Mon compte
    Pale Rider, le cavalier solitaire
    Note moyenne
    4,0
    7308 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Pale Rider, le cavalier solitaire ?

    217 critiques spectateurs

    5
    37 critiques
    4
    86 critiques
    3
    57 critiques
    2
    28 critiques
    1
    5 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    75 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2013
    S’étant fait connaître dans une série de ce genre (Rawhide) et demeurant à jamais grâce à la Trilogie du dollar de Sergio Leone (Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et le fameux Le Bon, la Brute et le Truand) comme la figure emblématique de ce cinéma hollywoodien, il est normal que Clint Eastwood, pour ses essais de réalisation, s’est beaucoup plongé dans le western. Une ambition qui lui vaudra enfin la reconnaissance en 1992 via Impitoyable. Une renommée tardive qui n’exclut pas la qualité de certaines de ses anciennes réalisations, comme ce Pale Rider – Le Cavalier Solitaire, l’un des films les plus connus de la carrière de cinéaste de ce cher inspecteur Harry.

    Dès le début, on sent bien que le bonhomme est un habitué du genre, au point d’en reprendre tous les clichés qui existent depuis les premiers films sur le sujet. À savoir un groupe de personnes innocentes, maltraitées par une bande de méchants personnages, qui vont enfin trouver une lueur d’espoir en la personne d’un héros solitaire de passage qui va les seconder dans leur lutte, sur le papier, perdue d’avance. Sans oublier les fameux duels de revolvers, ces plans mettant en valeur les paysages de l’Ouest sauvage (grandes plaines, collines…), ce silence de mort qui règne lors des combats à morts, cette bande son à l’harmonica qui accompagnent le bruit des éperons… Tout y passe ! Et pourtant, Clint va contourner le côté « déjà-vu » du western par le biais du statut sociétal de son personnage (même si Pale Rider est le remake de L’Homme des Vallées Perdues, le cinéaste / acteur s’est permis certaines libertés) : un héros solitaire donc qui est en réalité un homme d’Église, au passé bien mystérieux.

    De ce postulat, Pale Rider prend une toute autre direction que celle de l’hommage au genre. Mais plutôt ce lui de la vénération du mythe que suscite ce genre cinématographique. Ce fameux Cavalier Solitaire prenant du coup une apparence ni plus ni moins religieuse. La venue du héros juste après une prière et sa disparition après l’accomplissement des faits confirment ce constat. Et avec Clint Eastwood comme interprète, le côté christique n’en est que plus renforcé. En effet, il suffisait d’un comédien adepte du western pour déclarer au monde entier à quel point il ne serait rien sans ce genre de film et à qui lui rend hommage en le vénérant de la sorte. Un rapprochement biblique qui ne s’arrête pas là, mais qui continue également par des détails visuels calculés d’avance (le cheval pâle qui rappelle Quatre Cavaliers de l’Apocalypse).

    Et puis, Clint, au lieu de se poser tranquillement et de préparer la fusillade finale en cousant petit à petit sa trame, préfère aussi de s’intéresser à certains personnages secondaires. Dont le leader des chercheurs d’or (les gentils, évidemment), jugés comme un rêveur qui ne peut se défendre, et qui va pourtant trouver la foi en lui, ce qui lui permettra de réussir en amour, dans ses relations avec ses compagnons et dévoiler un grand courage. D’une fillette de 16 ans mature au possible qui veut à tout prix avoir pour époux notre héros solitaire. Quant à ce dernier, tout reste mystérieux en ce qui le concerne. Son passé (même les rares révélations à son sujet n’en disent pas long). Son identité (pas de nom ou d’origine, juste l’appellation du Pasteur se fait entendre pendant tout le film). Rien qui pourrait ôter le côté religieux de ce personnage que tout le monde voit tel le Messie.

