Avis : Infernal affairs - Page 3

Andrew Lau nous livre un polar asiatique incroyable dans la pure lignée de HEAT,où le bon et le méchant finissent par être assimilé tout pareil grâce à un traitement équilibré.Jamais prévisible,l’histoire est des plus originale,appuyée par une psychologie des personnages extrêmement pointue,où chacun cherche sa véritable identité au beau milieu de ce jeu du chat et de la souris.Peu ou pas d’action,et pourtant le film n’en ressort que plus haletant.en bref:sans aucun doute le meilleur film policier asiatique.

Déçu. Je pensais que ce film serait meilleur. On ne peut rien dire sur la B.O est la fin du film. Mias les acteurs laissent un peu à désirer puis un peu long par moment

C’était pourri par rapport à Les infiltrés. Heureusement que Scorsese est arrivé pour tout rebooster. Moche, ennuyeux et long. Très mauvais film, alors que le scénario est correct. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5

le meilleur film asiat toutes catégories confondu !

j'ai rarement vu une accroche aussi mené, aussi bien ficelé, aussi bien retranscrit, ca frise presque la perfection

magistralement interprété, magistralement bien raconté, tout y est !

vraiment, un plaisir de cinema intense et efficace, sans effet speciaux en tout genre !

je prie pour voir quelque chose de plus grand !

pour moi ca reste impossible car infernal affairs restera a jamais au dessus !

Un policier envoûtant qui nous vient tout droit des contrées orientales.
Pour ceux qui aiment Les Infiltrés de Scorsese, regardez plutôt l'original qui est 100 fois meilleur.

Très bon polar. J'ai vu le remake américain après celui-ci, et je préfère l'original, qui est plus centré sur les deux antagonistes. Une bonne histoire, avec un dénouement étonnant (et réussi) pour ce genre de film.

Un très bon film d'espionnage, au montage serré accrocheur !
Le duo Lau-Leung fonctionne à merveille, même si le premier vole largement la vedette au second !
Dans ce film, les amateurs de Woo, de Lam et des gunfights de Hark (Time and Tide, avec le même Anthony Weng) seront déçus...
Le film ne comporte presque aucune scènes de fusillades, aucun passage vraiment spectaculaire, seulement des filatures, des doutes des soupçons, des trahisons !

Un thriller made in HK grand cru !

Désolé, mais je n'adhère pas du tout à l'esthétique de ce film très tape-à-l'oeil. L'équation est simple : utilisation abusive des travelling + ralentis = tenter de masquer désespérément la vacuité du propos. Inepte.

Ce nouveau film hongkongais ne va pas de si tôt me réconcilier avec le cinéma asiatique.
Reprenant tous les défauts de ce cinéma, son réalisateur nous livre un polar dénué d'atmosphère, de tension, de suspense. Aucun personnages n'est suffisamment développé pour que son sort nous interpelle. Le film s'avère également dénué de scènes d'action.
Infernal Affairs, comme le veut ses contemporains, copie ouvertement les films américains, visibles dans la musique, les décors, les costumes et l'esthétique générales, et même où on ne l'attend, à savoir essayer de créer une morale à deux balles et des histoires d'amour qui contrastent totalement avec l'idée même du film.
Il ne se passe donc rien, l'esthétique est grise et se veut moderne avec tous ces buildings, ces téléphones portables et les méchants en cuir noir contre des flics en costumes-cravates noirs et blancs. Film soporifique à souhait où les acteurs brillent par l'absence de jeu et de charisme.
Je dois avouer ne trouver aucun intérêt à regarder pareille nullité. Les amateurs de Derrick apprécieront peut-être, mais moi je préfère regarder les Incorruptibles de De Palma, au moins, je suis sûr de ne pas m'endormir...

Ce film est un véritable chef d'œuvre. Histoire captivante, acteurs sensationnels et de belle musique.

Film agréable entre Les infiltrés et New World, on se laisse assez facilement emporté dans l'histoire malgré une mise en scène parfois étrange (passage en noir et blanc lors des passages "émouvants" et des musiques loin d’êtres efficaces et appréciables).

Le début est chiant, la suite un peu mieux. Ce film n'a pas dû coûter bien cher vu la pauvreté des décors et l'univers très restreint dans lequel il évolue. il fait partie de cette nouvelle race de films nous expliquant que les gentils ne gagnent pas tjrs et que les bons et les méchants ne le sont jamais totalement, ce qui est exact. Suspens et rebondissement final lui octroient 1 étoile.

Je donnerai normalement une ou deux étoiles, zéro pour compenser les autres critiques. J'aime bien le cinéma asiatique mais là on dirait que c'est Internal affairs le remake. L'histoire est plus courte et semble baclée si on a déjà vu les infiltrés.

Mieux que certains autres films asiatiques du genre , malgré tout l'ensemble reste très ennuyeux.
Je ne vois pas le rapport avec "réservoir dogs" comme le signale la pub sur la jaquette !!!

"Infernal Affairs" est aujourd'hui surtout connu pour avoir servi de modèle au remake américain de 2006, réalisé par Martin Scorcese. Néanmoins, il serait bien dommage de le réduire à cette simple épure. Dans la lutte entre la police et les triades hong-kongaises, chacun va parvenir à implanter en profondeur une taupe dans l'organisation de l'autre. Ces deux soldats soumis à une pression énorme vont se croiser, tout en tentant de se débusquer mutuellement... Le film démarre sur les chapeaux de roue. Passé une introduction qui expose ce principe et ses protagonistes en quelques minutes, on se retrouve ainsi directement plongé dans une intrigue vénéneuse, où chacun tente d'anticiper et de déverminer l'autre, tout en se protégeant. Un scénario infernal, très bien construit, et imprévisible ! La réalisation se veut sombre, travaillée, tournoyante, et à l'occasion bien nerveuse, livrant quelques scènes très habiles. Mais on y découvre aussi malheureusement quelques fautes de goût qui font tache (les flashbacks en noir et blanc sur fond de musique tristounette quand un personnage meurt, c'est ringard !). De plus, les deux protagonistes sont solidement campés (10 ans après "Hard Boiled", Tony Leung est habitué aux rôles d'infiltrés face à Anthony Wong !). En revanche, les personnages féminins, réduits à quelques lignes de dialogues, laissent franchement à désirer... Scorcese compensera ces défauts, proposant une version qui dure presque une heure de plus, tout en reprenant les scènes clés et les idées maîtresses. Peu étonnant donc que son film soit davantage resté dans les mémoires, toutefois la version made in Hong Kong vaut tout de même le coup d’œil.