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    L'Aventure de Mme Muir
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    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2024
    Bon, il est vrai que de nos jours, une histoire d'amour tournée dans les années 40 aurait de quoi en faire rigoler plus d'un mais, franchement les mecs, ne venez pas me dire que celle-ci, elle n'est pas belle. Oui, tout en étant originale (en ce qui concerne ses protagonistes) elle est facile, oui elle est guimauve mais punaise, elle est tellement intelligente et elle vient tellement du coeur qu'elle ne peut qu'emporter l'adhésion. Et il y a Gene Tierney... Si la Grâce devait absolument avoir un nom, ce serait le sien. La Vie est une vraie roulette russe les gars, c'est moi qui vous le dis. Dès la fin des années 40, Tierney n'a quasiment plus connu autre chose que des galères personnelles, ce qui fait que nous, spectateurs, nous avons été privés d'elle bien trop prématurément, c'est injuste.
    Orno13
    Orno13

    5 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2023
    Un mélo assez fort en y mêlant du fantastique, mankiewicz nous livre un film assez moderne pour son époque, avec des scènes très émouvantes notamment la dernière scène et d une telle beauté qu il est difficile de ne pas définir ce film comme une véritable œuvre qui compte dans le cinéma
    Tanguy Adisson
    Tanguy Adisson

    2 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Un film qui ne vaut pas ses compères des années 1940 dans son scénario comme dans sa réalisation. Les effets de « Topper » par exemple étaient bien plus attractif et l’on ressentait vraiment les fantômes comme… fantomatiques. La performance de Rex Harrison est elle aussi oubliable comparé à ses autres chefs d’œuvres de l’époque. Il est loin de son niveau dans « l’esprit s’amuse » de David Lean où le sujet est étroitement similaire. Cela reste un film qui se regarde avec plaisir, mais le côté « fantôme » n’est pas assez crédible pour que l’on passe au travers.
    Germain FR (GGR)
    Germain FR (GGR)

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2023
    Une jolie histoire mais c'est beaucoup trop bavard et prévisible. Gene Tierney joue de son regard rêveur perdu dans le vide et n'a pas grand chose d'autre à proposer.
    RED JOHN
    RED JOHN

    13 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2023
    Un des sommets du romantisme hollywoodien, et plus généralement au sein du 7ème Art. Bouleversant, poétique et subtil...Bref, l'antithèse absolue du Nouvel Hollywood.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Chef-d’œuvre du film fantastique sur les fantômes , du film poétique, du film sentimental mais pas mélo. Grand classique à la virtuosité habituelle de Mankiewicz, à l’interprétation éblouissante (ah ! Gene Tierney !), aux dialogues de haut niveau mais pas verbeux, à la musique grandiose de Bernard Hermann, aux seconds rôles irréprochables.
    Bref un très grand film, avec effets spéciaux a minima, discrètement émouvant, avec une fin simple et inoubliable.
    Criticman17
    Criticman17

    4 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2023
    Film d'une grande puissance sentimentale avec la force du temps qui est mis en jeu. Ce film témoigne de l'amour entre deux personnes que tout sépare mais par une force invisible se lie et s'apprivoise. Très beau film avec la musique de Bernard Herrmann qui sublime cette œuvre. Film à découvrir et à revoir.
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 772 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2023
    La première fois que j’ai vu « L’Aventure de Mme Muir » c’était dans l’émission mythique « Le cinéma de minuit » sur FR3, début des années 80, il me semble.
    Ce pouvait être aussi sur « Ciné-club » sur Antenne 2.
    Ces deux émissions avaient la très mauvaise habitude d’être perpétuellement en retard.
    Non seulement il fallait être motivé pour veiller tard, mais surtout pour voir un vieux film, en V.O, les sous-titres blancs se confondaient aux séquences blanches.
    Après avoir trépigné d’impatience à attendre l’émission, je trépignais de frustration pour ne pas avoir tout lu.
    Autour de moi, j’entendais que les films en V.O décourageaient.
    Je sortais à peine de l’adolescence, et ne me suis jamais découragé.
    Depuis, grâce à ces deux émissions, je ne regarde que les films en V.O et les sous-titres ont fait des progrès.
    Bref, après cette (inutile ?) introduction qui peut faire écho à ceux qui ont vécu ces moments tard le soir, « L’Aventure de Mme Muir » m’avait marqué et bouleversé par sa scène finale.
    Dès que le film fut édité en VHS et en V.O, je m’en suis emparé. Puis en DVD.
    Dernièrement, j’apprends que le film ressort en salle à Paris, alors pour me calquer avec l’évènement, je ressors le DVD avec un grand plaisir et une grande émotion.
    Si je ne suis plus autant bouleversé par la scène finale, je l’attends toujours avec impatience tout en la redoutant encore un peu.
    Il faut dire que l’inéluctable me bouleverse…

