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tietie007
35 abonnés
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5,0
Publiée le 13 janvier 2007
Michel Deville nous livre une critique féroce de la société des années 70, sous le masque d'un arriviste, joué par le toujours très sobre, Jean-Louis Trintignant, et d'une galerie de femmes magnifiquement interprétée par Romy Schneider, au sommet de sa beauté, par la délicieuse Jane Birkin et la sculpturale Florinda Bolkan ! Un film léger, nerveux, féroce et profond, servi par un casting exceptionnel !
L'intrigue – très riche – part un peu dans tous les sens et Michel Deville peine parfois à se concentrer sur son propos, affaiblissant par la même occasion son discours. Il n'empêche, plusieurs séquences sont irrésistibles dans ce portrait d'un homme introverti qui va vouloir conquérir le monde et les femmes – et surtout devenir très riche. Beaucoup de travers de la société des années 70 y sont dénoncés, notamment les relations incestueuses entre pouvoir politique, médias et hommes d'argent. Et surtout, quel plaisir de retrouver Jean-Louis Trintignant, Jean-Pierre Cassel, Romy Schneider et Jane Birkin.
Il y a dans le cinéma de Deville(dans celui-ci en particulier,mais aussi dans "Le Dossier 51" avec encore plus d'aboutissement)une liberté de ton et une qualité d'écriture que l'on retrouve que trop rarement dans le cinéma français actuel.On pourrait dire la même chose du cinéma de C.Sautet ou de Broca.Dommage que le rythme s'essouffle vers la fin.
Le mouton enragé, un joli titre pour un joli film. Pas très joli cependant car c'est très cynique. Le mouton enragé est une personne qui est d'abord effacée, normale et conformiste, et qui va sortir de son rôle de mouton, pour devenir un leader charismatique. Ou presque car il ne cherche pas à rallier à sa cause le maximum de personne. Sa cause est personnelle et son but est l’enrichissement personnel. Plus on est riche, mieux on se porte. Le film ne montre que les réussites de ce personnage qui se transforme sous la houlette d'un ami en une personne séductrice, qui n'a peur de rien, et à qui tout réussi. Bref le contraire du personnage initial. Sa réussite est fulgurante. Mais petit à petit il y a quelques couacs dans le mécanisme et à la fin, bien qu'il épouse la belle Jane (sublime dans ce rôle) il en éprouve pas moins de nombreux regrets. Notamment d'avoir perdu son 'ami' qui s'est suicidé, et son amie Roberte, abattue par son mari.
Du vrai, du grand, du beau cinéma français. Où l'on est emporté en même temps que le grand Trintignant dans sa folle ascension, guidés par cet ami qui scénarise sa vie. Vif, insolent, le rythme colle à la perfection à l'histoire de cette vie. Romy Schneider est merveilleuse, belle. Jane Birkin apporte la légèreté. Un grand moment.
TRINTIGNANT ou le débauché. Je suis timide mais je me soigne. spoiler: Notre french gigolo veut des femmes et de l'argent, facile quand on est enragé. Ce plaisir qu'on dit charnel avec comme principaux atouts Romy Schneider et Jane Birkin. Mais je m'ennuie devant le cinéma de Michel Deville en ville...spoiler: e
Des quelques films de Michel Deville que j'ai vu seul Le Mouton enragé m'a réellement plu et bien que l'ensemble aurait pu être plus incisif c'est tout à fait ce type de cinéma des années 70 qui me plaît et dans j'ai du mal à retrouver le style actuellement. Bien sur les temps changent ainsi que les gens (mais dans le fond ils ne changent pas tant que cela) et ici on suit le parcours d'un bonhomme timoré qui décide de passer à l'action quitte à aller trop loin. Il y a bien sur le ton particulier de cette époque mais il y a aussi un excellent casting qu'il soit féminin ou masculin on a le gratin de cette période du cinéma français faste et assez marquant. On peut juste regretter un dernier tiers moins prenant mais ce film mordant vaut le détour.
Tient encore la distance près de 50 ans après sa réalisation. Pour les beaux yeux de Jane Birkin et de Romy Schneider, pour le jeu exquis d'un Trintignant au sommet de son art, pour le scénario tortueux sinon crédible, pour le doux parfum du Paris des bistrots dans les années 80...
Bon petit film, assez spécial dans son scénario, ultra cynique, il fallait oser ! Ce qui m'a de suite frappée c'est la fraîcheur et l'intelligence des dialogues, certaines répliques sont croustillantes et font mouche encore aujourd'hui, des décennies après sa sortie. Le casting est délicieux. Dommage que dans la deuxième partie des longueurs se fassent ressentir, et on perd un peu le fil.
