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yannick R.
95 abonnés
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4,0
Publiée le 15 février 2010
Pale Rider empreinte evidemment à Sergio Leone, pas par le style mais pour l'écriture et l'archétype du héros ambigu. Le film a également des similarités avec le premier western mit en scène par Eastwood, L'Homme des hautes plaines et par conséquent avec Pour un poignée de dollars, même personnage mystérieux et ambiance avec des touches de fantastiques (invincibilité du héros qui semble de plus omniscient, d'ailleurs les deux films commencent et s'achèvent par des plans similaires: le cavalier solitaire apparait et dispparait à l'horizon comme dans un mirage, il pourrait s'agir du même homme). Avec une variation pour le final, dans le premier film le bad guy demande au cavalier qui il est, sans obtenir de réponse (clin d'oeil à Leone sans aucun doute) alors qu'ici, le méchant le reconnait avant d'être abattu et c'est le spectateur qui reste dans l'ignorance (même si Clint sème quelques indices).
Un western de grand cru signé Clint Eastwood. Il joue aussi le rôle principal avec un charisme débordant ! Même si le film est pas mal classique, faisant un peu déjà vu pour son intrigue et ses personnages, les moments forts et la mise en scène se démarquent. Des décors magnifiques, un rythme lent qui reste tendu comme Eastwood c'est si bien le faire. Les scènes de confrontations et surtout la bataille finale sont jouissives. spoiler: On peut seulement regretter que le "pasteur" ne soit pas suffisamment mis en difficulté pour qu'on ne doute pas de son succes... Un western que je ne peux que recommander !
Eastwood qui commence à avoir de la bouteille en 1985 se déguise en barbon hirsute solitaire et accessoirement en pasteur à col blanc qui joue du flingue et du bâton, rossant et flinguant à la demande les mécréants pour protéger la veuve et l'orphelin !
Soit, ces quelques scènes (rares à dire vrai) dans lesquelles il nous rejoue son vieux numéro de l'homme sans nom, génie de la pétoire à ses heures perdues, sont presque appréciables même si l'ambiance spaghetti est partie depuis bien longtemps.
Mais tout le reste n'est que niaiserie et bavardages insipides au fil d'un scénario écrit sur un vieux morceau de papier sur le départ... vers la poubelle. La fin est aussi prévisible que convenue afin de faire mousser le cavalier solitaire, ange gardien temporaire d'une pauvre bande de minables. Et pour en arriver là, il faudra faire avec les longues minutes qui comptent double voire triple comme au Scrabble.
Bien des fois durant ce film abêtissant, on a la terrifiante impression de se (re)taper un John Wayne ressorti du placard mais avec un Clint qui se repose sur ses tics vieillots ou pire encore, dénaturés et vidés de leur sens. Même la mise en scène, rigide, est percluse de rhumatismes.
Un film à oublier définitivement, pour le bien de l'acteur. Et le nôtre.
Clint Eastwood revient au western avec un personnage et un scénario qui ne sont pas sans rappeler sa deuxième réalisation « L'Homme des hautes plaines ». Sauf qu'ici, l'influence n'est pas tant le western spaghetti que le western classique. Les paysages sont magnifiques, la mise en scène est appliquée, avec de beaux plans. On retrouve la simplicité qui fait toute la beauté d'un film Eastwoodien. L'histoire, très linéaire, est prenante alternant de belles scènes bien dialoguées et des scènes d'action et de tension. Le tout n'est pas dénuée d'humour ( avec notamment le personnage de Richard Kiel ). Le film sort néanmoins du lot grâce à son atmosphère étrange et son souffle fantastique saisissant. Comme dans « L'homme des hautes plaines » et toujours avec sa sobriété légendaire, Clint Eastwood interprète un personnage taciturne et quasi fantôme, spectre de la vengeance. Cette ambiguité et tonalité disséminé dans un ensemble très classique apporte une vraie touche d'originalité. En conclusion, voilà un beau western, qui n'est pas aussi marquant et sophistiqué que le sont « Josey Wales » ou « Impitoyable » ( pour citer d'autres westerns réalisés par Clint Eastwood) mais qui emporte l'adhésion par sa pureté et sa simplicité teintées d'étrangeté et de mysticisme.