    Le film Joseph Mankiewicz est un petit bijou.
    Au fur et à mesure que je le voyais, je m’apercevais que je ne captais pas toutes les nuances, m’arrêtant simplement au sujet que j’estimais central : le fantôme et la mort.
    Puis, je m’aperçus de sa dimension féministe.
    Comme une révélation.
    Et l’est d’autant plus avec le temps.
    Plus « L’Aventure de Mme Muir » traverse le temps, plus sa résonance est d’actualité.
    Ce qui pouvait paraître progressiste voire utopique, ou être une romance gentillette, « L’Aventure de Mme Muir » apparaît comme un récit moderne pour son temps.

    Mme Lucy Muir, personnage fictif, répond à d’autres femmes réelles qui se sont battues pour affirmer leur identité.
    En France, contemporaine de Mme Muir, Colette dut, dans un premier temps, pour être éditée, partager son nom avec son mentor Willy.
    Alice Guy s’émancipait à Hollywood et dans le Paris de la Belle Epoque, une certaine Coco Chanel imposait ses idées.
    Elles n’étaient pas nombreuses, mais toutes se sont affranchies et des hommes et de la société patriarcale !
    Mme Lucy Muir, fraîchement veuve, ne trouve plus d’intérêt à vivre avec sa belle-mère et belle-soeur ; elle décide de s’affranchir de ces deux femmes quelque peu sèches de coeur et d’esprit en se retirant loin de Londres, avec sa fille et sa servante dans un cottage au bord de mer.
    Seulement, la maison qu’elle visite est hantée selon les dires de l'agent immobilier.
    Elle l’est en effet.
    Peu importe, Mme Muir est sous le charme.
    Non seulement, elle est déterminée à prendre son destin en main, d’assumer seule l’éducation de sa fille mais elle ne compte pas se laisser impressionner par le fantôme Daniel Gregg, marin de haute mer qui veut garder sa maison pour lui seul.
    Elle devra aussi se heurter aux sarcasmes de son éditeur, de son bellâtre d’amant pour lequel elle tombera en pâmoison.
    Seulement le cauchemar ne sera pas là où on l’attend, du côté des morts mais du côté des vivants.

    Mme Lucy Muir est interprétée par Giene Terney, sans doute l’un de ses meilleurs films ; Rex Harrison prête ses traits au fantôme Gregg, bougon, malicieux et d’une tendresse pudique.
    A cela s’ajoutent la maison, personnage tout aussi important et la musique de Bernard Herrmann qui pimente avec subtilité un mélange de romanesque et de fantastique.
    Joseph Mankiewicz ne fait pas de son fantôme un ectoplasme, un personnage éthéré, il est de chair. Sa présence impressionne tout comme son rire !
    spoiler: Toutefois, il n’apparaît que pour Lucy. A moins que ce soit Lucy qui parvient à voir le fantôme ;
    Lucy veut dire « lumière », lumière intérieure qui permet de matérialiser le fantôme…

    Le couple Lucy Muir / Daniel Gregg fonctionne parfaitement et je crois à ce conte romantico-fantastique.
    Une des plus belles histoires d’amour du cinéma.
    Quand le fantôme se penche sur Lucy pour lui signifier son départ afin qu’elle puisse vivre son histoire d’amour avec son bellâtre (George Steven) - je me rappelle en avoir voulu à Lucy dès la première diffusion -, les propos du fantôme ne sont rien d’autres qu’une déclaration d’amour.
    Il s’efface, il renonce à la hanter, à jouer les fantômes, parce que jaloux !
    Joseph Mankiewicz passe par ce truchement plutôt que d’envisager un stratagème qui aurait permis aux deux personnages de fusionner, comme un simple baiser ou une étreinte, par exemple.
    Et c’est heureux car cela ajoute une charge émotionnelle à cette impossibilité.

