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    L'Ange de la vengeance
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    3,2
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    45 critiques spectateurs

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    Ryce753
    Ryce753

    15 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2014
    Un film sans prise de tête qui se résume à peu de choses : une jeune fille se fait violer deux fois sur la même journée, pète un câble (ce qui est compréhensible) et décide de se venger sur la gente masculine. Autant dire qu'il ne faudra pas trop faire fonctionner l'intellect lors du visionnage car à part sortir de chez elle et flingué le premier venu, il ne se passe rien d'autre. Les dialogues sont pratiquement absents et l'intrigue extrêmement minimaliste, je ne sais pas si il faut en rire ou pleurer...mais j'ai passé un bon moment cinéma sans ennui. Comme toujours avec Ferrara, on a droit à une visite de la ville de New-York avec des prises de vues propre à son style et le grain de l'image ainsi que l'ambiance de la cité me font penser à des films comme Taxi driver. Quoiqu'il en soit c'est un film sordide et violent qui ne plaira pas à tout le monde mais moi, j'aime ! A voir une fois mais sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 septembre 2007
    Un chef d'ouevre du film noir injustement méconnu du grand public.
    Ici, il est question d'une jeune couturiere muette qui se fait violer deux fois dans la meme journée.Traumatisée, elle reste tout d'abord murée dans un silence total, puis decide de se venger sur la gente masculine, armée d'un revolver.Le scenario est certes mince, mais la force du film tient au réalisme de la realisation.Abel ferrara a filmé new-york comme un protagoniste de l'histoire,a la fois temoin et agresseur.L'heroine joue formidablement bien le role de la victime introvertie qui se mue peu a peu en justiciere provocante et totalement folle.
    Un film tres court, mais efficace,à l'ambiance malsaine, glauque et pessimiste.De nombreuses scenes(dont le massacre final) sont devenues cultes et la bande-son du film(du saxophone tres eightees)est inoubliable.
    Du grand Ferrara a reserver a un public adulte et averti.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 février 2010
    Le film démarre sur un postulat de base plutôt foireux : être violée 2 fois de suite dans la même journée, ce n'est absolument pas crédible (à moins d'un manque de bol monumental). Pourquoi 2 viols, comme si un seul ne suffisait pas??... Ensuite, pourquoi la fille n'appelle-t-elle pas la police (à la limite elle est un peu à côté de la plaque, mais dans ce cas il aurait fallu un peu plus fouiller la psycho du personnage en amont) et pourquoi découpe-t-elle le corps du second violeur dans sa baignoire en gardant les sacs poubelle dans son frigo (il y a des façons plus simples de se débarrasser d'un corps, enfin je sais pas lol)... Je ne comprends pas les motivations de cette fille. Ensuite qu'elle veuille se venger des hommes pourquoi pas, mais pourquoi TOUS les hommes? La soi-disante vengeance n'est presque qu'un prétexte à shooter des mâles (un peu au hasard et un peu lourdauds, certes) dans la rue avec un calibre 45. Le scénario est vraiment limite et semble écrit par un lycéen mal dans sa peau (et je sais de quoi je parle lol). Pour moi "Driller Killer" du même Ferrara époque "films de jeunesse" était un petit chef d'oeuvre mais celui-là loupe un peu sa cible.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 079 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Oui, ben voilà un film assez bof, qui s’en sort grâce à un travail esthétique réussi, mais qui reste tout à fait mineur, même dans le registre rape and revenge.
    Le casting est porté par une excellente Zoé Lund, femme fatale parfaite, ultra-sexy, qui traverse le métrage avec un indéniable pouvoir d’attraction et qui se tire très bien d’un rôle muet. En clair c’est quasiment elle qui porte tout le film, car les autres acteurs n’ont des rôles que franchement limités, et apparaissent en général peu. Si les personnages sont en général hauts en couleur et peuvent quand même marquer, les acteurs sont plutôt de secondes zones, et manque de relief. Mais bon du coup, avec les personnages excentriques cela crée un certain équilibre acceptable.
    Le scénario est médiocre. C’est le gros point faible de ce film, qui même dans le registre rape and revenge ne tient pas la route. La partie rape, malgré le double viol est très faiblarde, la partie revenge manque complétement d’enjeux puisqu’en fait dans un film de ce style habituellement, c’est la vengeance qui nourrit le film, qui donne une sorte de fil conducteur, hors là ce n’est pas le cas. La jeune femme tue et tue encore, et cela fait que le film est très très linéaire, et lorsqu’on a compris ça devient vite pesant, malgré la courte durée du film. Il y a peu d’enjeu, aucun travail sur la psychologie par exemple qui aurait pu venir nourrir le métrage et donner une approche complémentaire de l’état d’esprit d’une tueuse de ce genre, mais non, rien. Du coup il y a un manque de substance énorme, et j’ai regardé l’ensemble d’un œil distrait, en me disant qu’heureusement la fin approchée assez vite.
    Heureusement le film peut quand même compter sur de bonnes choses visuelles. La mise en scène de Ferrara à de l’allure, notamment dans le final, et on sent un réalisateur qui n’a pas envie de filmer platement, mais de donner du volume, de l’épaisseur à sa réalisation, de lui donner un type. De même coté décors et photographie, si on est très loin de la qualité de certains films un peu plus tardifs du réalisateur, c’est assez attrayant, et cela offre quand même une ambiance parfois (pas toujours), parfois plaisante. Pour le reste le film est violent mais en fait on ne voit pas grand-chose. Ni des viols ni des meurtres, donc ça reste assez soft. A noter le travail sur la bande son, quasi-expérimental, qui démontre, comme la mise en scène, une réelle attention pour faire quelque chose d’audacieux et de différent, mais qui se confronte donc au manque de fond.
    En effet c’est bien là le problème dominant dans ce film et qui le plombe, c’est l’absence de substance. Ferrara fait un beau film, mais sur du vent, du coup c’est assez difficile de vouloir entrer durablement dans ce métrage, et cela en dépit de ses attraits esthétiques, et de la belle prestation de l’actrice principale. Je donne 2.5.
    Mia Wallace
    Mia Wallace

