Avis : Podium - Page 8

Benoît Poelvoorde s'éclate en Cloclo. Pas nous.

On ne rit pas une seule fois car personne ne s'est cassé la tête à faire des gags recherchés (alors qu'il y aurait sûrement de quoi faire avec un sujet sur les sosies) mais c'est plus simple de faire dans la facilité et de tout miser sur une importante campagne publicitaire. "Podium" n'est à voir que si vous appréciez Claude François ou les films kitsch.

Comédie kitsch, déjantée et touchante qui fonctionne surtout grâce aux presta géniales de Benoit Poelvoorde et Jean-Paul Rouve.

Un film complétement fou sur l'univers de nôtre Cloclo national, en mode sosie. Sans être un fan du personnage, j'ai passé un bon moment. De plus apprendre des anecdotes sur ce dernier est sympathique. Un bon film. ----Octobre 2019----

l'histoire originale de ce sosie est très drôle . Le fameux Benoit Poelvoorde est magistrale et hilarant dans ce rôle passionné, survolté, arrogant à souhait.
Podium est une comédie réussie : peu de temps mort, des personnages attachants ( petite pensée au second role ; le sosie clownesque de Polnareff ) et de nombreuses petites idées bien sympas tout au long du film : le casting des claudettes, la relation avec son fils, la tournée etc....
Bref, ce film fourmille d'idées originales et drôles. Une comédie a voir .

Très étonné de la moyenne assez moyenne pour ce podium...peut être que les bad buzz de ces dernières années de Yann Moix ont conduit ses haters à bananer son unique film qui vaille le coup (Vade rétro Cinéman!). Le revoyant plus de 15 ans après, je dois bien avouer que le film reste fidèle à mes souvenirs, Une belle réussite, c'est drôle, émouvant, Poelvoorde démontre qu'il est un grand acteur (et un grand chanteur et sosie) et la BO, classique mais aux petits oignons (CloClo, Polnaref, Clerc,...) fait le reste. Une très bonne comédie, un classique, à voir et à revoir!

Parce qu'il évite de faire la biographie pure de la star de la chanson française, en prenant le pli du regard d'un fan, que dis-je, d'un sosie vocal et physique, Y.Moix nous livre (enfin) le film que tout le monde attendait et que personne n'avait osé faire. Claude François est une icône intouchable, malgré que l'on sait tous que les traits de caractère et la pugnacité du personnage ne sont pas toujours à sa gloire. Le réalisateur-scénariste a donc la malice de contourner son sujet par le biais d'un de ses fans qui y concentre ses mimétismes, ses attitudes et sa passion. Ce regard extérieur permet aux spectateurs d'aller au-delà de la célébrité, et de mesurer son impact sur son public et de ses fidèles aficionados. C'est un premier film parfaitement maîtrisé que nous livre Y.Moix, très pointilleux en reconstitution, lumières, costumes et chorégraphies. Le film est constamment drôle, les dialogues exquis, et nous réserve son lot de tendresse. L''interprétation impériale de B.Poelvoorde y est pour beaucoup, le pastiche jamais vraiment moqueur de l'acteur en forme olympique fait de son rôle est un des plus beaux de sa carrière. La galerie de second rôle ne démérite pas, à l'image de J.P.Rouve à la formule offensive. Depuis, nous avons perdu Y.Moix plongé dans la radicalité. Avec ce film, il nous laisse un coup de génie tout en haut d'un podium d'anthologie.

