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    La Dame de Shanghai
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    120 critiques spectateurs

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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2019
    Célèbre pour sa séquence finale absolument éblouissante, un jeu de massacre dans une salle de miroirs, La dame de Shanghai est un film noir étrange et élégant, à l’intrigue complexe et aux mouvements de caméra virtuoses. Multipliant les déboires de tournage – le premier, et non des moindres, étant la rupture à la vie d’Orson Welles et de Rita Hayworth, tous deux rôles principaux dans ce film également réalisé par le premier – ce long-métrage boudé à sa sortie a acquis le statut d’œuvre culte. C’est mérité.
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2009
    Un momnument du cinéma ,pour ma part le meilleur O.WELLES ,des scènes hallucinantes et cultissimes etsublime Rita Hayworth au summun de sa beauté ,la classe .
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 avril 2018
    Ce film m’a intéressée pour découvrir ce réalisateur au nom mythique, je l’ai trouvé pas mal, le début est assez expéditif, peu chaleureux, en passant d’une situation à l’autre, la mise en scène est incomplète, l’intrigue crapuleuse se laisse regarder par son intelligence malgré des personnages sans fond, de jolie mise en scène, je n’ai pu ressentir de l’émotion. La poésie est envoûtante dans cette œuvre, la spécialité philosophe d’Orson Welles avec ce titre du film à l’honneur.
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2012
    Orson Welles réussit, en partant du thème classique de la femme fatale (incarnée ici par la ravissante Rita Hayworth blonde), à créer une intrigue complexe, un suspense haletant et une romance poignante, jusqu'à sa fin qui, sur le fond, est conclus trop simplement mais dans un cadre visuel extrêmement bien travaillé. La subtile mise en scène et la photographie obscure créant une atmosphère sombre très intense en fait une référence du film noir.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Ce grand classique est réalisé avec beaucoup de qualité normal car c'est dans le pur style de son réalisateur. Cela dit la narration va droit au but et ne prend pas son temps pour installer l'intrigue. Les acteurs sont tous très bien et le dernier quart d'heure magistral.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2012
    Classique et élégant. Quelques plans superbes prouvent encore une fois le grand talent de Welles, mais la tension et le scénario ne parviennent pas à décoller vraiment : Hitchcock reste le plus grand. Orson Welles offre malgré tout un beau moment de cinéma où Rita Hayworth est absolument divine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 janvier 2012
    Avouons-le, l'intrigue de la "Dame de Shanghai" est parfois un peu confuse. Qui veut faire tuer qui, pourquoi, comment... ? Les rebondissements sont nombreux et sont principalement amenés par les dialogues : il faut donc s'accrocher. Welles s'intéressait-il vraiment à son histoire ? Pas plus que ça, semble t-il. Pas bien loin d'un Hitchcock pour qui l'histoire était toujours secondaire, Welles se concentre ici sur sa mise en scène et sur l'atmosphère de son film. Les scènes sur le yacht sont délicieusement vénéneuses, servies par des champs-contrechamps anxiogènes. La scène de l'aquarium est une déclaration d'amour au noir et blanc à elle toute seule. Et la scène des miroirs est probablement une des plus belles jamais tournées, souvent imitées mais jamais égalées. "La Dame de Shanghai" est presque un chef d'oeuvre qui aurait gagné à être un peu plus captivant sur le fond.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    590 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    "La dame de Shanghaï", porté par Orson Wells toujours très lucide, est un véritable chef d'œuvre scenaristique et de mise en scène, notamment dans son final inoubliable, qui distille une enivrante délectation.

