutor machiavélique et drôle a la fois ,et encore j'ai l'impression qu'il n'a pas pu se lacher entièrement.En resumé c'est ni meilleur ni mauvais que la version de 78 donc rigoureusement inutile comme dirait Bonaldi !!!! remake complètement dispensable.

Atroce, comment ont-ils osé faire un navet pareil? Comment ont-ils osé gâcher le héros le plus mythique de tous les temps? Quand on pense que Bryan Singer a réalisé Usual Suspects et Public ennemies...Il doit avoir un clone maléfique c'est pas possible

Série Z de pacotilles sans scénario avec ce superman inexpressif et frustré qui a du mal à voler et à porter un avion.
Super-Dupont est plus crédible que lui.

Sans être exceptionnel, ce Superman renoue avec l'esprit du premier opus et surtout du comic book, tout y en apportant de très convaincantes scènes de vols.
Le casting est un poil trop lisse, le film trop long, mais le divertissement produit valait bien un retour.

Pas mauvais mais pas sublime non plus. Le film cumule les points positifs et négatifs. Entre la surprise et la déception.

Très loin du superman de Richard Donner, cet opus n'apporte pas grand chose si ce n'est une tonne d'effets spéciaux réussis mais qui pour moi ne mérite pas toutes les éloges reçues en 2006. Le choix de Brandon Routh (une sorte de mixte entre Tom Cruise et Christopher Reeve) ne m'a pas vraiment convaincu, en revanche Kevin Spacey en Lex Luthor relève le niveau. La meilleure idée est d'avoir donné à superman un côté plus "humain" un peu moins lisse, malheureusement le scénario n'est qu'un remaniement de ce que l'on a déjà vu cent fois. Dans le genre super héros, le réalisateur Bryan Singer avait franchement mieux réussi son coup avec les deux premiers volets de la série X-Men.

Etant donné les notes mitigées du forum sur le film, je m'attendais a voir un navet...et finalement, j'ai été très agréablement surpris par l'histoire et le tournage du film. Les acteurs sont fidèles aux précédents films. Brian Synger a réussi son pari! Kevin Spacey admirable dans le rôle du méchant Lex Luthor!

Après le très médiocre Superman 4, carrément fauché et vraiment inintéressant, la franchise Superman s'est endormie un long moment avant de tomber dans les mains de Bryan Singer, déjà responsable du renouveau surcoté de la franchise X-Men, qui allait donc réaliser sa version de Superman.

Alors évidemment, le comique des trois premiers opus est oublié, et on a le droit à un film super sérieux et ennuyeux, au scénario carrément inintéressant au possible, pas trop aidé par Brandon Routh qui est mal dirigé par Bryan Singer. Ce dernier, qui réalise ce film de façon vraiment impersonnelle, ce qui n'est pas dommage vu la nullité de ce réalisateur. Kevin Spacey heureusement garde un peu l'humour de Lex Luthor, ce qui faisait le charme de Gene Hackman dans les premiers opus. Kal Penn et Ian Roberts sont très peu crédibles en méchants débiles et larbins de Lex Luthor mais Parker Posey est comme d'habitude au top.

Quant à Kate Bosworth, elle est totalement oubliable et le pauvre James Marsden est oublié, tout comme l'habituellement excellent Sam Huntington. Au final, on a un film vraiment moyen et donc oubliable et heureusement sans suite. Bonne chance aux suivants.

Ce film réalisé par Bryan Singer, sorti en 2006 et qui constitue le cinquième film de la franchise "Superman" n'est pas mal. Superman revient sur Terre après cinq ans d'absence et il doit à nouveau faire tomber les plans de Lex Luthor, fraîchement sorti de prison. Ce n'est donc ni vraiment un remake ni vraiment une suite mais plutôt un entre-deux, ce qui m'a d'abord surpris et puis j'ai trouvé ensuite l'idée plutôt originale. Il est vrai qu'avec la série "Smallville", revenir sur les origines de Superman aurait un peu été un film inutile tandis que là, nous avons à faire à une aventure à part entière du héros. Ce n'est pas pour autant que je trouve le scénario original, il y a quelques bonnes idées par ci, par là mais cela reste trop cliché et facile. Déjà l'histoire est très banale, le film reste trop manichéen et l’enjeu dramatique que le film essaye tant bien que mal d'instaurer, notamment à l'aide de la relation (elle aussi devenue à force clichée) Lois Lane/Superman, ne prend pas assez et n'arrive pas assez à se démarquer et puis, de toute façon, elle n'apporte rien de neuf à la saga. Le fait que spoiler: Superman ai eut un fils avec Lois
pourrait parraître très facile mais j'ai pourtant trouvé ici l'idée très bien amenée et cela passe très bien, cela n'est pas cliché et ce n'est pas lourd non plus. Un des autres problèmes du film est le rythme car il n'est pas très bon et surtout, on décroche complètement sur sa dernière partie car c'est beaucoup trop long, surtout lorsque le scénario est plat comme celui-ci ! J'ai par contre beaucoup aimé la réalisation, beaucoup de plans subliment complètement l'homme d'acier et la scène de l'avion est tout simplement excellente ! De même pour les effets spéciaux qui sont très bons. Du côté des acteurs, j'ai été très étonné de la prestation de Brandon Routh qui, certes, ne surpasse pas Christopher Reeve mais s'en rapproche en tout cas énormément ! On retiendra également l'excellent Kevin Spacey dont le rôle de Luthor lui va comme un gant mais j'ai par contre trouvé Kate Bosworth assez plate. "Superman Returns" n'est donc certainement pas le meilleur volet de la saga mais il n'est pas si mauvais que ça non plus.

Superman revient sur grand écran et c’est une déception ! Si les effets spéciaux sont irréprochables tout comme le casting (Brandon Routh très bien, Kevin Spacey jouissif en Lex Luthor, Kate Bosworth mignonne en Lois Lane, James Marsden génial…), le scénario est franchement pas terrible. De plus, à part quelques scènes très réussies, on s’emmerde franchement à cause des longueurs incalculables. Espérons que la suite sera plus efficace !