Un bon western signé et interprété par Clint Eastwood dans le rôle d'un mystérieux cavalier solitaire prenant la défense de modestes chercheurs d'or contre la bande de Coy Lahood qui règne en maître sur une petite bourgade de Californie. Le scénario, assez convenu dans ce type de film, est agrémenté d'une touche de fantastique concernant l'identité et l'incarnation maléfique de ce justicier sans nom. Un personnage énigmatique, semant la mort et la violence sur son passage, à qui Clint Eastwood prête sa présence charismatique.
Un bon petit western , avec une histoire très classique mais toujours intéressante (L'affrontement entre le riche oppresseur et les villageois démoralisé par cet violence , et l'arrivée du sombre héros inconnu de tous) . La mise en scène d'Eastwood permet une immersion dans ce conflit violent et sordide , , les acteurs sont plutôt bons (Eastwood crève l'écran , comme d'habitude) . Un western correct , a voir si on aime le genre .
« Je regardai, et voici, parut un cheval dune couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts (i.e lEnfer) laccompagnait ». Partant de ce verset de lApocalypse selon Saint-Jean, C. Eastwood endosse de nouveau, 20 ans après ses débuts avec S.Leone, le costume du redresseur de tort solitaire, froid, cynique et impitoyable qui manie le colt aussi bien quun curé lencensoir. Précisément, cette fois, il accentue le côté énigmatique et marginal du personnage du cavalier solitaire en lui attribuant lhabit dun pasteur et en lidentifiant ni plus ni moins au bras armé de la mort, considérée ici comme le vengeur suprême auquel personne ne peut échapper. Comme dans « LHomme des Hautes Plaines », le scénario et les personnages sont empreints de ce manichéisme sans lequel il ne pourrait être question de western. On peut ajouter que le film dénonce lexploitation ignominieuse de lopprimé par le fort et la corruption des représentants de la loi, prompts, à cette époque de la conquête de lOuest, à se ranger du côté du puissant. La mise en scène est minutieuse et nous offre quelques plans spectaculaires donnant au côté impénétrable et fantomatique du héros encore plus de force. Les décors sont dépouillés et les dialogues sommaires, ce qui renforce latmosphère pesante et lugubre provoquée par la situation daccablement qui touche les faibles prospecteurs devant la cupidité et la cruauté du fort et richissime propriétaire de la ville. En dehors de C.Eastwood lui-même, tous les acteurs sont très convaincants, à commencer par la jeune Sydney Penny. Malgré quelques incohérences et quelques maladresses dans la réalisation, le film repose sur un scénario assez classique, mais irréprochable, digne des uvres de S.Leone et demeure captivant du début à la fin. C.Eastwood a réussi son pari de remettre le western au goût du jour et de rendre au genre ses lettres de noblesse.
Je l'avais déjà vu, j'en gardais des bons souvenirs. ça m'a fait plaisir de le revoir ce soir à la télé. Clint Eastwood signe un film vraiment bien. Bon, il joue le "Eastwood" mais l'histoire est vraiment plaisante et les personnages sont plutôt touchants.
Si Eastwood s'inspire par moment de Leone avec ce western, il y injecte tout de même un style particulier, froid et teinté de fantastique, sans oublier une violence plus intense que la plupart des films du genre. Certes, le scénario est sans surprise et très manichéen, mais certaines facettes de l'intrigue se révèlent bien trouvées. Pale Rider est donc un film très acceptable qui n'est pas le meilleur d'Eatswood, et dans lequel les jamesbondophiles pourront repérer le très singulier Richard Kiel.
