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    L'Ange de la vengeance
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    3,2
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    45 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2019
    Abel Ferrara, encore loin de l'explosion de "Bad Lieutenant", pose pourtant son style si reconnaissable et si efficace dès ce troisième long-métrage où il nous plonge dans la quête de vengeance de Thana, une jeune femme muette violée deux fois dans la même journée et qui après l'assassinat de son deuxième violeur, décide d'abattre tous les hommes un peu trop collants et trop libidineux de la ville. Se muant peu à peu en ange de la vengeance (comme le dit si bien le titre français à l'opposé du sobre "Mrs. 45" en anglais), elle prend de plus en plus confiance en elle et se montre de plus en plus séduisante voire provocante (son costume de nonne de la scène finale) afin d'arriver à ses fins, des fins qui dépassent le stade de la simple vengeance pour aller vers des pulsions plus morbides et plus violentes. Dans la lignée des rape and revenge movies des années 70, Ferrara évite à son récit tout ridicule en embrassant son sujet et son héroïne comme il sait si bien le faire. La violence est brutale, les hommes montrés comme des sagouins pervers et la mise en scène vient sublimer la moindre action de Thana, interprétée par une Zoë Lund plus troublante que jamais. Maîtrisant le moindre détail de son film (le montage, l'utilisation de la couleur rouge, la musique), Ferrara livre une œuvre forte et sans concessions dont la courte durée (1h20) lui permet d'aller à l'essentiel sans jamais lâcher le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 mars 2011
    Thana (la mort en Grec), jeune femme muette et effacée, se fait violer deux fois le même jour. Elle se transforme alors en "L'ange de la vengeance" sexy et gore. Si Zoë Lund est magnifique et troublante, si Ferrara reste fidèle à lui même dans son trash, la violence s'enlise dans le kitchos. Ennui.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    117 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 février 2013
    Ferrara n'a jamais eu le talent qu'on lui prête.
    Ni hier, ni aujourd'hui.
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    Un rape et revenge movie à la sauce Abel Ferrara, bien sanglant et glauque, un peu daté visuellement, mais divertissant, porté par la lumineuse psycho Zoë Lund.
    Stargate
    Stargate

    254 abonnés 2 870 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2020
    Les choses commencent à moins passer à partir du moment où elle ne cherche plus à se venger de ses violeurs mais qu'elle cherche à se venger de tous les hommes...
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2018
    Souvent comparé au film suédois « Thriller - en grym film » (Crime à froid) sorti 8 ans plus tôt, « MS .45 » ne comporte pas de scènes pornographique et assez peu de gore (excepté le repas du chien) pour que cette démarche soit pertinente. Certes c’est une histoire de viol-vengeance, mais Thana (Zoë Lund) cherche davantage l’efficacité que le sadisme, même si dans la scène finale elle dégage une sensualité aussi torride que malsaine, déguisée en nonne avec porte-jarretelles et bas noirs à couture. Contrairement à la froideur chirurgicale de Vibenius, Ferrara s’attache à son héroïne touchante, jolie et si fragile et cherche constamment, par une construction théâtrale et visuelle, à magnifier une mise en scène dotée d’un budget de série Z. Déjà (ce n’est que son troisième film, en comptant son premier qui est un porno), le réalisateur montre les qualités qui resteront sa signature. A savoir un sens de l’image, une tension certaine dans le cheminement des meurtres psychotiques et une direction d’acteur précise pour les personnages principaux, à commencer pat Zoë Lund, future coscénariste de « Bad Lieutenant », qui n’a que 18 ans au moment du tournage (elle décèdera en 1999 à Paris d’une overdose). Mais aussi des seconds rôles peu dirigés (c’est également une de ses marques de fabrique) et des raccords bâclés entre les scènes fortes. Après un bal masqué hallucinant, le plan final est un clin d’œil très amusant, apportant une dérision supplémentaire aux crimes de ce cauchemar urbain.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2014
    "L'Ange de la vengeance" est un "rape and revenge" tout ce qu'il y a de plus classique. Cependant, c'est sans compter sur Abel Ferrara pour nous sublimer ce scénario réchauffé et répétitif avec une trés bonne mise en scène jouant judicieusement avec la bande son et l'implicite. Un must dans le genre.
    Roub E.
    Roub E.