    « Ghost » a adopté ce subterfuge avec son personnage Sam (Patrick Swayze) qui se glisse dans le corps de Mae (Whoopi Goldberg) pour toucher la main de Molly (Demi Moore) ; cette séquence émouvante s’il en est, m’a semblé moins convaincante.
    Ici, l’amour est pur et surtout cohérent.
    La force de « L’Aventure de Mme Muir » c’est d’arriver à nous faire croire à ce conte pour adulte.
    D’où la magie du cinéma, d’où le talent de Joseph Mankiewicz entre autres…

    L’amour est affaire de patience.
    Affaire de détermination.
    Voilà pourquoi la fin m’a bouleversé.
    Si l’inéluctable pouvait être semblable à la vision de Joseph Mankiewicz, alors l’inéluctable me paraîtrait doux.
    Au fait : « étreinte » est l’anagramme de « éternité ».
    spoiler: Le fantôme et Lucy auront toute l’éternité pour s’étreindre…


    Voilà pourquoi « L’aventure de Mme Muir » est un petit bijou de cinéma.
    Et comme tout bijou de valeur, il ne vieillit pas et ne vieillira jamais…
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2023
    Les années 40 aux Etats-Unis foisonnent ce type de romance flirtant avec le mélange des genres ; policier, fantastique,… et toujours brossant le portrait de femmes charismatiques sur des décennies. Et pour jouer ce rôle encore et encore à cette époque, Gene Tierney est très souvent appelé. Ici à l’apogée de sa beauté ; en un seul regard, on croit en cette romance. Joseph Mankiewicz fera bien mieux qu’ici quelques années plus tard avec Bette Davis dans « Eve ». Giene Tierney dans le même genre avec Preminger dans « Laura » ou Lubitsch dans « Le ciel peut attendre » sera encore plus à son avantage.
    Avec les yeux de 2023, ce film des 40’s souffre d’un manque de rythme, de suspense et d’intérêts. Le charme des comédiens permet de nous tenir en haleine, tout comme cette histoire d’amour entre un fantôme et Mme Muir assez bien menée.
    Un film porte d’entrée qui doit donner envie de découvrir ou redécouvrir la filmo des grands de cette époque : Joseph Mankiewicz à la réalisation ou de la magnifique mais trop peu connue Gene Tierney. Piochez dans les films ci-dessus pour découvrir les grands films US du genre de l’époque.
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Joseph L. Mankiewicz est sans conteste l’un des vingt plus grands réalisateurs de l’âge d’or d’Hollywood (1925 – 1955) aux côtés de Franz Borzage, Josef von Sternberg, Michael Curtiz, John Ford, Raoul Walsh, Ruben Mamoulian, George Cukor, Frank Capra, William Wyler, Howard Hawks, Otto Preminger, Orson Welles, Alfred Hitchcock, Billy Wilder, John Huston et Anthony Mann. Arrivé à Hollywood en 1929 sur le conseil de son frère Herman (futur scénariste de « Citizen Kane » d’Orson Welles en 1941), après un passage à Berlin où il était traducteur d’intertitres pour la UFA, Mankiewicz débute comme scénariste à la Paramount avant de rejoindre la MGM et Louis B. Mayer qui lui confiera le poste de producteur. C’est en 1946, pour le compte de la 20th Century Fox, qu’il débute comme réalisateur du « Château du dragon » par suite de la défection d’Ernst Lubitsch malade. Peut alors commencer sa prestigieuse carrière (22 films et une pluie Oscars à la clef). « L’Aventure de Mme Muir » son quatrième film est son véritable premier chef d’œuvre, adapté du roman éponyme de R.A Dick (pseudonyme de Josephine Aimee Campbell Leslie) paru en 1945. Pour l’une des rares fois de sa carrière, Mankiewicz ne s’est consacré qu’à la réalisation confiant l’écriture du scénario à Philip Dunne avec lequel il vient juste de travailler pour « Un Mariage à Boston ». Le film de fantôme romantique est un genre en vogue en ces années, qui engendrera sur une courte décennie, de nombreuses réussites des deux côtés de l’Atlantique (« Peter Ibbetson » d’Henry Hathaway en 1935, « Ma femme est une sorcière » de René Clair en 1941, « Le ciel peut attendre » d’Ernst Lubitsch en 1943), « Le portrait de Jennie » de William Dieterle en 1948, « La