Premier long-métrage pour Yann Moix (Cinéman - 2009) qui reprend le sujet de son roman éponyme mais n'en livre pas pour autant une adaptation car l'histoire n'est pas la même. Podium (2004) nous amène à faire la rencontre d'un admirateur absolu du chanteur Claude François, au point d'en être devenu un sosie, tant au niveau du physique qu'au niveau de l'interprétation (chant et danse). Sa dévotion et son idolatrie ont pris une telle ampleur dans sa vie de tous les jours (tant professionnelle que personnelle), qu'il se mettra à dos son épouse. Aidé par un ami, lui-même sosie de Michel Polnareff, ils vont tenter de remporter le grand concours de "La Nuit des sosies", une émission diffusée à la télévision. S'ensuit alors, tout le processus des préparatifs, du casting des "clodettes" en passant par les répétitions des chorégraphies.
Yann Moix séduit avec aisance, en effet pas besoin d'être un admirateur de l'artiste (Claude François) pour apprécier le film, la prestation de Benoît Poelvoorde aux côtés de Jean-Paul Rouve nous entraîne littéralement aux grès des célèbres titres du chanteur, tel que "Alexandrie Alexandra", "Chanson populaire", "Magnolias For Ever", "Cette année-là", "Comme d'habitude", etc. Une mise en scène rythmée, alternant avec quelques images d'archives, des répliques cultes et un côté nostalgique qui devrait plaire à bon nombre de spectateurs, bref une sympathique comédie populaire portée par le charisme d'un Benoît Poelvoorde en grande forme.

Tout juste la moyenne pour ce film, et si vous voulez mon humble avis, je crois que c’est la note qu’il mérite. Pour commencer, à l’inverse de Yann Moix qui a écrit le rôle spécialement pour Benoît Poelvoorde, je reconnais que je voyais mal l’acteur belge endosser les fringues de Claude François. Eh oui, je ne suis pas exempt d’a priori mais heureusement je sais parfois les combattre. C’est d’abord avec un certain plaisir satisfait que j’ai découvert des images d’archives portant l’annonce tragique qui a secoué à la fois le monde de la chanson et les fans, ainsi qu’une calligraphie très seventies lors du générique de début. Retour dans la passé efficace, même si l’intrigue du film se passe de nos jours. De quoi susciter de la nostalgie, un des éléments clés pour les éternels fans. L’idée d’axer l’histoire sur ces fameux sosies (dont la plupart n’en ont que le nom) m’a paru être une bonne idée. Déjà parce que ça existe, ensuite parce que ces sosies permettent à la légende de se perpétuer dans le temps. Claude François est mort, mais continue à vivre à travers ces fans qui lui vouent un véritable culte. Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher pour assouvir une passion dévorante, jusqu’à lui consacrer la décoration de son propre habitat, ou à lui consacrer une pièce entière. C’est le cas de figure de Bernard Frédéric, affublé de son acolyte Couscous en sosie de Polnareff (Jean-Paul Rouve formidablement ressemblant par les postures). Dans la peau de ce personnage qui vit Claude François, Benoît Poelvoorde. J’admets enfin qu’il m’a bluffé le bougre ! Quel travail il a accompli ! Trois mois passés avec la chorégraphe Mia Frye (qu’on apercevra dans le film, d’ailleurs), temps durant lequel il aura pris aussi des cours de chant. Une véritable performance quand on voit le résultat : il bouge bien et la qualité des vocalises est surprenante. Mais comme dans tous les domaines, il y a des ombres dans ce tableau idyllique. Autant on admire le travail de Poelvoorde, autant son personnage est con comme pas permis. Déjà que j’ai une fâcheuse tendance à trouver l’acteur irritant… Mais si on se souvient des nombreux travers de l’idole, on ne peut qu’accepter cette psychologie égocentrique et un brin misogyne, sans même parler de la prétention qui n’étouffe pas le personnage, bien au contraire ! Comme pour dresser un portrait complet, on n’échappe pas non plus à une certaine vulgarité. Tout le monde sait que Claude François n’était pas un enfant de chœur, loin de là. Mais c’était Cloclo alors on préfère ne pas savoir et fermer les yeux. Tous sans exception, ou presque. Or, être sosie, ça ne s’arrête pas toujours au talent artistique de l’idole. Ça va quelquefois jusqu’à épouser le même genre de caractère. C’est là aussi que l’écriture de Bernard Frédéric est remarquable, tout comme Benoît Poelvoorde dans son interprétation. Mais franchement, aller jusqu’à nommer une partie du répertoire du chanteur en trompant sa femme… C’est en partie là que le bât blesse : comment une femme peut rester avec un homme qui vit très largement au-dessus de ses moyens pour assouvir son obsession, surtout quand il y a un gamin entre les deux ? Yann Moix a pensé à tout. C’est là qu’intervient Dominique Besnehard dans la peau d’un psy dont il n’a la profession que le nom. Il faut vraiment que cette épouse aime son mari ! Et quand je dis aimer, c’est envers et contre tout ! Parce qu’il lui faut accepter beaucoup de choses, à commencer par un habitat où on n’est pas chez soi, sans même parler de la trahison suprême. Mais il fallait bien aménager la chute de l’histoire, complètement gâchée car hautement improbable devant les caméras de télévision. Certes le revirement est inattendu par les choix opérés, mais disons que c’était une façon de sauver la morale face aux dérives de l’addiction. J’aurai été curieux de voir la fin initiale concoctée par Yann Moix, changée à la demande de Poelvoorde. De ce que j’en sais, elle m’aurait davantage convenu. Mais là, j’ai un goût amer de gâchis, pensant tenir là un bon film pour lequel je reconnais tout de même qu’il sortait des sentiers battus. Un film qui ne figurera pas sur le podium de mes films français préférés, pas même dans le top 100.

