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Jipis
34 abonnés
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2,5
Publiée le 5 juin 2012
On se croirait sur la scène du théâtre Marigny dans un vaudeville boulevardier pourvue d’une architecture référentielle. Les portes claquent, les placards servent de camouflages provisoires.
Mimiques appropriées et courses poursuites s’alternent dans un récit affligeant tourné pratiquement en huit clos.
Ce film nullissime conduit Charlie Chaplin vers la sortie par la petite porte. Imposant sa manière de faire, mimant toutes les scènes devant ses comédiens Charlot froisse rapidement Marlon Brando préférant offrir plus d’intériorité à un personnage superficiel, décoiffé, gesticulant, en robe de chambre et chaussettes noires devant supporter dans sa cabine une comtesse en exil vers l’Amérique.
Le maître âgé de soixante seize ans au moment du tournage semble imposer son propre logiciel artistique à un comédien plus cérébral que remuant. Sophia Loren plus respectueuse se soumet aux exigences d’un réalisateur maître à bord d’une œuvre récupérée, ratée, démolie par la critique.
Le culte de la personnalité envahit le plateau avec la présence de plusieurs membres de la tribu Chaplin, kaléidoscope de tous ages imposant une seule image celle d’un homme aveuglé par ses perceptions narcissiques.
Cela se ressent dans la comtesse de Hong Kong œuvre à oeillères totalement Chaplinesque au budget conséquent malgré la sédentarité de ses scènes.
Le contenu est superficiel, une chute libre entamée depuis « Le roi à New-York » s'achevant par un impact final particulièrement décevant.
Un géant fait ses adieux au métier en frisant le produit de série B.
Chaplin effectue un joli travail au niveau de la réalisation. Le film même s'il n'est pas exceptionnel, est rempli de gags chaplinesques qui le rend plutôt sympathique. De plus, le duo Marlon Brandon / Sophia Loren joue très bien leur rôle respectif.
Dernier film de Chaplin qui réalise un film au charme suranné (même déjà pour 1966) mais agréable ; je m'attendais à un drame romantique mais en fait La Comtesse de Hong Kong est une comédie romantique ou l'on sourit souvent, pas mal d'humour. Dommage que La Comtesse de Hong Kong ne parvienne pas à tenir sur la longueur, ça s'étiole sur la fin un peu comme si Chaplin manquait d'inspiration pourtant La Comtesse de Hong Kong a beaucoup de charme et les acteurs semble s'amuser dans ce film, Marlon Brando montre sa capacité dans le comique quant à Sophia Loren (même si une Audrey Hepburn aurait mieux convenu dans ce rôle) elle est à l'aise aussi. Patrick Cargill est amusant en majordome guindé. Pas du grand Chaplin mais un joli film.
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3,0
Publiée le 5 juin 2011
La surprise est ètonnante lorsque Charlot annonce en cette annèe 1966 qu'il entreprend "La Comtesse de Hong Kong" où il ne se rèserve qu'un rôle très bref de steward! Pour cette sympathique comèdie ècrite à l'intention de Paulette Goddard (sa femme d'alors), il rèunit deux monstres sacrès: Marlon Brando et Sophia Loren dont les formes gènèreuses ont sèduit Chaplin! Le premier campe un diplomate guindè qui rencontre, sur un paquebot de luxe, une entraîneuse embarquèe clandestinement! Tout se structure autour du thème de l'encombrante crèature qu'il doit à toute force cacher à l'èquipage! A sa sortie, le film est fraîchement accueilli mais il faut avouer que le dernier film de Chaplin est un peu mince même si l'histoire est bien contèe! A noter que Chaplin ècrivit la musique qui fut l'objet d'un procès ridicule pour plagiat, et les âmes bien nèes reprochèrent à Charlot de s'être inspirè du Premier Concerto pour piano de Tchaïkovski pour son thème de son film "Limelight". Reste de cette "Comtesse de Hong Kong" un amusant divertissement entre un milliardaire amèricain et une comtesse russe...
