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    L'Ange de la vengeance
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    3,2
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    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2015
    Un "rape & revenge", sous-genre de la grande famille des series B. Moins bête et méchant que la production actuelle dans le genre, plus psychologique. Les moyens sont minces à l'évidence mais le tout est stylisé et l'ambiance poisseuse New-Yorkaise bien rendue. Mention spéciale pour la performance de l'actrice principale, mi-ange, mi-démon au charme étrange.
    Santu2b
    Santu2b

    215 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2015
    C'est William Friedkin qui, épaté par la vision de "Driller Killer", sut convaincre la Warner de produire le deuxième long-métrage d'Abel Ferrara, "L'Ange de la vengeance". Au niveau du sujet, l'œuvre semble reprendre les mêmes principes de base que le précédent ; une femme violée vrille et se met à assassiner froidement dans la rue, rendant justice par les balles, le calibre 45 ayant remplacé l'arme blanche. Muette, celle-ci représente l'archétype du stigmate révolté, se contentant dans un premier temps de subir, puis de faire régner la terreur. S'il comporte à son tour sa teinte de folie et constitue un panel de choix au niveau symbolique, "L'Ange de la vengeance" se situe pourtant une note en dessous de son prédécesseur. La patte des studios, souvent castratrice, est nettement perceptible. Cinéaste intelligent, Ferrara parvient quelquefois à contourner ces obstacles et instiller ce grain de fun si plaisant mais cela ne suffit pas à l'élever. Un côté "sous tutelle" embarrassant.
    Julien D
    Julien D

    1 106 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    Bien qu’il soit méconnu, le troisième film d’Abel Ferrara datant de 1981 était déjà un électrochoc qui annonçait son talent pour transcender des sujets polémiques. En accentuant à l’extrême le propos féministe inhérent au genre du Rape and revenge (sous-genre florissant dans les années 70), le scénario réussit à injecter au film une bestialité terrifiante dans sa description des rapports hommes/femmes. Le parcours du personnage de Thana, dont on suit la plongée dans une spirale de violence, fait naitre un dilemme moral quant à sa part d’humanité et la justification des meurtres qu’elle commet. Dans la peau de cette pauvre fille malentendante et frigide qui va peu à peu se transformer en prédateur sexuel hantant les rues new-yorkaise, Zoë Lund est parfaite tant elle apporte un mélange de charme et de froideur à son personnage. On ne peut que regretter que cette artiste ait succombée trop jeune à une overdose après avoir coécrit le scénario de Bad lieutenant. L’esthétisme avec laquelle sont filmées les scènes les plus crues (dont la fusillade finale, une scène particulièrement marquante) fait élever le long-métrage au-dessus du lot d’une simple série B, et mérite d’être redécouvert.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 089 abonnés 4 216 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Oui, ben voilà un film assez bof, qui s’en sort grâce à un travail esthétique réussi, mais qui reste tout à fait mineur, même dans le registre rape and revenge.
    Le casting est porté par une excellente Zoé Lund, femme fatale parfaite, ultra-sexy, qui traverse le métrage avec un indéniable pouvoir d’attraction et qui se tire très bien d’un rôle muet. En clair c’est quasiment elle qui porte tout le film, car les autres acteurs n’ont des rôles que franchement limités, et apparaissent en général peu. Si les personnages sont en général hauts en couleur et peuvent quand même marquer, les acteurs sont plutôt de secondes zones, et manque de relief. Mais bon du coup, avec les personnages excentriques cela crée un certain équilibre acceptable.
    Le scénario est médiocre. C’est le gros point faible de ce film, qui même dans le registre rape and revenge ne tient pas la route. La partie rape, malgré le double viol est très faiblarde, la partie revenge manque complétement d’enjeux puisqu’en fait dans un film de ce style habituellement, c’est la vengeance qui nourrit le film, qui donne une sorte de fil conducteur, hors là ce n’est pas le cas. La jeune femme tue et tue encore, et cela fait que le film est très très linéaire, et lorsqu’on a compris ça devient vite pesant, malgré la courte durée du film. Il y a peu d’enjeu, aucun travail sur la psychologie par exemple qui aurait pu venir nourrir le métrage et donner une approche complémentaire de l’état d’esprit d’une tueuse de ce genre, mais non, rien. Du coup il y a un manque de substance énorme, et j’ai regardé l’ensemble d’un œil distrait, en me disant qu’heureusement la fin approchée assez vite.
    Heureusement le film peut quand même compter sur de bonnes choses visuelles. La mise en scène de Ferrara à de l’allure, notamment dans le final, et on sent un réalisateur qui n’a pas envie de filmer platement, mais de donner du volume, de l’épaisseur à sa réalisation, de lui donner un type. De même coté décors et photographie, si on est très loin de la qualité de certains films un peu plus tardifs du réalisateur, c’est assez attrayant, et cela offre quand même une ambiance parfois (pas toujours), parfois plaisante. Pour le reste le film est violent mais en fait on ne voit pas grand-chose. Ni des viols ni des meurtres, donc ça reste assez soft. A noter le travail sur la bande son, quasi-expérimental, qui démontre, comme la mise en scène, une réelle attention pour faire quelque chose d’audacieux et de différent, mais qui se confronte donc au manque de fond.
    En effet c’est bien là le problème dominant dans ce film et qui le plombe, c’est l’absence de substance. Ferrara fait un beau film, mais sur du vent, du coup c’est assez difficile de vouloir entrer durablement dans ce métrage, et cela en dépit de ses attraits esthétiques, et de la belle prestation de l’actrice principale. Je donne 2.5.
    Acidus
    Acidus