    https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2009
    Orson Welles est un génie du cinéma, non pas selon le sens laudatif mais dans l’idée qu’il aspire, à travers son Œuvre cinématographique, à réinitialiser les codes du genre. «The Lady from Shanghai» (USA, 1947), comme le présage l’exotisme du titre, s’apparente à un film d’aventure. Un quidam, Michael (interprété avec prestance par Welles), sauve Eva, une femme somptueuse (Rita Hayworth), d’une bande de malfrats. De ce geste hardi s’ensuit une vertigineuse aventure. Invité par le mari de cette femme, Michael ne sait s’il peut, en toute impunité, la désirer. Le double régime des images, qui confond sfumato classique (les gros-plans du visage d’Hayworth) et art baroque (les scènes hallucinantes dans la salle aux miroirs), du à un conflit d’intérêts entre Harry Cohn, producteur et protecteur de l’actrice qui voulait un film plus consensuel, et Welles, qui aspirait au bouleversement des coutumes cinématographiques, permet à l’œuvre d’être hybride et d’exalter une force étrange. De la carnation de l’actrice à la monstruosité de certains personnages, le film balance entre deux esthétiques, deux cultures du Beau. En cela, Welles est un génie, exauçant l’union de deux corps étrangers, de deux visions distinctes du monde. Le pouvoir que Cohn a exercé sur le film, et que regrette amèrement Welles, est en cause dans ce génie. Il faut croire que sans l’intervention des corps nimbés, le film ne serait pas si trouble, ne vacillerait pas avec un tel vertige entre le pompier et l’étrange. La force de Welles est de réussir à élever cette hybridité au rang du spirituel, en rendant absurde la quête de Vérité. Car les effets de perdition, figurés par les miroirs et les complots, relativisent la Vérité et la dispersent pour mieux en évincer la conviction. Chacun des personnages a sa propre version de la Vérité, de même que chacune des forces en fonction dans la conception du film (Welles, Hayworth, Cohn) porte une vision partiale sur l’œuvre.
    Appeal
    Appeal

    136 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2012
    Hormis les dernières scènes, sublimes et inventives, avec des plans très originaux meme de nos jours notamment la scène quasi-finale des miroirs, La Dame de Shanghai est un film dans la parfaite tradition des films hollywoodiens de son époque avec son duo mythique (Orson Welles et la belle Rita Hayworth -quoique assez moche en blonde- en instance de divorce), son amour impossible entre un marin pêcheur et une femme bourgeoise, femme qui se révelera fatale. Bien évidemment le film de Welles a aussi sa particularité, à savoir son côté malsain et pervers, mais on ne peut pas dire que ce soit forcement un coup de maître car ce n'est pas suggéré mais clairement annoncé, si bien que la fin est prévisible quasiment depuis la moitié du film. Efficace, esthétique et se regarde bien, d'accord. Mais rien pour le faire entrer dans la légende.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2011
    Bon je ne vais pas me faire d'amis ce soir mais j'avoue avoir été un peu déçu par La Dame de ShanghaÏ.

    Je n'avais vu que MacBeth avant de voir celui-là. MacBeth m'avait épaté par sa mise en scène mais moins passionné par son scénario mais là c'est l'inverse. En effet j'ai préféré le scénario à la mise en scène dans La Dame de ShanghaÏ.
    Commençons donc par ce qui m'a plus le plus, j'ai trouvé que La Dame de Shanghaï était un modèle de construction d'histoire, le suspense y est quasi continu et l'intrigue révèle parfaitement les personnalités des personnages. Personne n'est blanc, tout le monde est noir ou presque. Orson Welles, sans avoir un jeu d'acteur bouleversant, offre une certaine présence à l'écran tout comme Rita Hayworth qui ets véritablement sublime. Les seconds rôles sont convaincants, les interprètes sont tous bons et leurs personnages sont bien écrits.
    Mais là où j'ai été déçu c'est de na pas retrouver le même génie de mise en scène. Alors certes elle est travaillée, on perçoit certains symboles (Comme dans la scène de l'aquarium) et certaines scènes sont tout bonnement époustouflantes (Inutile de citer la scène du labyrinthe de miroirs) mais c'est quoi ce montage? J'ai trouvé les raccords particulièrement bruts. Ils arrivaient comme un cheveu sur la soupe en plein milieu d'une séquence et ça casse la belle mise en scène, moi ce montage loin d'être subtil m'a gêné. Tout comme la musique, omniprésente et pas franchement belle. D'un point de vue technique ce film m'a déçu, je m'attendais quand même à un montage plus fin, moins brutal.