    Après, il est étonnant de voir que le reste du film ne soit pas si travaillé que ça. Le scénario sort de l’ordinaire et pourtant, on a vraiment l’impression de voir un western classique. Qui propose des méchants payés par d’autres pour accomplir la sale besogne, une fusillade finale attendue malgré son incontestable efficacité, des séquences prévisibles et quelques longueurs un peu lourdes. Mais fort heureusement, cela n’enlève en rien le plaisir que l’on a à regarder ce western qui propose aussi bien des moments de réflexions que d’actions (une séquence d’ouverture violente, un corps-à-corps sympa, une attaque explosive et le final). Sans pour autant oublier une petite touche humoristique comme sait si bien les faire Clint Eastwood en ce qui concerne ses personnages. Un comique qui se résume en une scène par la présence de Richard Kiel (le Requin de la saga James Bond), gros bras qui va pourtant en baver.

    Ajoutez à cela une bonne interprétation et vous obtenez un western de très bonnes factures. Qui prouve que son réalisateur / acteur sait faire un film, voire le hisser à un niveau jamais pensé (celui de la vénération du genre). Mais quand même, il aurait été souhaitable que dans sa recherche à innover le genre, Clint aille encore plus loin que dans son remaniement du mythique héros solitaire loin de chez lui.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    41 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2024
    Emblématique de son auteur, ce western de 1985 radicalise la figure du justicier sans nom jusqu'à le mythifier! Le mystère est plus total que jamais et empreint de références bibliques, le "pasteur" fascine hommes, femmes et enfants sans renoncer à son mutisme, ni à la violence de sa justice. Un cavalier de l'apocalypse fantomatique qui fait flirter le western avec le fantastique (procédé entamé sur "HIgh Plains Drifter" en 1973) dans une oeuvre crépusculaire mais divertissante, point culminant du mythe initié par Leone mais dont Eastwood s'affranchit définitivement, accouchant d'un film radical et décomplexé, avant d'entamer la déconstruction de son personnage légendaire (d'abord avec "Josey Wales" puis "Unforgiven")! Culte!
    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2020
    A la relecture de ce film, on pourrait y voir un message écologique, et oui, utiliser l'hydraulique pour extraire l'or contenu dans le sol, à coup de canon à eau, détruire les paysages naturelles, cela offre bien des résonnances avec l'impact de la déforestation d'aujourd'hui. Et on voit ses chercheurs d'or, creuser, casser du caillou à la force des bras, grosse sueur, dur labeur pour peu de récompense. Eastwood précurseur ?
    Vient ensuite le personnage de Clint EASTWOOD, homme solitaire, on ne sait pas d'où il vient, on ne sait pas qui il est, ni qui il était, mais, cette part d'ombre, cette présence, tout peut changer, l'espoir renaît face aux despotes. Très conventionnel, mais maitrisé de bout en bout, nul besoin de dire que Eastwood est un grand réalisateur, il va à l'essentiel, et nous emmène avec lui dans un cinéma qui lui est propre, qui résiste au temps et qui à l'air, même de se bonifier.
    gregbox51
    gregbox51

    28 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2014
    Bon western bien péchu. Le scénario ne casse pas des briques mais l'histoire est fort bien contée, les personnages bien représentatifs d'un monde autrefois bien cruel ...
    Fabios Om
    Fabios Om

    35 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Clint Eastwood toujours grandiose dans ce western , qui parfois est un peux longuet, dans certaine scène,
    mais de la bravoure, courage , la famille sont au premier plan de ce film, ou il la'que vraiment une bonne original . Un film trop porter sur la croyance et la religion , mais un pasteur bien particulier .
    Un film qui a une force de nous tenir jusqu a la fin pour savoir ce qui arriver et ce que va faire le grand Clint
    qui ici pour une fois ne fume pas et c'est tant mieux (lui qui déteste cela ) les chevaux toujours une place dans ses films. Réalisation de Clint Eastwood qui est plutôt bonne .