Bonne comédie, à réserver pour les fans nostalgiques de Claude François, et qui a tendance à devenir une comédie musicale à part entière, plus de musique que du comique. Poelvoorde, si des fois en fait un peu trop, a tout de même fait un très bon travail dans l'imitation et la chanson.

Une comédie intéressante qui évoque le chanteur français populaire Claude François (1939-78) avec Benoit Poelvoorde en vedette. Pas mal d'idées amusantes dans cette parodie.

Une comédie moyenne mais intéressante quand même.
L'histoire est satisfaisante et Benoît Poelvoorde est convaincant dans son rôle et reste déjanté comme à son habitude.
Jean-Paul Rouve est sympathique, il ressemble bien à Michel Polnareff quand il est avec sa perruque et ses lunettes et Julie Depardieu est convenable.
Tous les autres acteurs sont plutôt corrects et les décors sont acceptables avec des remises en scènes convaincantes de lieux des shows d'époque.
Les costumes sont bien faits et l'ambiance est pas désagréable mais pas transcendante non plus.
Les musiques sont en revanche appréciables mais les gags et les répliques sont un peu lassants au bout d'un moment avec des séquences cocasses sans plus.
Un film donc moyen, l'idée d'exploiter le sujet des sosies est bonne mais le niveau d'humour est un peu trop lourd aussi dû au fait de l'infatigable Benoît Poelvoorde.

Personne d’autre ne pouvait incarner aussi bien le sosie de Claude François que l’irascible et le volubile Benoît Poelvoorde. L’acteur imite à la perfection les gestes mais aussi le caractère supposé du chanteur. Le spoiler: recrutement des « Bernadettes », la tournée d’entraînement jusque sur les parkings des centres commerciaux,
les quelques scènes irréelles comme spoiler: le duo au piano avec « Cloclo »
, les problèmes de couple (l’épouse brillamment interprétée par Julie Depardieu), la fin touchante qui prend le spectateur par surprise, et même Jean-Paul Rouve en étonnant sosie de Michel Polnareff, sont à porter au crédit du film. Mais l’intérêt de « Podium » repose plus sur la prestation de Benoît Poelvoorde que sur sa réalisation. Le début du film manque de pêche. Il ne démarre vraiment qu’avec le come-back de « l’artiste ». Ensuite, ça s’améliore avec les passages musicaux rythmés et entraînants, malheureusement un poil trop courts. Sinon, l’humour fonctionne par intermittence. Néanmoins, il faut voir spoiler: notre sosie casser Georges Brassens devant des journalistes, remettre son psy en place en généralisant l’imposture ou répandre de son ego tout un restaurant…

J'ai eu un vrai plaisir à le revoir. Décalé, drôle et sans doute le meilleur rôle de Poelvoorde. Étonnamment ça n'a pas trop vieilli.

Bon film avec un grand poelvoorde qui chante pas si mal que ca mais faut reconnaitre que si on n'est pas fan de cloclo l’intérêt diminue fortement mais moi je suis fan de benoit et de claude alors ca passe ,a noter un super Rouve en sosie de Polnaref plus vrai que nature.