    Donc chose étonnante, si j'ai quand même aimé ce film c'est surtout grâce à la qualité du scénario, des dialogues et des interprètes. Je rajouterais également que l'ambiance est fort bien. Nous sommes plongés dans une atmosphère de film noir, avec tout ce qu'elle a d'inquiétant et de mystérieux. La voix-off est également une idée pertinente. Mais la réalisation m'a déçu, on alterne le sublime et le presque moche. Entre raccords brutaux et photo parfois bien laide en comparaison de scènes antérieures, j'ai de quoi être déçu. J'essaierais d'en attendre moins des autres Welles que je verrais d'un point de vue technique car là la déception est grande. Un très bon film tout de même dans l'ensemble, je n'ai pas payé ma place de cinéma pour rien.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2015
    Ce fut mon premier Orson Welles. Je découvre alors un cinéma de genre, au contours noir. J’ai surtout vu un film qui se veut légende par sa scène au palais des glaces. L’introspection du maître américain, et son génie de modernisme, rappel qu’on est en 1948, et c’est rien de le dire.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2012
    A Cuba, un jeune marin vagabond cherche à s'embarquer. Dans des cisconstances troublantes, il fait connaissance d'une belle femme, enjoleuse à souhait et manipulatrice en diable. Celle-ci le fait embaucher ar son richissime époux qu'elle entreprend de supprimer pour empocher l'assurance vie.
    Machiavélique, manipulatrice et séductrice, quelle plaisir de retrouver la sublime Rita Hayworth, icône de sa génération au même titre qu'Ingrid Bergman ou Marlene Dietrich. L'envouteuse est magnifique en maillot de bain sur les rocher ou à bord du yatch. Son homologue masculin et réalisateur, Orson Welles complète cette paire parfaite. Mais Orson Welles, plus que comédien, est un réalisateur hors pair, un maître du cinéma noir et blanc. Cadrage, lumières, mouvements de caméra; sa mise en scène posséde une touche de génie complétée par son talent de conteur dont il est adepte. D'un montage dynamique, son film est court et dynamique. Il sait nous entrainer petit à petit dans la noiceur de l'äme humaine. Habile manipulateur: ce réalisateur. Et surtout comment ne parler du final. Maintes et maintes fois repris dans divers film (Snake eyes par ex), sa scène finale où se tout dénoue dans une tension incroyable symbolise le génie du maïtre. Coupée au montage par les studios, on peut regretter qu'elle soit si courte.
    A voir absolument ce film référence qui donne surtout envie de revoir deux autres chef d'oeuvre de Welles: "La soif du mal" et surtout le très fameux "Citizen Kane"... Welles sondeur de la noiceur de l'âme humaine.
    sword-man
    sword-man

    73 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2012
    Un cran en dessous de "Citizen Kane" ou "La soif du mal" pour ma part, "La dame deShanghaï" n'en reste pas moins un grand film, et du pur Orson Welles. Sens du cadrage, de la lumière, du décor, du montage, de la narration, bref, ce type était un génie et un dieu du cinéma."La dame de Shaghaï", un film noir pour des personnages noirs dont l'ambition prendra fin dans un final myhique mais frustrant car il est court. Le studio amputé d'une heure la durée du film, imaginez un peu la puissance qu'il aurait si elle avait été conservée.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2023
    Photo et mise en scène de très haut niveau pour un thriller autour d’une femme fatale interprétée par la magnifique Rita Hayworth en rupture de mariage avec Orson Welles à la ville comme à la scène. D’Acapulco « monde brillant et coupable » à San Francisco cosmopolite avec son théâtre no, le yacht emprunté à Erroll Flynn nous transporte dans des scènes splendides comme celle, restée célèbre et souvent imitée, du labyrinthe.
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