    résumer ;
    Les derniers chercheurs d'or indépendants de LaHood, bourgade minière de Californie, sont harcelés par les hommes de main du puissant Coy LaHood. Ce dernier a fondé la ville qui porte son nom et exploite une mine qui s'épuise. Il cherche à récupérer les parcelles des indépendants. Les malfrats partis, la jeune Megan (Mélanie dans la version française) Wheeler enterre son chien, innocente victime, et prie. C'est à ce moment que surgit de la montagne un cavalier solitaire tout de noir vêtu. Il est pasteur, comme en atteste son col blanc, mais nul ne connaît son passé ni même son nom. On l'appelle le Prédicateur (the Preacher en VO). Hull Barret, opposé depuis longtemps à Coy LaHood, l'accueille sous son toit. Coy Lahood fait appel à des tueurs à gages.
    Michel1664
    Michel1664

    16 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2024
    Je ne suis pas trop friand de Western en général mais celui-ci est très bon. Sur un scénario pourtant très simple, le charismatique Clint Eastwood est arrivé à nous faire un film super plaisant. On est complètement happé par le récit et il y a plein de bons dialogues et de bonnes séquences. Bref, simple et efficace.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2023
    En 1985, Clint Eastwood revient à son genre préféré : le western. Le réalisateur interprète lui-même le rôle principal, celui d’un énigmatique pasteur venu protéger des chercheurs d’or opprimés. Le scénario plutôt classique possède néanmoins un aspect anticonformiste grâce au mystère qui plane autour de ce justicier dont l’ambivalence des actes interpelle. A la fois protecteur et aimant (parfois même à la limite du trouble dans sa relation avec la jeune fille), il peut devenir un tueur solitaire implacable. La présence du thème de la destruction de la Nature par l’homme offre également à ce récit une dimension mystique. Bref, un film sobre et efficace dans la lignée de ceux produits par le grand Sergio Leone.
    Régis L.
    Régis L.

    8 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2015
    Un chef d'œuvre. Un très beau western avec le légendaire Clint Eastwood. Ce film s'inspire fortement de L'Homme des vallées perdues réalisé par George Stevens et sorti en 1953.La regrettée Carrie Snodgress tenait le rôle de Sarah Wheeler.
    Louis-Auxile M.
    Louis-Auxile M.

    24 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2010
    Clint Eastwood nous emmène de nouveau dans son Ouest tant redouté. Les paysages sont merveilleux, et le scénario, d'un classicisme qui ne lasse pas encore. On regrettera simplement que le compromis entre action et méditation se soit fait au détriment des deux. Au final, on ne bouge pas beaucoup, et on ne s'émeut pas plus. Peut-être pour laisser une part au rêve...
    TonyMafia
    TonyMafia

    11 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2013
    Malgré une excellente photographie, je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire et à m'attacher aux personnages.
    Roub E.
    Roub E.

    732 abonnés 4 823 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2014
    Avec Pale Rider, Clint Eastwood signe un western assez contemplatif, ou les paysages magnifiques semblent plus forts que les individus qui vivent dedans. Le personnage du pasteur interprété par monsieur Eastwood himself est suffisamment mystérieux et ambigu pour susciter l intérêt tout au long du film. Seulement j ai trouvé que le film manquait de rythme et le dénouement final se fait trop attendre à mon goût.
    Miamsolo
    Miamsolo