Il aura fallu attendre l'année 1985, lors de laquelle, Clint Eastwood fait son apport personnel au western. " Pale Rider, le cavalier solitaire " est son 11ième long métrage et 3ième western. Après le baroquisme de " L'homme des hautes plaines " et le classicisme de " Josey Wales, hors-la-loi ", le cinéaste impose la fulgurance d'une mise en scène à l'esthétique glacée pourtant située dans les déserts brûlants de l'ouest américain ; un film hypnotisant et sensoriel qui maintient une tension grinçante jusqu'à l'explosion de violence finale à la fois sobre et efficace. La virtuosité cinématographique de l'auteur atteint des sommets dans l'Art de la photographie et surtout dans son jeu d'acteur imposant calme et inquiétant. Par la force et l'audace du propos, Clint Eastwood fait preuve d'un talent et d'une sagesse acquis avec la force de l'âge d'une expérience hors-norme du Septième Art. Le film qui préfigure le dernier grand monument du genre, le western crépusculaire aux quatre oscars :" Impitoyable ".
Un très bon Eastwood, net et sans bavure. Une histoire bien ficelée, des scènes d'anthologie, un cadre somptueux et une atmosphère de calme avant la tempête font de ce film un petit bijou qui marque les esprits. La scène de fin relève du chef-d'oeuvre, comme souvent dans les westerns "eastwoodiens".
"Pale rider" fait un peu office d'énième western avec Clint Eastwood et peine à sortir du lot et se dégager une identité propre. Si le film est sympathique et relativement divertissant il n'en est pas moins très si ce n'est trop classique. Le scénario sent vraiment le déjà vu et n'apporte pas grand chose de neuf tout comme la mise en scène de Eastwood pas très inspiré. On est loin de l'inventivité et de la maîtrise de "Impitoyable" et il ne reste que la prestation de Eastwood qui est bien entendu toujours aussi charismatique en tant qu'acteur. "Pale rider" est un film très mineur de Eastwood et un western très dispensable mais qui évite les gros faux pas et se laisse voir sans déplaisir.
Les quatre westerns réalisés par Clint Eastwood peuvent se diviser en deux catégories, les westerns hommages et influencés par le genre (L'Homme des hautes plaines et celui-ci) et ceux plus personnels (Josey Wales et Impitoyable). Pale Rider empreinte evidemment à Sergio Leone, pas par le style mais pour l'écriture et l'archétype du héros ambigu. Le film a également des similarités avec le premier western mit en scène par Eastwood, L'Homme des hautes plaines et par conséquent avec Pour un poignée de dollars, même personnage mystérieux et ambiance avec des touches de fantastique (invincibilité du héros qui semble de plus omniscient, d'ailleurs les deux films commencent et s'achèvent par des plans similaires: le cavalier solitaire apparait et dispparait à l'horizon comme dans un mirage, il pourrait s'agir du même homme). Avec une variation pour le final, dans le premier film le bad guy demande au cavalier qui il est, sans obtenir de réponse (clin d'oeil à Leone sans aucun doute) alors qu'ici, le méchant le reconnait avant d'être abattu et c'est le spectateur qui reste dans l'ignorance (même si Clint sème quelques indices). Le film doit aussi beaucoup au classique de 1953 de George Stevens, L'Homme des vallées perdues. Eastwood reprend même certaines séquences quasiment à l'identique,notament la fin. Le metteur en scène fait également preuve d'un symbolisme marqué, il suffit de voir la séquence où l'arrivée du Réverend, qui n'a pas d'autre nom, est accompagnée par la lecture de l'Apocalyspe. Ambiance crépusculaire enfin, avec une photo très sombre même si, pour avoir eu la chance de le voir au cinéma, j'ai pu constater que celle-ci est encore plus sombre dans sa version en salle, contrastant d'autant avec les passages clairs et enneigés, tel le réglement de compte final.