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Corenbobby
34 abonnés
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3,5
Publiée le 9 juin 2011
une jolie petite histoire qui montre que Clint Eastwood est un excellent réalisateur et aussi un excellent acteur. l'actrice qui joue la jeune fille est excellente.
Un bon petit western , avec une histoire très classique mais toujours intéressante (L'affrontement entre le riche oppresseur et les villageois démoralisé par cet violence , et l'arrivée du sombre héros inconnu de tous) . La mise en scène d'Eastwood permet une immersion dans ce conflit violent et sordide , , les acteurs sont plutôt bons (Eastwood crève l'écran , comme d'habitude) . Un western correct , a voir si on aime le genre .
Dans l'ensemble, c'est plutôt pas trop mal, mais on regrette Sergio Leone et Ennio Morricone. Ça n'est malheureusement pas très bien joué. Heureusement que Clint Eastwood est là pour remonter le niveau.
Clint Eastwood nous emmène de nouveau dans son Ouest tant redouté. Les paysages sont merveilleux, et le scénario, d'un classicisme qui ne lasse pas encore. On regrettera simplement que le compromis entre action et méditation se soit fait au détriment des deux. Au final, on ne bouge pas beaucoup, et on ne s'émeut pas plus. Peut-être pour laisser une part au rêve...
Un grand western pourtant loin d'être classique, servi par un Clint Eastwood de plus en plus inspiré, jusqu'à ce qu'il atteigne le sommet de sa carrière dans le western avec Impitoyable.
Un superbe western dans la veine de "L'Homme des hautes plaines" du même Eastwood qui exploite avec habilité cet énigmatique prêcheur qui tel un fantôme abat la foudre sur les pêcheurs. Il y a dans ce film une sorte de mystique présence qui en fait un western à part, empreint de religiosité. On retrouve tous les ingrédients qui font un bon western, d'après un remake de "L'homme des vallées perdues" avec Alan Ladd. Les hommes de main du Marshal Stockburn ressemblent à ceux de Fonda de Il était une fois dans l'Ouest, en tout cas c'est une scène fabuleuse (quant ils abattent le pauvre homme ivre). Par contre j'ai l'impression qu'on a un peu bâclé la fin, c'est plus léger et les méchants sont tous portés au ridicule. Et puis il y a aussi cette voix française insupportable de la fille (la fin en VF avec l'écho est horrible). Hors mis cela ce film est un classique du genre.
tres décevant, scénario bcp trop prévisible et beaucoup trop romancé, bref un bon somnifère pour s'endormir mais on attend vraiment autre chose d'un western, clint a merdé sur ce coup
Mouai... Pas une référence absolue du western. Quand on voit Impitoyable et Il Etait Une Fois Dans L'Ouest on rigole cinq minutes quand on repense à celui-ci.
Une poignée de chercheurs d’or occupe un terrain que guigne le créateur sans scrupule de la ville voisine, lui aussi dans le business de l’or, mais plus industriellement. Un soi disant prêcheur de passage (Clint Eastwood) les aidera à résister. Pour son second western, Eastwood revient au standard américain, délaissant le baroque des westerns spaghettis : retour à la règle des trois unités, prise de vue classique, plans moyens, décors léchés, musique peu proéminente, héros au caractère entier, méchants motivés par l’appât du gain, amitié et un brin de sentimentalisme. Quelques clins d’œil encore cependant à Sergio Leone : héros attendant le train du côté opposé à la gare, bande du Marshall vêtue de long manteaux identiques, etc. Ce cocktail classique est servi en accompagnement d’une intrigue qui ne l’est pas moins : le héros solitaire accomplit son devoir, scène de duel final dans la rue principale de la ville incluse, puis repart toujours seul : « I’m a poor lonesome cowboy far away from home… ». La réussite est due à plusieurs facteurs : une sobriété de mise en scène, montrant sans appuyer, un choix de séquences approprié donnant corps à la communauté des chercheurs d’or, un ensemble d’acteurs tous excellents, et surtout un sens du récit. Par rapport aux maîtres américains du genre, Eastwood déroge en laissant une zone d’ombre autour de son héros : on ne pourra deviner que des bribes de son passé, un passé qui pourtant conditionne son attitude. Avec ce film, Eastwood montrait, en 1985, qu’il était encore possible de réaliser des westerns, pour peu que l’on ait su digérer l’apport des générations précédentes, et qu’on ait le sens de l’épopée.
Pale Rider empreinte evidemment à Sergio Leone, pas par le style mais pour l'écriture et l'archétype du héros ambigu. Le film a également des similarités avec le premier western mit en scène par Eastwood, L'Homme des hautes plaines et par conséquent avec Pour un poignée de dollars, même personnage mystérieux et ambiance avec des touches de fantastiques (invincibilité du héros qui semble de plus omniscient, d'ailleurs les deux films commencent et s'achèvent par des plans similaires: le cavalier solitaire apparait et dispparait à l'horizon comme dans un mirage, il pourrait s'agir du même homme). Avec une variation pour le final, dans le premier film le bad guy demande au cavalier qui il est, sans obtenir de réponse (clin d'oeil à Leone sans aucun doute) alors qu'ici, le méchant le reconnait avant d'être abattu et c'est le spectateur qui reste dans l'ignorance (même si Clint sème quelques indices).
Les quatre westerns réalisés par Clint Eastwood peuvent se diviser en deux catégories, les westerns hommages et influencés par le genre (L'Homme des hautes plaines et celui-ci) et ceux plus personnels (Josey Wales et Impitoyable). Pale Rider empreinte evidemment à Sergio Leone, pas par le style mais pour l'écriture et l'archétype du héros ambigu. Le film a également des similarités avec le premier western mit en scène par Eastwood, L'Homme des hautes plaines et par conséquent avec Pour un poignée de dollars, même personnage mystérieux et ambiance avec des touches de fantastique (invincibilité du héros qui semble de plus omniscient, d'ailleurs les deux films commencent et s'achèvent par des plans similaires: le cavalier solitaire apparait et dispparait à l'horizon comme dans un mirage, il pourrait s'agir du même homme). Avec une variation pour le final, dans le premier film le bad guy demande au cavalier qui il est, sans obtenir de réponse (clin d'oeil à Leone sans aucun doute) alors qu'ici, le méchant le reconnait avant d'être abattu et c'est le spectateur qui reste dans l'ignorance (même si Clint sème quelques indices). Le film doit aussi beaucoup au classique de 1953 de George Stevens, L'Homme des vallées perdues. Eastwood reprend même certaines séquences quasiment à l'identique,notament la fin. Le metteur en scène fait également preuve d'un symbolisme marqué, il suffit de voir la séquence où l'arrivée du Réverend, qui n'a pas d'autre nom, est accompagnée par la lecture de l'Apocalyspe. Ambiance crépusculaire enfin, avec une photo très sombre même si, pour avoir eu la chance de le voir au cinéma, j'ai pu constater que celle-ci est encore plus sombre dans sa version en salle, contrastant d'autant avec les passages clairs et enneigés, tel le réglement de compte final.
A l'instar de Lawrence Kasdan avec son "Silverado", Clint Eastwood tenta de remettre au goût du jour le western avec cette nouvelle variation autour de son personnage de cowboy mutique, très proche par instants de "L'homme des hautes plaines" sans en atteindre toute fois la puissance. Reste un western très efficace, bénéficiant d'une mise en scène impeccable et réhaussé par la présence biblique à mort de l'ami Clint.