    179 abonnés 1 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2011
    Clint Eastwood a réalisé pas mal de westerns dans sa carrière. Il a fait des westerns plus modernes que ceux auxquels nous étions habitués auparavant avec John Wayne et compagnie. Pale Rider fait partie des meilleurs westerns réalisés par le maître Eastwood. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde devant ce long-métrage. Dans Pale Rider, Clint Eastwood incarne un prêtre qui va prêter main forte à une petite population, menacée de quitter les lieux où ils habitent car de l’or s’y trouve. Bien sûr, quand Clint Eastwood est là, il fait le ménage. Comme dans tous les westerns réalisés par Clint Eastwood, les décors et paysages sont somptueux. D’ailleurs, c’est un des rares westerns dans lequel je vois de la neige. Les comédiens sont excellents. Clint Eastwood joue toujours le même genre de personnage, mais c’est ce qui fait tout son charme. Les seconds couteaux sont aussi très bien choisis. Au final, lorsque le film est terminé, on reste sur une bonne impression et on ne regrette pas d’avoir vu ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 mars 2011
    12 ans après "L'homme des hautes plaines", Clint Eastwood reprend le rôle de l'Homme sans nom et fait régner sa propre loi : celui du tueur froid et implacable, connaissant son ennemi.
    Peut être plus conventionnel et plus crépusculaire que "L'homme des hautes plaines", Clint Eastwood apporte du sang neuf au western, qu'on retrouvera plus tard dans "Impitoyable", délaissant au passage la marque de fabrique de Leone, musique envoûtante et violence électrique. On retrouve plutôt un semblant de musique jazzy, légèrement dérangeante, atypique de ces derniers films ("Million dollar baby", "L'échange") et une violence traitée avec justesse et pudeur.
    On surprend la main dans le sac la présence on ne peut plus surprenante de Chris Penn (frère de Sean) à qui je rends un hommage mérité.
    Pour les inconditionnels de notre très grand Clint, incontestablement.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2010
    Une poignée de chercheurs d’or occupe un terrain que guigne le créateur sans scrupule de la ville voisine, lui aussi dans le business de l’or, mais plus industriellement. Un soi disant prêcheur de passage (Clint Eastwood) les aidera à résister.
    Pour son second western, Eastwood revient au standard américain, délaissant le baroque des westerns spaghettis : retour à la règle des trois unités, prise de vue classique, plans moyens, décors léchés, musique peu proéminente, héros au caractère entier, méchants motivés par l’appât du gain, amitié et un brin de sentimentalisme. Quelques clins d’œil encore cependant à Sergio Leone : héros attendant le train du côté opposé à la gare, bande du Marshall vêtue de long manteaux identiques, etc. Ce cocktail classique est servi en accompagnement d’une intrigue qui ne l’est pas moins : le héros solitaire accomplit son devoir, scène de duel final dans la rue principale de la ville incluse, puis repart toujours seul : « I’m a poor lonesome cowboy far away from home… ». La réussite est due à plusieurs facteurs : une sobriété de mise en scène, montrant sans appuyer, un choix de séquences approprié donnant corps à la communauté des chercheurs d’or, un ensemble d’acteurs tous excellents, et surtout un sens du récit. Par rapport aux maîtres américains du genre, Eastwood déroge en laissant une zone d’ombre autour de son héros : on ne pourra deviner que des bribes de son passé, un passé qui pourtant conditionne son attitude.
    Avec ce film, Eastwood montrait, en 1985, qu’il était encore possible de réaliser des westerns, pour peu que l’on ait su digérer l’apport des générations précédentes, et qu’on ait le sens de l’épopée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 octobre 2011
    Grosse impression de déjà vu ! Eastwood et ses scénaristes ne se sont guère creusés la tête pour écrire ce remake de "L'homme des hautes plaines", remplaçant juste l'onirisme du précédent par un naturalisme proche de "Josey Wales". Tout sent le réchauffé, comme le côté "Ange exterminateur" de son personnage, présent depuis "Pour un poignée de dollars", et ici lourdement souligné (il apparaît tandis qu'un personnage récite la bible !). Il faut cependant reconnaître la beauté de l'écrin : rarement Eastwood aura si bien filmé la nature et la photographie tout en clair-obscurs de Bruce Surtees est d'une beauté sidérante. Le cinéaste se fait visiblement plaisir en re-chaussant ses éperons - il a toujours belle allure, plus hiératique que jamais -, mais son programme manque définitivement de fraîcheur ! Car si la première partie ne passe pas trop mal (réalisme de la colonie de prospecteurs, ambiguïté du prêtre), la deuxième se met sur pilotage automatique, jusqu'à un duel final particulièrement poussif. Il faudra attendre l'immense "Impitoyable" pour que le cinéaste retrouve la nécessité du western.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top