    11 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2022
    J'ai conscience que ce film a un peu vieilli, en revanche, il est techniquement faux qu'il soit considéré comme un "Rape & Revenge". Le scénario est assez classique, les acteurs sont corrects et l'histoire est plutôt intéressante. Mais malheureusement, au jour d'aujourd'hui, il est un peu passé... J'ai personnellement été déçue car je m'attendais à un "I Spit on your grave" like et ça n'a pas été le cas.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 mars 2014
    ça partait plutôt bien, Zoe Lund est génial dans ce rôle, mais le seul truc que je retiens au final c'est la fin que j'ai trouvé nul à chier... Ce bal masqué,quelle farce, je m'’attendait à tellement mieux ! Donc voila, 2,5 "moyen"... Il y avait presque tout pour faire un grand rape and revenge mais cette fin bidon gâche tout...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2008
    Miracle ! Ce film de vengeance s'en sort avec les honneurs. En effet, Abel Ferrara part sur non pas plus de violence bête, mais surtout sur la folie d'une femme qui ne maîtrise plus ses actes face aux hommes, qui se laisse guider par ses peurs, puis par la facilité et les clichés dans lesquels l'ont enfermés ses viols... De plus, le film étant court, le réalisateur s'en tient à son propos sans avoir le temps de tomber dans le ridicule. Et si on tenait la solution des films de vengeance ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 février 2009
    Troisième vigilante movie du cycle, ce film très classique dans sa structure (trauma – explosion de violence – redemption avortée – expiation) mais réalisé par un Ferrara plutôt inspiré, vaut surtout pour la prestation tout en sensualité de Zoë Lund (futur co scénariste de BAD LIEUTENANT) qui, victime d’un double viol particulièrement gratiné, se mue lentement mais surement en vengeresse incontrôlable jusque dans un final dément que l’on croirait tout droit sorti de CARRIE de De Palma. Pas indispensable mais plutôt troublant, à ranger du côté des YEUX DE LAURA MARS d’Irvin Kershner, pour son esthétique toute en lumières diffuses et son ambiance sulfureuse. JM VIDEO
    Noé T
    Noé T

    8 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    En 1981 sort Ms. 45 traduit « L’Ange de la Vengeance » en français, le film est signé Abel Ferrara, alors tout jeune réalisateur new-yorkais.
    Il s'agissait officiellement de sa deuxième réalisation, mais officieusement de la troisième, le jeune homme s’étant essayé à la pornographie plus tôt dans sa vie.

    Le budget du film est très maigre, on décompte 62 000 $. Il a été accordé à Abel Ferrara par la Warner grâce à la curiosité de William Friedkin (réalisateur de French Connection, Le Convoi de la Peur, L’Exorciste ou encore La Chasse à l’époque) qui l'avait repéré avec son premier film Driller Killer.
    Le film est rentré dans ses frais et a même connu un petit succès inattendu en France : 121 752 entrées.