vie est belle » de Frank Capra en 1946, « L’esprit s’amuse » de David Lean en 1946, « Une question de vie ou de mort » de Michael Powell et Emeric Pressburger en 1946 ou encore « Sylvie et le fantôme » de Claude Autant-Lara en 1946). Un genre rafraîchissant qui presque aussitôt né tombe dans un oubli quasi définitif. Bien accompagné comme on l’a vu, « L’Aventure de Mme Muir », est un véritable enchantement pour les sens comme pour l’esprit. Un enchantement visuel grâce à la photographie de l’expérimenté Richard Lang rendant parfaitement l’atmosphère de l’Angleterre du début du XXème siècle, grâce aussi aux costumes dessinés par Oleg Cassini qui habille de manière somptueuse Gene Tierney qui était alors son épouse. Un enchantement sonore grâce à la partition de Bernard Hermann comme toujours inspiré et comme presque à chaque fois judicieusement dans le ton. Un enchantement narratif grâce à une intrigue oscillant avec grâce entre rêverie, poésie, mystère, romance et tendre comédie. Et pour finir le jeu des acteurs tous en parfaite symbiose avec l’approche féerique mais aussi très minutieuse d’un Mankiewicz qui montre ici le parfait chef d’orchestre qu’il sera jusqu’au bout. Dans un Londres enfumé, Lucy Muir (Gene Tierney) ne supporte plus le mode de vie étriqué et compassé que lui imposent sa belle-mère et sa belle-sœur depuis qu’elle est devenue une jeune veuve après un mariage sans passion. Un jour, sans tintamarre mais de manière parfaitement déterminée, Lucy décide de rompre les amarres et de partir vivre avec sa petite fille (Natalie Wood enfant) dans une vieille demeure abandonnée sur la côte Sud dans le village de Whitecliff pour y respirer à pleins poumons face à la mer qui l’appelle. L’y attend le fantôme de l’ancien propriétaire (Rex Harrison parfait mélange entre espièglerie, mauvaise foi, tendresse et autorité butée), capitaine au long refusant de quitter la demeure qu’il a construite de ses mains. L’aventure de Mme Muir est là dans sa chambre et son salon qui va lui permettre de s’affranchir grâce à l’écriture de toutes les conventions de son époque qui l’emprisonnent dans son statut de veuve éplorée au contact du capitaine ronchon en mal de confidences, car sans doute aussi un peu amoureux. Les dialogues sont savoureux, chacun ne cédant à l’autre un bout de territoire qu’après des compromis âprement discutés. Lucy connaîtra aussi l’amour charnel avec un auteur d’histoires pour enfants (George Sanders succulent dans son emploi favori de mufle distingué et irrésistible) rencontré chez l’éditeur qui fera d’elle une femme riche. Tout ceci n’était-il que le fruit de l’imagination d’une femme esseulée se réfugiant dans le rêve et le fantasme ? Peut-importe en vérité tellement Joseph L. Mankiewicz embrasse avec virtuosité toutes les composantes de sa réalisation, réussissant le film parfait alternant avec bonheur, humeur primesautière, nostalgie du passé, quête de la liberté de l’esprit et frénésie des grands espaces qui n’ont parfois besoin que de quatre murs pour s’étendre à l’infini. Joseph L. Mankiewicz dont il faut rappeler qu’il filmait magnifiquement les femmes et qui démontre qu’il n'avait pas besoin comme de nos jours de toute une lourdeur idéologique pour livrer un film féministe. Il réalisera bien d’autres grands films mais sans doute jamais il n’aura été aussi poétiquement inspiré qu’avec « Mme Muir » qui se confond avec la sublime Gene Tierney qu’il dirigea à deux reprises. Une actrice au parcours un peu tragique dont la beauté tout à la fois gracile et charnelle a souvent fait oublier qu’elle était une formidable actrice.
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juin 2022
    Magnifique conte fantastique et romantique sur une veuve exilée en bord de mer et le fantôme d'un capitaine de vaisseau. Noir et blanc superbe, dialogues ciselés et la grande et douce beauté de Gene Tierney. Fin bouleversante, ode à l'amour éternel par delà la mort.
    CH1218
    CH1218

