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Captain fantastic
28 abonnés
285 critiques
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1,5
Publiée le 10 avril 2015
Je trouve ce genre de film très frustrant !! La thématique parait toujours très intéressante et on a hâte de découvrir l'intrigue mais au final beaucoup trop de longueurs et on s'ennuie ferme !! C'est long beaucoup trop long !! La déception...
Pour son premier long-métrage de fiction, Julie Bertuccelli s’expatriait à Tbilissi et nous dressait le superbe portrait de trois femmes géorgiennes de générations différentes : une grand-mère, sa fille et sa petite-fille d’une vingtaine d’années. Portée par un magnifique trio d’actrices, cette chronique familiale raconte le mensonge de Marina et Ada, qui cachent à l’aînée Eka la mort à Paris de son fils chéri Otar – dont le prénom est un clin d’œil à peine voilé au cinéaste Otar Iosseliani, avec qui Bertuccelli a souvent travaillé – pour lui éviter un trop grand chagrin. D’une tendresse infinie, le film remporta en 2004 un César mérité de la meilleure première œuvre de fiction.
Un très beau film émouvant qui entretient la mémoire par le mensonge. Tout est non dit et le récit se complaît dans un brouillard léger puis le voyage à Paris et la vérité qui surgit et la dignité est là. L’amour filial prend le relais. Les vivants ont besoin des autres vivants…..
Une chronique familiale tendre mais manquant un peu de rythme, jusqu’aux 30 dernières minutes hyper touchantes, portée par trois générations d’actrices magnifiques. 3,25
Eka, la grand-mère, Marina , la fille, et Ada, la petite-fille incarnent trois générations de femmes géorgiennes. Elles témoignent de la Géorgie d'aujourd'hui (2003) et des vestiges de l'Union soviétique, du stalinisme autant que de la modernité post-communiste proche des démocraties occidentales. Dans cette famille francophone et francophile, il n'est pas surprenant que le fils ainé, Otar, soit parti en France chercher le travail qu'il ne trouve pas au pays.spoiler: Lorsqu'Otar trouve la mort sur un chantier, Marina et Ada se débrouillent pour cacher la nouvelle à la matriarche .
Le film de Julie Berticelli, qui s'attache à décrire l'atmosphère d'une ancienne république d'URSS, se structure autour d'un drame familial intime. Plus loin, il est suggéré que le mensonge, délicat dans l'esprit de Marina et Ada, est de la nature des mensonges staliniens visant à "épargner", plus prosaiquement à tromper la population. La mise en scène est feutrée et intimiste, silencieuse parfois, au point que le film puisse sembler languissant et figé. Il nous attache aux personnages sans véritablement nous émouvoir. Sauf, peut-être, spoiler: dans l'épisode parisien final où la petite vieille pourrait découvrir la vérité sur Otar Esther Gorintin, son interprète, compose une étonnante grand-mère à la physionomie joviale et aux attitudes aussi minimalistes que naturelles.