Le dernier film de Charles Chaplin tourné depuis son exil des Etats-Unis, près de 10 ans après "Un roi à New York". Le cinéaste boucle la boucle avec son premier succès muet "The emigrant". Mais Chaplin n'invente plus rien et reste sur ses acquis (on ne lui en voudra pas). Reste que ce film n'est qu'un vaudeville théatral bien loin du cinéma des années 60. Il reste d'un bon divertissement si on est pas trop exigeant, car l'histoire est bien légère, heureusement rehaussé de quelques gags chaplinesques. Par contre il est techniquement lamentable. Les décors sont juste horrible! Tout comme la lumière frontale et froide avec desc ombres partout aux murs. Chaplin ne mérite pas ça.
Honnêtement, ce n'est pas mon humour. Vaudeville de base, avec des acteurs très connus (qui ne sont pas à leur apogée dans ce film, soit dit en passant). Reste que la comédie, légère, se regarde sans trop d'ennui.
Ce film est vraiment très bon, je suis assez surpris de tout le mal que j'ai pu en lire avant de le voir. C'est certainement pas le chaplin génial qu'on aime mais dans la même veine que du capra tout mignon avec son style un peu théâtral et ses dialogues toujours bien tapés (auxquels il ajoute son côté chaplin très classe), sans l'égaler il est vraiment très bon. En fait, chaplin montre que peu importe l'époque, il reste dans les meilleurs (on ne compare pas le hollywood de la fin du siècle à celui du début!)
Une leçon de cinéma, tout simplement ! Les portes s'ouvrent, se referment, claquent, les acteurs entrent, sortent, se cachent... Un vaudeville en pleine mer ! Il fallait y penser. Et Chaplin l'a fait. Mieux, il réalise ici un modèle de comédie romantique, brillante, fine, intelligente, toujours drôle, parfois désopilante, jamais vulgaire ou marquée par son temps. Bref, une grande comédie à faire pâlir d'envie "Pretty Woman" le "Journal de Bridget Jones" ! Un monument qui prouve que Chaplin était aussi à l'aise dans le parlant que dans le muet. Un grand réalisateur. Tout simplement.
Très vite on constate que la rencontre entre l'italienne pulpeuse et le monstre sacré de l'Actors Studio est la première attraction du film. Deux styles, deux genres, deux mondes qui se rencontrent jusque dans l'écriture de leur personnage qui reste, faut bien l'avouer, décevante. Brando manque clairement de nuance pas aidé par un personnage superficiel et lisse, on peut aussi soupçonner que la méthode Actors Studio n'ait pas été une mince affaire pour Chaplin. Loren est sublime mais comment croire que l'icône latine puisse être une comtesse venue du grand nord russe ?! Les décors restent tout aussi décevants, alors que nous sommes sur un bateau on ressent trop le studio tandis que l'océan est un paramètre complètement occulté. Résultat, on croirait à une adaptation théâtrale, un vaudeville basique un peu trop figé. Evidemment les acteurs imposent leur charme et leur charisme, sans pour autant y voir des étincelles entre eux jusqu'à ce qu'arrive une Tippi Hedren qui s'avère effectivement sous-exploitée. Site : Selenie.fr
1967. Pour son dernier film, Charles Chaplin réunit Marlon Brando et Sophia Loren dans une fable vaudevillesque fraîche et amusante. On pourrait reprocher au réalisateur du "Kid" de ne pas avoir exploiter suffisamment l'acteur du "Parrain" (peut-être son charisme l'intimidait-il). Quoi qu'il en soit, pour son unique film en couleur, l'éternel Charlot remplit sa mission cinématographique. Notons la présence de Tippi Hedren (Les oiseaux, Marnie) dans les dix dernières minutes, elle aussi sous-exploitée. Un film charmant.