Avis : Albert est méchant - Page 3

Michel Serrault est absolument hilarant! Et bien sûr Christian Clavier est toujours aussi bon! Le film vaut vraiment le coup d'être vu! Il est parfois à se tordre de rire.

Une purge.
Même Christian Clavier, pourtant roi du n'importe-quoi dans "les Visiteurs" (mais un "n'importe-quoi" qui pouvait être drôle, différence notable), semble dérouté devant le jeu de Michel Serrault, pourtant un grand acteur: Serrault est ivre, Serrault pète, Serrault hurle, Serrault casse tout. Albert n'est pas méchant, il est juste insupportable. Ajoutez à cela un scénario pauvre et prévisible, d'innombrables gags franchement sales avec un marcassin, d'autres acteurs (Arielle Dombasle, la chanteuse Priscilla) simplement mauvais, vous obtenez cette comédie lourdissime. On pardonne tout à une comédie si elle atteint son but premier: faire rire. Mais, excepté lors de très rares passages, rien. Ou alors, on rit (jaune) du pitoyable de l'ensemble. Allez, un point positif: le film ne dure qu'une petite heure et demie...

Deux atouts principaux de cette gentille comédie : le duo formé par Chistian Clavier et Michel Sérault qui tous les deux assurent leurs emplois certes au minimum mais sauvent la copie triste de ce film.
Il reste néanmoins à ce films quelques scènes de bonnes comédies et des bonnes situations qui pourront faire sourire.

Usant de grandes ficelles dans le scénario, cette comédie peut décevoir dans la promesse était alléchante.

"Albert est méchant" est une comédie à l'histoire très faible spoiler: (2 héritiers que tout oppose doivent régler une question d'héritage)
et aux twists pas exceptionnels spoiler: (l'avocat gérant l'héritage revient tardivement, Albert s'installe chez son neveu, l'évasion fiscale)
et au dénouement prévisible spoiler: (sur le vrai lien entre Albert et Patrick et la vérité sur les talents d'Albert)
. En un sens ce ne serait pas grave, si le film ne proposait pas aussi une succession de sketchs lourds et pathétiques spoiler: (les champignons, la Marijuana, le journal pour se torcher, les chiottes avec les mouches, la fête foraine)
, de trucs classiques spoiler: (le dîner qui tourne au vinaigre, le racisme d'Albert envers les Gitans)
et de running gags épuisants spoiler: (le marcassin, le "Santé, mais pas des pieds!", la pétrolette)
, dans un scénario extrêmement caricatural sur les différences entre campagnards et citadins et pas franchement percutant dans sa pseudo-critique de la société de consommation et de la dictature des apparences. Côté casting, ça cabotine à mort avec plus ou moins de succès, Christian Clavier étant horripilant et Arielle Dombasle catastrophique, quand Michel Serrault semble être le seul à s'amuser vraiment et à avoir un comportement fidèle à son rôle de méchant qui ose tout. Toutefois, il ne permet au film d'atteindre le niveau de vacheries d'un succès légitime comme l'excellent Tatie Danielle.

Des acteurs en roue libre (les 2nds rôles sont assez pauvres mais Christian Clavier et Michel Serrault s'amusent, c'est déjà ça…), un scénario déjà-vu et archi-prévisible, une mise en scène plan-plan… Mais, en même temps, quand on n'attend pas grand-chose d’un film, on n'est pas déçu ! Et voir Michel Serrault en rebelle qui dit merde à la société, c’est toujours réjouissant. Son numéro fait de cet "Albert est méchant" une comédie moyenne mais pas déshonorante pour autant qui ne devrait pas trop défriser la ménagère de moins de 50 ans qui regarde TF1 le dimanche soir.

Internationalement populaire depuis le sublime Les visiteurs, Christian Clavier n’a jamais réussi à véritablement retrouver la reconnaissance, à cause de sa manie à jouer dans n’importe quelle production. Albert est méchant en est l’exemple parfait. Surjoué et franchement peu emballant, cet assez récent Hervé Palud ne montre rien de bon, et tombe à de nombreuses reprise la frénésie totale. Voulant dénoncer à travers les yeux d’un puritain les dérives de notre société, cette comédie ratée tire une mauvaise mine de A à Z.

La comédie Albert est méchant démarre au quart de tour, avec un un brin d'humour sur un scénario original et intéressant. Mais on est vite floué et le film assène des clichés poussiéreux dès la rencontre de Clavier avec Michel Serrault spoiler: qui s'avérera être son "défunt" père
... Avec Arielle Dombasle en prime, on rechute. Hervé Palud avait fait bien mieux avec un certain Un Indien dans la ville !

Une comédie potache à l'humour simplet, mettant en avant certaines opposions sociales: le milieux urbain avec la campagne, et la bourgeoisie contre l'anarchie. Albert est un marginal, un libre penseur excessif et cabochard. Un personnage caricatural, incarné par un Michel Serrault très en forme. Christian Clavier apporte volontiers une certaine légèreté en bourgeois fauché mais patient. Arielle Dombasle quant à elle, affirme une certaine aisance en rapine superficielle et exécrable. Un surjeu fort désagréable à la longue. Ce film entre parfaitement dans le moule de la comédie française calibrée sur mesure; c'est à dire, passablement amusant et plutôt maigrichon sur bien des aspects. A voir une fois tout de même. 3/5