    Après s'être donc essayé à la pornographie, puis à l'horreur type psycho killer, ce troisième film est un rape & revenge, sous-genre de l'horreur et du thriller où une femme violée se venge de ses tortionnaires et parfois des mâles toxiques autour.

    S'ouvrant sur un petit défilé de mode où l’on fait d’abord la connaissance d’Albert, modeste créateur de mode en plein New-York, puis de l’une de ses employées : Thana.
    Thana est une femme en apparence réservée et, on s’en rend vite compte, muette.
    Alors qu’elle rentre seule, elle est victime d’un viol par un homme masqué dans une ruelle, elle reprend sa route bouleversée jusqu'à chez elle et tombe sur un cambrioleur qui va également la violer.
    C’est la goutte de trop pour Thana qui assomme puis exécute froidement son assaillant, c'est alors le début d’une spirale infernale de meurtres…

    Comme dit en début de chronique, le film date de 1981, niveau contexte on est aux débuts de la mode du slasher movie tandis que celle des rape & revenge et des vigilante movies s’essouffle, ces deux sous-genres ayant connu leur âge d’or dans les années 70.
    Dans le contexte géographique, on sait qu’en parallèle du jeune Abel, un certain Frank Henenlotter commence le tournage de Basket Case de l’autre côté de la ville.
    Les deux loustics, aux côtés de William Lustig ou encore Martin Scorsese sont les représentants d’un cinéma démystificateur qui démontre les pires travers de la Big Apple dans la forme, et subversif/anti-système dans le fond.

    L’héroïne Thana est interprétée par Zoë Lund (née Tamerlis), jeune artiste qui ambitionnait une carrière dans le cinéma. Elle a été présentée à Abel Ferrara suite à un casting passé pour les films Grease et La fièvre du samedi soir, et ce sont les ardentes convictions féministes de la jeune femme qui ont convaincues le réalisateur.
    Celle-ci a contribuée au script, et plus encore puisqu'on la retrouvera plus tard au générique du plus grand succès d’Abel Ferrara, Bad Lieutenant, comme co-scénariste et actrice.

    Le script complété, l’actrice trouvée et le réalisateur prêt, on peut passer à la critique de ce Ms. 45.
    Pour commencer, le film se déroule en 3 actes simples tous remarquablement efficaces : un premier où l’on pose les 3 décors clés du film et les atrocités qui vont faire basculer Thana, un second sur les divers actes vengeurs de Thana et le dernier où la folie meurtrière de Thana flanche jusqu'à sa fin définitive au bal de la fête d’Halloween.

    Ferrara instaure une symbolique forte dès le départ à son personnage central : celle d'une gente féminine en proie aux prédateurs masculins dans leur routine dont les cris de terreur et de douleur ne sont pas entendus.
    En effet, le film commence sur Thana au travail au milieu de ses collègues, elle partira ensuite toujours entourée de ces dernières, se faisant copieusement sifflées au passage par les hommes errants dans la rue avant de finir la route seule où elle sera victime d’un atroce viol qu'elle ne pourra pas signaler en criant car étant muette.
    En rentrant chez elle dévastée, elle tombe sur un cambrioleur qui lui fera subir un second viol et c’est ce qui sera le point de départ à sa série de meurtres.

    Voilà le quotidien d’une femme active new-yorkaise posé par le réalisateur : métro (les rues), boulot (le salon dédié à la création vestimentaire), dodo (l’appartement), et la survie à cette routine relève clairement du miracle.
    Au travail, comme l’indique le petit défilé de mode qui ouvre le film, la femme est traitée comme un être qui crée et porte l’esthétisme, elle est vecteur de belles choses, les plans fixes sur les robes colorées et la teinte rose en témoignent. C’est dans cet environnement aussi contraignant que celui du travail qu'elle est le plus à son aise.
    Une fois sortie, la pollution ambiante vient salir tout ça, les images de Ferrara deviennent ternes, les plans moyens paraissent plus suffocants (alors que l'on est en extérieur). On passe en caméra à l’épaule, sentant les pas des talons aiguilles et la lourdeur du facteur d'insécurité central au film : les hommes.