    621 abonnés 3 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2014
    "L'Ange de la vengeance" est un "rape and revenge" tout ce qu'il y a de plus classique. Cependant, c'est sans compter sur Abel Ferrara pour nous sublimer ce scénario réchauffé et répétitif avec une trés bonne mise en scène jouant judicieusement avec la bande son et l'implicite. Un must dans le genre.
    Ryce753
    Ryce753

    15 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2014
    Un film sans prise de tête qui se résume à peu de choses : une jeune fille se fait violer deux fois sur la même journée, pète un câble (ce qui est compréhensible) et décide de se venger sur la gente masculine. Autant dire qu'il ne faudra pas trop faire fonctionner l'intellect lors du visionnage car à part sortir de chez elle et flingué le premier venu, il ne se passe rien d'autre. Les dialogues sont pratiquement absents et l'intrigue extrêmement minimaliste, je ne sais pas si il faut en rire ou pleurer...mais j'ai passé un bon moment cinéma sans ennui. Comme toujours avec Ferrara, on a droit à une visite de la ville de New-York avec des prises de vues propre à son style et le grain de l'image ainsi que l'ambiance de la cité me font penser à des films comme Taxi driver. Quoiqu'il en soit c'est un film sordide et violent qui ne plaira pas à tout le monde mais moi, j'aime ! A voir une fois mais sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 mars 2014
    ça partait plutôt bien, Zoe Lund est génial dans ce rôle, mais le seul truc que je retiens au final c'est la fin que j'ai trouvé nul à chier... Ce bal masqué,quelle farce, je m'’attendait à tellement mieux ! Donc voila, 2,5 "moyen"... Il y avait presque tout pour faire un grand rape and revenge mais cette fin bidon gâche tout...
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    118 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 février 2013
    Ferrara n'a jamais eu le talent qu'on lui prête.
    Ni hier, ni aujourd'hui.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2015
    Nous sommes en plein dans les années Reagan quand Ferrara choisit pour son troisième long métrage de faire une entrée fracassante dans le film de "rape & revenge», sous-genre du film de "revenge" popularisé par Michael Winner depuis "Un justicier dans la ville" (1974). Ferrara visiblement fasciné par la beauté de Zoé Tamerlis donne un double sens au parcours tragique de Thana jeune muette travaillant comme couturière chez un créateur de mode. Le viol soudain qui la foudroie en plein jour au détour d’une rue passante de son quartier va progressivement faire émerger la face sombre de la personnalité de Thana dont l’éveil brutal à la sexualité transforme sa crainte des hommes sans doute induite par son handicap en une haine féroce jamais assouvie. Si le film peut être vu comme un plaidoyer féministe tant la caricature des hommes est outrée, il peut aussi s’apparenter aux contes de fées tels Cendrillon ou Blanche Neige. Thana gravit rapidement toutes les étapes qui la font passer d’une jeune fille timorée et complexée à une mante religieuse aux accoutrements de plus en plus provocants. Ferrara qui aime par-dessus tout choquer ira même dans un final tout à la fois décadent et extatique jusqu’à mêler l’institution religieuse à un carnage à l’esthétique propice à être jugée complaisante par les âmes sensibles. C’est cette dualité du propos qui fait tout le sel du film et qui constituera dès lors la marque de fabrique des meilleures productions de Ferrara comme « The king of New York » ou « Bad Lieutenant ». Fort de ces parti pris radicaux, Ferrara n’en finira pas d’alimenter la polémique à propos de son goût pour une violence outrageusement esthétisée. Pour « L’ange de la vengeance » il faut observer une forme de dérision chez l’auteur qui n’hésite pas à dresser quelques portraits comiques comme le patron de Thana, obsédé sexuel ridicule ou sa logeuse envahissante et à offrir quelques diversions affriolantes sur l’essaimage des morceaux d’un cadavre dans tout New York. Une dérision qui disparaîtra un temps du travail de Ferrara pour réapparaître en 2007 dans « Go go tales ». Comme Ferrara on ne peut qu’être sensible à la beauté de Zoé Tamerlis devenue Lund qui finira sa vie à Paris victime comme Jim Morrison d’une overdose non sans avoir fait une dernière apparition poignante dans « Bad Lieutenant » qu’elle avait coscénarisé avec Ferrara.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 février 2013
    Abel Ferrara un réalisateur surestimé, honnêtement on est plus proche d'un nanard que d'un thriller à la De Palma. Le seul point intéressant c'est la transformation de Zoë Lund durant le film, pour le reste j'ai plutôt rigolé que tremblé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 septembre 2011
    je vient de le voir tout recement!!!!! encore un film glauque de ferrara, bon sa a vieillit ave cle temp mais le film n'est vraiment pas mauvais du tout!!!!! le film est tres agreable et prenant a regarder!!!!! jai vraiment aimer le film dommage qui'il ne dure pas longtemp!!!!! a voir pour les amateur de polar/thriller bien de noir de film oldschool
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 mars 2011
    Thana (la mort en Grec), jeune femme muette et effacée, se fait violer deux fois le même jour. Elle se transforme alors en "L'ange de la vengeance" sexy et gore. Si Zoë Lund est magnifique et troublante, si Ferrara reste fidèle à lui même dans son trash, la violence s'enlise dans le kitchos. Ennui.
    jamesluctor
    jamesluctor