    729 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    Abel Ferrara dans les années 80… L’ange de la violence est donc un film qui se déroule dans un New-York crade et glauque; un univers qui semble dégoûter et fasciner le cinéaste. Car s’il le montre d’une manière peu reluisante il tente par moment de l’esthétiser, comme il le fait avec la violence à la fois crue et graphique. Pour le reste c’est un Rape And Revenge qui a pour particularité qu’ici la revanche va s’opérer sur tout la gente masculine. Je ne sais pas trop quoi en penser, j’ai trouvé certains passages et aspects intéressants, mais d’autres sont tellement ridicules qu’ils font passer les premiers pour des accidents. On alterne donc entre une vision bien sombre de la big Apple remplie de prédateurs qui m’a plu, à une scène où l’on prend de la gouache rouge pour faire du sang, il y a le charisme de son actrice principale qui fait énormément pour le film et des scènes de remplissage alors que le film fait à peine une heure vingt. Et puis il y a dans le final un travesti qui ressemble à s’y méprendre à Nadine Morano et qui m’a beaucoup fait rire. Bref les détracteurs de Ferrara pourront s’en donner à cœur joie, ses aficionados y trouveront leur compte personnellement je serais entre les deux sur ce film.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2015
    C'est William Friedkin qui, épaté par la vision de "Driller Killer", sut convaincre la Warner de produire le deuxième long-métrage d'Abel Ferrara, "L'Ange de la vengeance". Au niveau du sujet, l'œuvre semble reprendre les mêmes principes de base que le précédent ; une femme violée vrille et se met à assassiner froidement dans la rue, rendant justice par les balles, le calibre 45 ayant remplacé l'arme blanche. Muette, celle-ci représente l'archétype du stigmate révolté, se contentant dans un premier temps de subir, puis de faire régner la terreur. S'il comporte à son tour sa teinte de folie et constitue un panel de choix au niveau symbolique, "L'Ange de la vengeance" se situe pourtant une note en dessous de son prédécesseur. La patte des studios, souvent castratrice, est nettement perceptible. Cinéaste intelligent, Ferrara parvient quelquefois à contourner ces obstacles et instiller ce grain de fun si plaisant mais cela ne suffit pas à l'élever. Un côté "sous tutelle" embarrassant.
    mickael l.
    mickael l.

    33 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2023
    Ce film m'a marqué étant jeune. Déjà par les deux viols coup sur coup . Cette musique, cette trompette angoissante. Zoé Lund est d'une vengeance glaciale sur toute homme mauvais envers une femme. Tourné dans un New York sale , lugubre , infâme. En tout cas Ferrara nous a sorti le grand film à l'époque, pourtant trop meconnu et pourtant tellement efficace. Attention âme sensible s'abstenir. La scène finale avec Tana en bonne sœur reste inoubliable.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    28 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2020
    "L'ange de la vengeance" est un film très daté années 80 visuellement comme musicalement. Il est de plus vide et sans une once d'émotion. L'histoire : une jeune femme muette travaillant dans la mode se fait violer et à la suite de ça provoque les hommes pour les abattre froidement dès qu'ils l'approchent. C'est d'une vacuité si totale que je ne sais même pas si je dois le classer en thriller, drame ou simplement ratage total....1 / 5
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 janvier 2018
    Le principe du film de vengeance est plutôt cool, une personne ordinaire vit un drame, une injustice et se venge. Souvent de manière très violente. C'est pas très original mais c'est souvent efficace. Mais là... une pauvre jeune fille joue de malchance et se fait violée deux fois dans la même journée, d'accord. Sauf que sa vengeance ne va pas concerner uniquement ses agresseurs, mais l'ensemble de la gente masculine!!! Par moments elle tue des salauds (pervers, mac...) mais sinon, elle flingue à tout va, y compris des innocents. Forme de violence gratuite et totale incompréhensible!
    Shawn777
    Shawn777