    Le second viol est l’élément déclencheur du film, le cœur du problème est énoncé dans une ruelle abandonnée entre des poubelles auquel le réalisateur et sa caméra prennent une certaine distance comme symbolique du sentiment éprouvé d’une victime de viol : saleté et solitude.
    Thana rentre alors chez elle les vêtements déchirés, les cheveux dépeignés, le maquillage en guenille et les larmes aux yeux, une apparence dont va s'amuser le cambrioleur qui l'attend chez elle, l'accusant de traînée.
    Ferrara met alors en lumière une deuxième figure de violation psychologique que l'on fait subir aux femmes : le viol physique a été démontré avant et maintenant les répercussions verbales insultantes qu’on leur fait porter qui sera également symbolisé ici par un viol.
    On a évidemment quelques éléments propres au style horrifique, comme ce bain que prend Thana mais qui ne lave en rien l'image masquée du premier violeur qui apparaît sous forme de jumpscare dans le miroir ou encore la découpe et la répartition méthodique des membres du cambrioleur.

    Et c'est suite à ça que démarre le revenge movie, comparable à Taxi Driver dans l’orchestration de la violence en milieu new-yorkais qui se finira dans un bain de sang avec quelques éléments d’horreur proches du psycho killer grâce à la proximité que l’on a avec Thana et, grâce aux idées de mise en scène de Ferrara, la suggestion d’une folie meurtrière de plus en plus apparente et progressivement immorale (on passe de deux criminels, à des coureurs de jupons, à un homme juste amoureux en passant par un suicidaire.)
    Les premières approches meurtrières en extérieur de Thana sont stylisées, Ferrara sait créer les scènes qui l’iconise, on pense notamment à celle dans le parc où le réalisateur s’accorde une plongée quasi-totale, l’approche des agresseurs est chorégraphiée avant de subir la foudre de l’Ange de la Vengeance. Celles qui suivront seront plus bruts, la stylisation s’estompe.

    Thana, semblable alors à Nami Matsushima de La Femme scorpion, tombe sur sa parfaite opposition, elle tentera de la tuer mais l’impuissance de son pistolet à ce moment-là s’avérera sensée : l'homme assis avec elle est rongé par l’adultère de sa femme, il finit par se rendre compte que Thana a essayée de l’exécuter mais s'est trouvée impuissante, impuissance qu’il va saisir pour se suicider, le temps d'adresser un dernier regard provocateur sur ce qu'il pense être un problème : la femme.

    Et c'est dès cette détonation que l’on découvre le constat de Ferrara : un patriarcat qui fait des femmes mais aussi des hommes ses victimes.
    Des femmes en proie à diverses formes de sexisme, d’abus, d'oppression face à des hommes perdus dans un virilisme toxique, défendant un honneur sexuel masculin. Et c’est cette illusion patriarcale de déshonneur qui invite cet homme à mettre fin à ses jours.

    Suite à cette expérience, Thana paraît de plus en plus désemparée et s’enferme jusqu’à arrêter d’aller travailler, synonyme d'épanouissement dans cette vi(ll)e hostile, et d’envisager de faire définitivement taire le chien de sa propriétaire intrusive.
    Il ne reste plus que le bal d’Halloween à laquelle Thana est invitée où tout va s’enchaîner : le bain de sang au bal façon Carrie au bal du diable et l’arrivée de la police dans son appartement suite à la découverte de sacs-poubelle suspects.

    C’est dans cette séquence finale que Ferrara déchaîne la paranoïa de Thana, au milieu de la soirée dansante naissent les ambiguïtés sexuelles : Thana devient un sujet de convoitise auprès de son patron et nous sommes spectateurs de conversations étranges comme celle d’une femme qui reproche à son mari d’avoir refusé une vasectomie après la naissance de leur fils.
    Thana, déguisée en religieuse et ayant prêchée ses balles juste avant en les marquant de son rouge à lèvre, se prépare à l’intervention divine contre la source de ses maux : le sexe et l’obsession qu’on lui porte.

    C’est ainsi que son patron va l’embarquer à l’étage pour commencer un acte sexuel auquel est n’est évidemment pas favorable.
    Elle l’exécute et Ferrara décide de donner un effet de ralenti sur le massacre que va perpétrer Thana, son canon ne sera dirigé que sur des hommes qu'elle descendra de sang-froid.
    À la manière d’un Bad Lieutenant, le massacre prend une dimension christique où Thana s’exhibe comme un ange de la mort face à la perversion des hommes, certainement justifié par les croyances chrétiennes de l’actrice Zoë Lund.
    C’est à ce point de non-retour que Ferrara justifie le féminisme de son récit, Thana finit par mourir, exécutée dans son dos par une femme et c'est l’œil remplit de désespoir qu'elle le constate, se refusant de lui tirer dessus.