    113 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2011
    Très bon revenge movie que voilà. Si le premier viol laissait un peu de marbre le spectateur (certes c'est un viol atrocement bien filmé, mais de seulement 20 secondes), le second se produisant à peine quelques minutes plus tard permet vraiment de créer un traumatisme encore jamais vu. Et nous commençons donc dans cette escalade de violence qui nous conduira à une extermination du casting masculin. Mais curieusement, le film ne m'a pas vraiment semblé être une oeuvre féministe (et c'est là qu'il se démarque de ses congénères). La folie aveugle de cette mannequin se muant en femme de nuit provocatrice et mortelle est d'autant plus choquante auprès du spectateur masculin, qui se sent aussi visé par elle. Ne somme nous pas en train de contempler sa beauté ? Ceux qui le font dans ce film sont abattus de sang froid. On en arrive à un final quasi de Palmien, qui se termine en carnage bref, mais hautement symbolique (une femme déguisée en homme clos cette tragédie). Film intéressant, avec une bande son des plus marquantes et des acteurs impliqués. Un très beau travail d'Abel Ferrara.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 avril 2010
    l'un des meilleurs films de rape and revenge et l'un des meilleurs film du maitre du noir abel ferrara,film injustement méconnu par ailleurs il mérite largement d'être vu c'est véritablement un bijou
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 février 2010
    Le film démarre sur un postulat de base plutôt foireux : être violée 2 fois de suite dans la même journée, ce n'est absolument pas crédible (à moins d'un manque de bol monumental). Pourquoi 2 viols, comme si un seul ne suffisait pas??... Ensuite, pourquoi la fille n'appelle-t-elle pas la police (à la limite elle est un peu à côté de la plaque, mais dans ce cas il aurait fallu un peu plus fouiller la psycho du personnage en amont) et pourquoi découpe-t-elle le corps du second violeur dans sa baignoire en gardant les sacs poubelle dans son frigo (il y a des façons plus simples de se débarrasser d'un corps, enfin je sais pas lol)... Je ne comprends pas les motivations de cette fille. Ensuite qu'elle veuille se venger des hommes pourquoi pas, mais pourquoi TOUS les hommes? La soi-disante vengeance n'est presque qu'un prétexte à shooter des mâles (un peu au hasard et un peu lourdauds, certes) dans la rue avec un calibre 45. Le scénario est vraiment limite et semble écrit par un lycéen mal dans sa peau (et je sais de quoi je parle lol). Pour moi "Driller Killer" du même Ferrara époque "films de jeunesse" était un petit chef d'oeuvre mais celui-là loupe un peu sa cible.
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