    457 abonnés 3 322 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2020
    Ce rape and revenge, réalisé par Abel Ferrara et sorti en 1981, n'est franchement pas mal du tout. C'est effectivement une surprise puisque je n'attendais vraiment rien de particulier de ce film, sinon un nanar plutôt classique. C'est donc l'histoire d'une femme qui, après s'être faite violée deux fois dans la même soirée, décide de se venger elle-même en punissant les messieurs un peu trop insistants ("un peu trop" étant bien-sûr un euphémisme). Annoncé comme ça, ça n'a l'air de rien, les rape and revenge sont aujourd'hui assez communs dans le cinéma d'horreur, mais ici nous avons une ambiance très 80's et puis surtout très polar. C'est le premier film du réalisateur que je vois (hormis l'excellent clip "California") et, même avec sa réputation de faire des films violents, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Même avec peu de moyens, le réalisateur a réussi à imposer une ambiance bien particulière et singulière, notamment déjà avec les décors. Le personnage principal évolue effectivement dans un New-York plutôt crade et sombre, ce qui était de toute manière sa représentation la plus populaire dans les films de genre des années 70/80. Nous avons également l'ambiance musicale qui joue beaucoup et qui instaure un climat qui rappelle beaucoup le polar, notamment avec le saxophone. Nous suivons donc une jeune femme tombée dans la fosse aux lions mais qui va vite inverser les rôles, ce qui était tout de même assez fort à l'époque. Si on prend le film premier degré, nous avons tout de même une femme qui dézingue des mecs à tour de bras la nuit en maniant une arme, très généralement associé aux hommes et à la virilité. Rien que pour ça, le film vaut franchement le coup d’œil. Bien-sûr, elle est assez sexualisée mais cette sexualité reste majoritairement en arrière plan. Si le film est plutôt long à démarrer, on ne s'ennuie par la suite pas du tout puisque le tout est très bien rythmé. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons surtout Zoë Tamerlis (alias Zoë Lund) qui joue très bien. "L'Ange de la vengeance" n'est donc pas excellent mais nous passons en tout cas un bon moment devant.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2015
    Un "rape & revenge", sous-genre de la grande famille des series B. Moins bête et méchant que la production actuelle dans le genre, plus psychologique. Les moyens sont minces à l'évidence mais le tout est stylisé et l'ambiance poisseuse New-Yorkaise bien rendue. Mention spéciale pour la performance de l'actrice principale, mi-ange, mi-démon au charme étrange.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 167 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2021
    Thana, une jeune et timide couturière new-yorkaise est violée deux fois le même jour. Cette jeune femme discrète à une faiblesse de taille, elle est muette ! Suite à sa deuxième agression, traumatisée et encore sous le choc, elle va se munir d’un calibre .45 et se transformer en redresseuse de tort. Se lançant dans une vengeance destructrice, la poussant au cœur d’une tuerie immorale dans les rues sombres de New York où les hommes qui oseront l’approcher en feront les frais.

    L'Ange de la vengeance (1981) est le 3ème long-métrage d’Abel Ferrara, un film d’exploitation au budget rachitique de 62 milles $. Le réalisateur nous livre ici un rape and revenge d’une rare noirceur, au cœur d’un New York déshumanisé et nauséabond (avec tous ces porcs en rut qui, à chaque coin de rues, viennent racoler les passantes). Une expédition punitive où la jeune & innocente Thana se transforme petit à petit en une vengeresse qui s’en prendra au sexe fort.

    Le réalisateur nous entraîne dans les bas-fonds de New-York, une image typique des années 70/80 avec ses ruelles poisseuses et malfamées, pour nous livrer une quête de vengeance sanglante et sans pitié. La jeune Thana, suite au choc traumatique, voie en chaque personne de sexe masculin un danger potentiel et n’aura donc aucune retenue pour l’éliminer.

    Si l’on pourra regretter la simplicité évidente du scénario, le film n’en reste pas moins un sympathique thriller glacial qui marque les esprits. Magnifié par la prestation de Zoë Lund & une sympathique B.O jazzy.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
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