    Le rideau tombé, le spectateur est le seul témoin des deux horreurs vécues par Thana, dans la diégèse du métrage, elle est une couturière qui a virée cinglé.
    Abattue par une femme, Ferrara démontre par cette intention à quel point la gente féminine s'est accoutumée voire intégrée malgré elle dans le système patriarcal, la figure de Thana étant un appel à la révolte féministe. Aujourd'hui encore, le sujet est tristement d’actualité et même si la radicalité de Thana est une image qui n'appartient qu’au cinéma, il est toujours temps de faire raisonner ce cri que l’on a fait taire depuis trop longtemps. Un grand film underground.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 août 2008
    Ferrara inscrit son film dans la lignée du vigilante movie, une façon pour lui de délivrer une vision toute personnelle, sous les traits du cinéma d'exploitation à la mode. Dans une montée en puissance très bien construite, son héroïne passe du stade de victime à celui d'ange exterminateur, à la féminité exacerbée et symbolique. L'univers new yorkais est admirablement retranscrit par Ferrara, qui connaît bien la ville, et qui la filme selon l'évolution du point de vue de la jeune femme. C'est en passant du naturalisme prononcé à un traitement proche de l'abstraction qu'il évite la complaisance et les dangers inhérents à ce genre, tout en nous offrant une réflexion intéressante sur la subjectivité. La descente aux enfers d'un personnage décidant de transformer son traumatisme originel en objet de contestation radicale est très bien rendue. Très maîtrisé, ce film possède un charme certain, une réelle personnalité d'auteur qui transparaît dans chaque plan, chaque séquence. Mais l'on peut aussi voir ce film comme une exploration jusqu'à l'abstraction d'un genre traquant l'ambiguité des rapports hommes-femmes. L'actrice principale est sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 mai 2016
    Un vrai bijou du cinema Rape and Revenge, une actrice magnifique, si innocente au debut du film qui va devenir un veritable démon au départ justicière puis trop excessive...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 mars 2008
    Abel Ferrara ne fait pas dans la dentelle et navigue entre le bon et le mauvais : ambiance glauque à souhait, mais personnages masculins ultra-stéréotypés (tous sans une seule exception sont des gros pervers libidineux prés a violer tous ce qui bouge), plans réussis et d'autres vus mille fois dans le genre "rape and revenge", actrice principale fascinante mais certains seconds rôles désastreux (avec un sheikh arabe le moins crédible du cinéma), ect...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juin 2013
    Film oublié et sous-éstimé d'Abel Ferrara.
    C'est pourtant une excellente série B.
    Zoë Lund ,qui signera plus tard le scénario de l'éprouvant et controversé "Bad Lieutenant" est parfaite dans le rôle de la jeune muette.
    Du grand Ferrara.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 février 2016
    L'ange de la vengeance , 2 ème film d'Abel Ferrara est un bon film d'auto défense où le New York des débuts 80 est vraiment sale,puant et où le danger peux venir à chaque coin de rue.
    Thana est une jeune femme muette et encore vierge , en rentrant du travail elle se fait violer dans une ruelle par un homme portant un masque de clown ( Abel Ferrara lui même) épuisée et décidant d'oublier ça chez elle , pas de chance elle tombe sur un cambrioleur qui tant qu'à faire va à son tour la violer . Il y a des jours comme ça , on ferrait mieux de rester coucher.
    Dégouté des hommes , elle va sombrer dans une folie et va à l'aide d'un calibre 45 dégommer tout les hommes de la ville .
    La scène culte que tout le monde se souvient c'est quand elle va à un bal masqué déguisée en nonne et fait un massacre avec son flingue .
    Très peu de dialogue dans ce film mais très court aussi 1h15 , il passe bien .
    Ce n'est pas le meilleur rape and revenge ( scène de viol assez soft et meurtres au fusil assez gentil) mais il y a bien une ambiance poisseuse qui apporte au film qu'il faut obligatoirement l'avoir dans nos étagères et puis une bonne soeur qui massacre tout ce qui a un pénis , je dis oui !!!
    Jesdes
    Jesdes

    29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2023
    Bon vue les avis j'ai décidé de le regarder pi bon j'adore les bonne veille année, j'ai pris une bonne claque a la fin surtout . Avec une superbe musique c'était wouahh . Film culte .
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