On ne sait pas grand chose sur Hervé Palud, huit films à son actif) qui est dans ce film réalisateur, scénariste et dialoguiste. Dommage, il veut trop en faire. C'est aussi son dernier film à ce jour (2014) serait-il en retraite ? Evidemment, la présence du regretté Michel Serrault à l'affiche ne pouvait que me tenter, mais avec en plus Christian Clavier (encore svelte à l'époque) comme complice était prometteur. C'est réussi : les deux larrons s'en donnent à coeur joie, l'un dans le rôle du clown blanc, l'autre dans celui de l'Auguste sans qu'aucun d'eux ne cherche à tirer les couvertures à lui. Et le duo peine parfois à éviter la crise de fou-rire : un tournage réalisé dans une excellente ambiance comme le confie le réalisateur ! Cerise sur le gâteau, la jolie Arielle Dombasle est cantonnée dans un rôle de faire-valoir et en rajoute de trop pour s'en sortir ! Peu importe puisque on frise souvent le burlesque. Dommage, ce film n'ait attiré que près de 500 000 spectateurs, malgré un budget dont je me demande où il est bien passé ! En tout cas, je n'ai pas été déçu.
willlycopresto

Pas grand chose à sauver dans ce cabotinage cinématographique si ce n'est... bah non en fait y'a rien à sauver. L'histoire n'est pas des plus originale (le partage d'un héritage), Michel Serrault n'a pas l'air de croire à son rôle et donne ici une de ses plus mauvaises prestations, Christian Clavier tombe dans ses excès habituels, Arielle Dombasle est tellement mauvaise qu'on a envie de lui mettre des baffes et comble de l'horreur on retrouve au casting Priscilla qui après avoir maltraité la chanson française s'en prend maintenant au cinéma. Pour l'humour enfin on repassera puisqu'on ne rit jamais (au mieux on sourit et encore).

Christian Clavier et Michel Serrault s'éclatent devant la caméra et donnent le ton de cette comédie rythmé et farfelue. L'histoire, bien que prévisible, est honnête. La critique de la société de consommation, bien que parfois un peu trop appuyé, est appréciable. Les seconds rôles sont assez sous-exploités et la fin est un peu vite expédié. Néanmoins, le cabotinage des deux comédiens principaux très efficace et la bonne humeur de l'ensemble suffisent à donner lieu à un bon divertissement.

Avec un titre pareil, on s'attendrait presque à voir Albert Dupontel dans le rôle. Mais c'est Michel Serrault que l'on retrouve. Il cabotine avec jubilation dans la peau d'Albert Moulinot, vieil atrabilaire anarchiste sur les bords, qui vit retiré en Dordogne avec son marcassin. Décroissant avant l'heure, il goûte un bonheur simple loin de la frénésie urbaine et de l'aliénation capitaliste, défendant au fusil sa tranquillité de toute intrusion extérieure. A l'autre bout de l'échelle sociale : Patrick Lechat, pharmacien à Paris. Lui c'est le notable installé, grand train et réceptions mondaines. Bref, pas la même définition du Carpe Diem. Tandis que l'un s'autosuffit dans sa bicoque au bord de l'eau, l'autre consomme à tout va et affiche ostensiblement tous les signes extérieurs de richesse. Une histoire d'héritage les réunira pour le meilleur et pour le pire. En fait, le plus souvent pour le pire, car Hervé Palud n'a vraiment pas fait dans la dentelle pour brosser le portrait de ses 2 protagonistes. Pendant 1 H 30, on assiste plus ou moins affligé à une confrontation grossière entre l'ermite excentrique qui ne rate aucune provocation et l'embourgeoisé pris à la gorge par des problèmes de trésorerie. Le premier, demi-frère du défunt, hérite d'une fortune dont il n'a que faire. Le second, fils du défunt, n'a droit à rien mais revendique sa part. Aux côtés de Michel Serrault en enquiquineur patenté, Christian Clavier, survolté, en fait des tonnes et Arielle Dombasle campe comme à son habitude une foldingue éthérée. Scénario riquiqui, jeu outrancier et gags qui font mouche 1 fois sur 10 : "Albert est méchant" est une comédie ratée que le retournement de situation final ne parvient pas à sauver de la noyade. Décevant !

Encore une bonne grosse daube à la française ! Le film se veut drôle mais il ne l'est absolument pas, c'est lourd, répétitif. Les gags sont absolument infâme, en fait le film en lui-même n'est empreint d'aucune comédie, on ne rigole pas. Même Christian Clavier ne parvient pas à nous décrocher un sourire. Serrault n'est pas au niveau, quant aux seconds rôles, ils sont à vomir ! Ariel Dombasle est insupportable, on a envie de lui mettre des claques, quant à cette idôle abrutie des ados, elle n'est pas mieux dans son rôle ! Bref, on se fait chier avec un scénario à dormir debout par-dessus le marché !

Comme son titre l'indique, cet Albert là est vraiment méchant, campé par un Michel Serrault des grands soirs, donnant la réplique à un Clavier toujours aussi à l'aise dans le rôle du petit bourgeois parisien et coincé. Une gentille petite comédie sans prétention vite oubliée.

Quand on ne supporte pas Christian Clavier, on peut hésiter, si c'est aussi le cas avec Dombasle, passez carrément votre chemin, mais enfin si vous détestez l'espèce de Priscilia Lolita marketing pas encore sevrée, oubliez complètement l'idée de regarder les horaires ! Ils donnent le pire de leur caricature, qui n'est jamais drôle, n'en déplaise aux fous de la poussive série des "Visiteurs".
Heureusement, il y a Serrault, pour une fois alerte et non sénile, bien alcoolo et même fumeur !
Le scénario est tiré par les cheveux, à tous les points de vue, mais il ménage des rebondissements et des critiques de notre France qui fout le camp qui ne sont pas si désagréable.
Enfin, on rie assez souvent. En tout cas vite oublié.