Avec un cynisme ahurissant, 'Le Mouton enragé' raconte sur un mode balzacien et tragi-comique l'ascension météorique de Nicolas Mallet, mouton devenu lion. Prostitution, collusion entre la politique et les milieux d'affaires, trafic d'influence et journalisme à scandale : c'est toute la société pompidolienne qui en prend pour son grade, et avec elle, la Ve République en général. Deville, toutefois, ne se contente pas de proposer un brûlot politique - 'Le Mouton' se dérobe d'ailleurs à toute interprétation univoque malgré sa conclusion sous forme de morale - car le film se lit aussi comme une réflexion psychanalytique sur la transgression et, à travers la relation entre Mallet et Fabre (dont on découvre le secret à la fin), sur la volonté de pouvoir. C'est enfin (surtout ?) un extraordinaire objet cinématographique, virevoltant, et servi par 'un casting formidable : Trintignant, Cassel, Birkin et Schneider sont en effet brillants.
Michel Deville nous propose une histoire montrant une belle progression. Un Drame aux dialogues délicats, au scénario ambitieux et original, alliant humour, cynisme et sensualité. Il nous conte une histoire libertine savoureuse et prometteuse qui vire malheureusement à une sordide machination politico-économique. La mise en scène est sans faille, le casting de très haute volée avec une lumineuse et troublante Romy Schneider, un sublime Jean-Louis Trintignant, jouant le rôle de Nicolas un employé de banque ambitieux. Il séduit Marie Paule (la Jeune et pétillante Jane Birkin), en parle à son énigmatique ami éditeur (Jean-Pierre Cassel) qui lui propose une mission incongrue. À voir ou à revoir, ce film qui, tourné il y a presque 50 ans, n'a absolument pas pris une ride.
Le décès récent de Jean-Louis Trintignant, est l'occasion de revoir certains des films les plus célèbres d'une filmographie la plus capée du cinéma français ( avec celle de Michel Piccoli).
" le mouton enragé " fait figure de film phare de sa filmographie parmi d'autres titres fameux.
Réalisé en 1973, par Michel Deville ( dont c'est un des meilleurs films), sur un scénario de l'écrivain Christopher Frank, il nous donne à voir l'ascension sociale par les femmes, d'un jeune employé de banque, qui suit, pour y parvenir, les directives et conseils d'un de ses amis d'enfance dont on comprendra la motivation à la fin.
Film qui s'attache à souligner l'importance des frustrations, du ressentiment dans les motivations humaines les plus sombres. L'ascension sociale est aussi montrée comme détachée de toute prise en compte de critères moraux.
De Ville, s'attache aussi à égratigner la sphère politique, ici composée d'affairistes dénués de toutes convictions et guidés par le seul souci du lucre.
Particulièrement réussi, " le mouton enragé " est composé d'un casting féminin absolument exceptionnel, de charme, de beauté et de talent. On notera évidemment la présence de Jane Birkin, de Romy Schneider, d'Estella Blain (ex femme de Gérard Blain, dans son dernier rôle avant sa fin tragique quelques années plus tard) mais aussi de Florinda Bolkan magnifique Bresilenne dont la carrière cinématographique sera surtout italienne ainsi qu' une apparition furtive de Christine Boisson.
Pour la petite histoire, Florinda Bolkan est connue pour sa longue relation intime avec la plus importante productrice européenne de cinéma de l'époque : cousine italienne de Luchino Visconti.
" le mouton enragé " est simplement un des films français des années 70 parmi les plus accomplis.
Un bon Film des années 70 de très bons acteurs Trintignant très juste Jane Birkin Très belle qui montre ses fesses et Romy Schneider qui ne les montrent pzs
A aucun moment, je n'ai adhéré au propos de ce film dont j'attendais beaucoup.... Mise à part l'affiche de mes comédiens préférés, je n'y ai trouvé aucun intérêt. Je m'y suis ennuyée et n'ai pas cru une seule seconde à cette ascension improbable. Comment ce film a-t-il pu avoir autant de succès ? Mystère......
Ne savant pas quoi regarder un soir où il n'y avait rien à la TV (du moins je le croyais), j'ai mis Arte un peu dépité. Et finalement je n'ai pas regretté, car cette comédie est complètement déjantée, surtout pour l'époque, et Romy Schneider est plus sexy que jamais !