On a là un film au scénario basique et convenu, et sans doute un peu mièvre. Au final, il ne se passe pas grand chose, il n'y a pas vraiment de scénario élaboré avec un fil conducteur, et pas vraiment de mise à l'épreuve de cette famille nombreuse hormis le déménagement. Tout cela aurait pu être plus incisif. Par ailleurs, hormis trois ou quatre enfants, aucun ne sort du lot, les personnalités de chacun ne sont qu'esquissées. Toutefois, même si ce film a les défauts susmentionnés, il déborde de tellement d'énergie, il est tellement plein de bons sentiments que je ne me suis pas ennuyé et que j'en suis même arrivé à l'apprécier. La morale, très appropriée, est qu'il faut faire passer sa famille d'abord, et que c'est sans doute là que se trouve le sens de la vie et de notre existence.
Une aventure familiale qui se laisse regarder grâce à une bonne humeur communicative et des scènes qui prêtent à sourire. Sans pour autant être la comédie de l'année, Treize A La Douzaine est un divertissement honnête avec une légère pointe d'humanité.
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2,5
Publiée le 15 novembre 2007
Remake d'un film de Walter Lang rèalisè en 1950 pour une comèdie familiale agrèable à regarder!Quelques sèquences sont dèsopilantes (la scène du crapeau en plein repas,le chien qui se dèchaine sur Ashton Kutcher...) Steve Martin et Bonnie Hunt forment un couple pètillant face aux dèbordements de cette grande famille!Une comèdie divertissante...
Film familial dit persos stréréotypés, histoire simpliste et fin convenue mais cela ne gâche pas pour autant l'ambiance du film, potache et bon enfant.
Quoi de mieux qu'un film avec des enfants..ce sont bien les meilleurs acteurs, de plus tous les adultes du films sont tous de grands acteurs, un film léger et drole!! j'adore encore le regarder!!
Remake d'un « classique » de la comédie hollywoodienne, « Treize à la douzaine » sent le roussi dès les premiers instants. J'ai pourtant habituellement une certaine sympathie pour Shawn Levy, mais là ce n'est juste pas possible. Si on est vaguement rassuré par l'existence d'un scénario difficilement distinguable au départ, celui-ci est tellement lourd, graisseux et ponctué de situations aussi affligeantes que pénibles que cela en devient éreintant. On se croirait dans une cours de récréation géante, l'humour s'avérant régressif et répétitif au point de se demander ce qu'on est venu faire dans cette galère, le tout porté par des personnages stéréotypés et un discours familial écœurant, d'autant qu'il nous revient dans la gueule quasiment à chaque minute, presque de façon inconsciente parfois. Il faut à ce titre voir les dernières minutes, expérience presque unique tant on explose les limites de l'indécence pour nous offrir un concentré de guimauve réactionnaire nous expliquant que notre passion pour le sport ou la culture, c'est de la merde, notre moitié et nos mioches restant nos seules raisons de vivre. Personnellement, n'ayant ni l'un ni l'autre, je vais continuer à vivre dans le péché pour regarder d'autres films et oublier celui-ci, c'est de loin ce qu'il me reste de mieux à faire. Allez, pour dire quand même un mot gentil : l'interprétation est de qualité, l'excellent Steve Martin et la craquante Hilary Duff en tête, même si on aurait largement préféré les voir exercer leur talent ailleurs qu'ici. Indigent.