Avis sur Art School Confidential

Cinq ans après "Ghost World", Terry Zwigoff collabore de nouveau avec le célèbre auteur de bande-dessinée américain Daniel Clowes. "Art School Confidential", sorti en 2005, n'est pas tiré d'une bande-dessinée mais constitue un scénario original. Malgré la réalisation de Zwigoff, le film porte clairement la patte de son scénariste. Comme dans nombre de ses oeuvres, Clowes y dénonce hypocrisie des écoles d'art, où règne à la fois pédanterie, vacuité et égotisme surdimensionné. Malgré quelques bonnes trouvailles comiques, l'ensemble reste sage, poli, et manque de croquant. Dommage car la distribution est bonne ; outre John Malkovich, on y aperçoit furtivement Steve Buscemi. Certains personnages sont hilarants, justes et sincères, mais "Art School Confidential" manque singulièrement d'ampleur pour atteindre réellement son but. Sympathique.

Tout n'est pas génial, mais le réalisateur dépeint (sans vilain jeu de mot) l'étude artistique avec brio pour ce qui est de l'amateurisme et de l'absurde. J'ai beaucoup rigolé en voyant les œuvres acclamées alors qu'elles sont totalement nulles et enfantines. Idem sur les idées artistiques des étudiants dans leur recherche de l'oeuvre ultime. Il y a un bon humour et souvent des dialogues fun et absurdes même si le film manque de personnages charismatiques, j'ai passé quelques bons moments.

Original, rafraîchissant, intriguant et bien réalisé, on ne peut rester insensible face à ce film qui trouve une inspiration toute neuve et décalée dans cette école d'art habitée par des personnes toutes aussi décalées les unes que les autres. Accrocheur!

Une satyre sur le monde de l'art remplie de clichés. Je me demande ce que Malkovich est venu faire dans cette galère ! On accroche pas du tout à l'histoire qui est d'un plat mortel, de plus la piètre prestation du jeune acteur principal n'arrange rien...

Toujours là où on ne l'attend pas, Terry Zwigoff signe ici encore une belle réussite. Sans aucune prétention, le film s’impose comme une belle reflexion sur l’art et les moyens d’y parvenir mélangeant sarcasme et caricature...

Ce film est un petit bijoux ! Meme s'il n'est pas tout à fait realiste , il est meme plutot pessimiste par rapport à la realité sur le monde de l'art contemporain.

Des acteurs en dessous de tout et un scénario caricatural remplis de clichés sur le monde de l'art sur fond de mièvrerie adolescente!

Une histoire franchement pas si mal, mélanger d'un roman policier et de la comédie limite ridicule, menant des scénarios et des rôles parfois bon et parfois sans plus... Ca aurait été beaucoup meilleur sans la comédie.

Une enquète/comédie limite thriller qui maintiendra le spectateur qui n'a jamais vu de film en haleine. Un gentil héros, une jolie fille vont-ils finir ensemble ? Le suspense est intense et une grosse perte de temps à l'arrivée.
PLV : une bonne brochette d'acteurs qui apparaissent par la suite dans des séries telles urgences sont visibles.

"Art School Confidential" parle de façon très humoristique de l'art contemporain, de sa perception et du business qui tourne autour, et réserve quelques moments savoureux. C'est donc un film rare et assez réussi sur le sujet, même si la partie "policière" n'est hélas pas des plus heureuse.

Cette satire de l'art pictural, aussi intéressant et juste que soit le propos, manque d'audace, de piquant et surtout d'un scénario qui tient la route. L'histoire patine et n'avance guère en se perdant dans des ficelles romantiques conventionnelles et peu passionnantes. Le réalisateur aurait peut être eut plus de chances en développant les aspects policier ou comique au lieu de les laisser en second plan. Quoiqu'il en soit, avec ce "Art School Confidential" plat et laborieux, Terry Zwigoff rate son sujet.

En dépit d'un excellent numéro de Malkovitch et de quelques bons passages, ce film est raté, avant tout à cause de son très mauvais scénario. Il oscille entre le teen movie, mélange de gnangnan et de dialogues graveleux, et la comédie policière paresseuse. Le réalisateur n'a pas su faire un choix et n'a pas fait le moindre effort pour introduire une once de suspense. La critique des milieux artistiques aurait pu être hilarante, mais elle tombe dans une caricature lourdingue qui gâche ses effets.

Une satire féroce doublée d’un regard très juste et ultra provocateur (jusqu’où est-on prêt à aller pour devenir un grand artiste ?) sur l’art d’aujourd’hui.
Entre une dérision hilarante où tout le monde y passe (les élèves prétentieux, les profs incapables et l’école d’art complètement clichée) et une sincérité qui sent le vécu (le scénariste Daniel Clowes a en effet fréquenté une école d’art dans sa jeunesse), Art School Confidential est une comédie intelligente qui arrive directement en DVD en France suite à son échec au box-office américain (on comprend pourquoi vu la critique apportée par le film).
Ajoutons à ce très bon film des acteurs de qualité tels que John Malkovich, Steve Buscemi, Angelica Huston, Max Minghella ou encore Sophya Myles ainsi qu’une mise en scène anti-commercial du désormais génial Terry Zwigoff (Crumb, Ghost World et Bad Santa) qui ose beaucoup comme dans cette fameuse scène avec le modèle masculin nu qui agite son pénis sous le nez d’une étudiante.
Art School Confidential est donc une comédie méchante qui, malgré tout, remet les points sur les I tout en se révélant aussi indispensable que les précédents films de son auteur Terry Zwigoff.
Un futur film culte en puissance !

C'est génial ^^. Un 'tit gars qui rêve d'être artiste, et qui se retrouve en école d'arts... C'est fou j'avais toujours imaginé les facs d'arts comme ça :'). Avec des gens marginaux, à l'imagination débordante. C'est sûr que le scénario est sympa, en plus les acteurs sont très bien et la diversité des personnages est intéressante :'D. Ensuite quelle surprise de voir Kate Moenning x'D (bien sûr en lesbienne '-') et Lauren Lee Smith (avec une perruque noire le choc :'o) ! Bref très bonne comédie ^^

Un très bon film critique sur l'art et sur la façon dont elle est enseignée (assez académiquement) aux futurs "artistes".
S'il est une chose à notre, outre l'humour omniprésent, c'est l'excellente manière trouvée pour tourner en ridicule ce système illogique: noter et comparer l'art entre eux.