    152 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Drôle dans un premier temps, puis émouvante suivie d’une profonde mélancolie dans les ultimes instants, « L’ Aventure de Madame Muir » ne tombe à aucun moment dans la guimauve. Joseph L. Mankiewicz lui apporte de l’élégance, la photographie de Charles Lang de la beauté et la musique de Bernard Herrmann en souligne la poésie et le romantisme. Entourée de Rex Harrison et de George Sanders, la belle Gene Tierney atteint ici le sommet de sa carrière. Datant de 1947, cette comédie fantastique n’a pas perdu une once de son charme. Une fois le film terminé, un dernier mystère demeure : est-ce un rêve ou la réalité ?
    Bruno TEF
    Bruno TEF

    3 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2022
    L'aventure de Madame Muir est un film de J.L. Mankiewicz sorti en 1947. C'est une œuvre cinématographique difficile à classer, entre conte fantastique, histoire d'amour, et réflexion sur la brièveté et le sens de l'existence.
    Madame Muir, jeune et séduisante veuve, décide de fuir sa belle famille pour s'installer avec sa fille et une gouvernante dans une maison sur les côtes anglaises. La maison est hantée par le fantôme de l'ancien propriétaire des lieux, un marin, le capitaine Daniel Gregg.
    Un curieux lien s'établit entre la jeune femme et l'esprit de l'ancien marin. Malgré les manières brutales et le langage rude de ce dernier, la veuve tombe sous le charme du fantôme et lui-même n'est pas insensible à la belle veuve. C'est cette relation qui est relatée dans le film.
    Si le fantastique est bien présent avec cette histoire de revenant, la relation entre les deux principaux protagonistes relève plus de la comédie. Pourtant le lien impossible qui unit ces deux êtres est subtil et délicat, même si une histoire d'amour parait impossible entre une personne vivante et un esprit désincarné. La fin nous prouvera le contraire avec pudeur et poésie.
    L'aventure de madame Muir est une œuvre touchante et poétique, un conte intemporel sur l'histoire d'un amour éternel plus fort que la mort elle-même. Un film incontournable que tout cinéphile digne de ce nom devrait avoir vu au moins une fois.
    SB88
    SB88

    13 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2022
    Film romantique sur l'histoire d'amour impossible entre une jeune femme perdue et un fantôme censé être rustre mais qui se révèle tendre. Maison gentiment hantée par cet homme. Ce n'est pas très élaboré mais ça a du charme. 3,3/5
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    96 abonnés 2 926 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Un film très élégant et d'une belle finesse qui se passe en bord de mer. On ne peut qu'apprécier malgré quelques préciosités démodées les caractères nets des personnages que ce soit les acariâtres, les vaniteux, le mégalo ou côté gentil l'héroïne un peu naïve, la servante, la fille et le marin aux tempéraments indépendants. Pas mal de chiquenaudes au conformisme qui est une plaie de l'humanité à toutes les époques. C'est une histoire de fantômes et d'amour mais au moins sans détour et sans trop de fioritures, l'accent est mis sur les sentiments et relations dans un joli déroulé bien maîtrisé d'un grand réalisateur.
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